Hitler, la marionnette qui coupa ses ficelles.

D'après les "Propos de table" que des secrétaires prenaient en notes,Hitler aurait expliqué que toutes ses actions lui auraient été inspirées par les conclusions de ses lectures philosophiques et, en particulier celle de Schopenhauer dont il aurait toujours transporté les cinq volumes durant toutes ses années de guerre....certains disent aussi qu'il s'était inspiré de la lecture de Lanz........d'autres de la société de Thulé dont il avait été membre ,mais certains encore disent qu'il s'en moquait quand Himmler semblait prendre ces élucubrations au sérieux.......

D'après les "Propos de table" que des secrétaires prenaient en notes, Hitler aurait expliqué que toutes ses actions lui auraient été inspirées par les conclusions de ses lectures philosophiques et, en particulier celle de Schopenhauer dont il aurait toujours transporté les cinq volumes durant toutes ses années de guerre....

Je ne peux manquer d'esquisser un sourire...

Je prends avec des pincettes l'idée qu'il se soit promené pendant toute la Grande Guerre avec cinq volumes de Schopenhauer. Quant à ses actions inspirées par des lectures philosophiques... les thèses racistes et antisémites de Gobineau et d'autres, sans doute, mais dans les tranchées ?

Je pense plus plausible... que Hitler se vantait à table, devant un public admiratif !
(Et parfois un peu lassé quand ça se poursuivait jusqu'à 3 heures du matin.)

Ce n’est pas plutôt durant la ww2 ?
JD

En plus de toooooooout ce qui a été dit sur ce personnage, on peu ajouter, si cela n'a pas déjà été évoqué, qu'il était un stratège non seulement médiocre et suffisant mais carrément mauvais. Et c'est heureux qu'il en fut ainsi.

Imaginons un peu qu'il soit bon stratège, qu'il respecte le plan Barbarossa tel que prévu, tout en laissant la bride sur le cou à ses généraux, surtout à Guderian, qui n'iront pas se détourner et se perdre dans des affrontements inutiles. Il nest pas vain de penser que Moscou tombe, avec son environnement industriel d'armement avant l'hiver. Dans ce cas Staline n'est plus dans la Capitale, il n'aura pas eu le temps de se ressaisir et prêcher la Guerre Patriotique, le moral des Russes est au plus bas et celui des Alliés pas très fort. Tout aurait été possible nonobstant, pour la suite, le fait que gérer un pays aussi vaste, ne sera pas chose facile mais on passe ce premier hiver les pieds au chaud.

Mais voilà, avec un cerveau à l'imaginaire fertile, n'a t-il pas songé à Napoléon qui en prenant Moscou, s'était quand même cassé les dents. La Bérézina le tracassait et pour cause.

[Dog Red]

Imaginons un peu qu'il soit bon stratège, qu'il respecte le plan Barbarossa tel que prévu, tout en laissant la bride sur le cou à ses généraux, surtout à Guderian, qui n'iront pas se détourner et se perdre dans des affrontements inutiles. Il nest pas vain de penser que Moscou tombe, avec son environnement industriel d'armement avant l'hiver. Dans ce cas Staline n'est plus dans la Capitale,...

Bonsoir Albert,

GUDERIAN et nombre de ses pairs voient en Moscou une espèce de Graal dont la prise signifie forcément la fin de l'URSS et la victoire incontestable du Reich.
Mais sur base de quoi ? Tu rappelles le précédent napoléonien et tu fais bien.
Au mieux la chute de Moscou prive l'URSS d'un grand centre industriel et le noeud capital du réseau ferré.
Voire peut être une crise de régime qui renverserait STALINE et amènerait à la table une bande de négociateurs (lesquels?).
Mais rien n'est moins sûr.

Au pire, la guerre continue et la Wehrmacht a un flanc méridional démesuré que l'Armée rouge va contre-attaquer de toute part.

Au lieu de cela, HITLER impose une manoeuvre qui emporte l'Ukraine, son potentiel économique, le plus grand encerclement de la guerre et un tremplin vers la Volga.

Voilà bien un exemple de HITLER maître de guerre qui n'a rien de la marionnette dont on pourrait le caractériser erronément.

Je pense qu'au delà de l'Ukraine, Hitler voyait le débouché vers le Caucase et le pétrole.

Le problème d'Hitler c'est qu'il veut tout à la fois.

Parier sur l'effondrement du régime avec la prise de Moscou n'aurait pas été absurde (quitte à flanc-garder son avancée contre une remontée des troupes stationnées en Ukraine) mais le problème de fond est l'attitude de la Wehrmacht et des Einsatzgruppen qui la suivent :

à la date où il se présente devant Moscou, et même bien avant, le peuple russe SAIT ( ce qui s'appelle savoir, on ne parle pas de la propagande du régime communiste) que l'envahisseur extermine, et n'a aucun respect pour la vie des civils.

Dans ces conditions, pourquoi le régime s'effondrerait-il ?

[Prosper Vandenbroucke]

Bonsoir,
je rejoins Pierma lorsque celui-ci écrit que: le problème d'Hitler c'est qu'il veut tout à la fois.

A mon avis AH n'est pas un grand et bon stratège au niveau militaire, en cela il est largement dépassé par un Manstein par exemple.
Sur le plan diplomatique il ne l'est pas non plus, un bon manipulateur oui.
AH est un fervent de la guerre agressive (ne refuse-t-il pas que ses troupes reculent en certains endroits et ce malgré les avis divergents que certains de ses généraux tentent de lui faire entendre ?
Sa soit disant stratégie lui à fait perdre la guerre en URSS. L' Armée Rouge, bien que malmené au départ, s'est montré beaucoup plus forte et plus nombreuse que la Wehrmacht et cela AH le savait mais ne voulait pas admettre. Tout ce qui l'intéressait ce fut le "Lebensraum", et les réserve de blé et de pétrole russe, pour le reste...

[Dog Red]

Je pense qu'au delà de l'Ukraine, Hitler voyait le débouché vers le Caucase et le pétrole.

Le problème d'Hitler c'est qu'il veut tout à la fois.

C'est logique.
Le Caucase est la phase suivante.

Au moment de se jeter sur l'Ukraine, n'y a-t-il, à l'OKH, que HITLER qui croie "marcher sur l'eau" ?

On ne saura jamais si Moscou serait tombé à la fin de l'été ni si la perte de Moscou aurait signifié la chute de Staline.

La perte de l'Ukraine reste un des succès majeurs de Barbarossa. C'est un fait.

Le complexe de supériorité de Hitler était sans borne. Il l' a cultivé dans l'esprit de tout le peuple allemand, il faut admettre avec grande facilité, celui-ci l'étant par nature. Considérant les Slaves comme des sous hommes et les traitant comme tels, ne pouvait pas l'aider dans la conquête de cet immense pays tout en se présentant comme un libérateur contre le joug bolchevique.
C'était une guerre coloniale. On envahissait pour s'installer à tout jamais. Penser qu'il suffirait de franchir la porte et tout l'édifice pourri s'écroulerait, voilà encore une autre erreur liée à sa suffisance.

Le complexe de supériorité de Hitler était sans borne. Il l' a cultivé dans l'esprit de tout le peuple allemand, il faut admettre avec grande facilité, celui-ci l'étant par nature. Considérant les Slaves comme des sous hommes et les traitant comme tels, ne pouvait pas l'aider dans la conquête de cet immense pays tout en se présentant comme un libérateur contre le joug bolchevique.
C'était une guerre coloniale. On envahissait pour s'installer à tout jamais. Penser qu'il suffirait de franchir la porte et tout l'édifice pourri s'écroulerait, voilà encore une autre erreur liée à sa suffisance.

Le IIIème Reich a pourtant eu des alliés slaves... pendant un temps : les nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera, polonophobes et russophobes, ont servi les intérêts de l'Allemagne nazie dans les années 30 et au début de la seconde guerre mondiale
Mais les relations se sont gâtées au moment où ils ont voulu déclarer l'indépendance de l'Ukraine. Ca ne collait pas avec le projet de Lebensraum voulu par Hitler, et Bandera a fini par être arrêté par les nazis.