Forum Le Monde en Guerre

Petit rappel : https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Grand-Est/Patrimoines-Architecture-Urbanisme/Pole-patrimoines/Archeologie/L-usage-des-detecteurs-de-metaux-soumis-a-autorisation-prefectorale

Bonjour

Tu n'y touches pas !!!!!!!!

A la limite tu prends une photo et tu vas à la gendarmerie la plus proche.

Bonjour Alexandre,
Les contributeurs ont raison,
Lorsque l'on ne connait pas, on ne touche pas!!!!!!!!
viewtopic.php?f=39&t=22238

Non seulement, pas touche... mais il faut signaler l'objet pour éviter qu'un autre ne le fasse péter accidentellement !!!

Et mine de rien, si tu nous postais une photo

A Brest et environs, c'était le grand terrain de jeu ! Le beau-père de ma soeur et trois copains sont allés jouer en "zone interdite". Ils avaient 14 ans, vers la fin 44 début 45. Ils ont trouvé des grenades. Deux morts et deux blessés. Le beau-père de ma soeur y a perdu un oeil et est devenu bègue.

Toutes les régions où les armées s'étaient confrontées étaient nos "terrains de jeux",j'ai manqué de me faire descendre en fin juillet 1944 par une patrouille de "Thunderbolt" qui s'en prenaient à un chasseur allemand....j'étais derrière l'Allemand ,dans leur champ de tir...heureusement j'ai agi comme mon père m'avait dit de faire: me jeter immédiatement au sol,le nez dans la poussière.......j'ai par la suite récupéré autour de moi des douilles de 12,7,éjectées des ailes au moment du tir des mitrailleuses.......l'avion allemand s'est écrasé à quelques centaines de mètres de chez moi....Un autre jour...décembre 1943 ,j'avais accompagné mon père pour couper des branches de sapin et du gui pour décorer la maison...nous arrivions juste à l'entrée d'un bois quand la DCA allemande repère une patrouille d'avions alliés,elle ouvrent le feu,les obus explosent juste au dessus de nous,les éclats descendent et coupent des branches au dessus de nous,mon père me prend,me plaque sous lui,faisant un rempart de son propre corps........A la libération des gamins d'un village voisin découvrent des poignards de parade nazis,ils décident de jouer à la bataille des chevaliers : bilan 2 morts........ça devient la Hantise de ma mère...plus tard, jusqu' à l'époque où je suis en seconde au Lycée...des blessés parfois des morts,mon copain de classe,en cinquième ,une main arrachée par une grenade offensive sortie par sa canne à pèche dans le canal de Bergues : prise dans l'hameçon,il a voulu la retirer en tirant dessus.......En seconde un copain et d'autres,veulent récupérer le cuivre de douilles d'obus de 40mm pour revendre le cuivre et s'acheter une moto....Boum un obus explose dans la cave,champ de leurs exploits....mains,bras arrachés,corps couverts d'éclats,visages défigurés,yeux atteints mais les quatre survivent..........Le jeune frère d'une de mes copines de Fac:déchiqueté par une grenade défensive :mort.....il avait 8 ans..........

Le décès de Guy Busnel
Devant notre baraque la n°5, il y a la n°3, où habite la famille Busnel avec trois garçons. L’aîné, un bel adolescent de 16 ans, à l’avenir prometteur, consacre une partie de ses loisirs au maquettisme. Il partage cette activité avec un camarade, étudiant comme lui. Ils s’appliquent à faire voler des avions miniatures fabriqués avec du balsa et propulsés à l’aide d’un élastique. Ils s’exercent entre les baraques du camp, mais l’espace de cet endroit est insuffisant. Il leur en faut beaucoup plus pour faire évoluer leurs engins dans les airs. Ils choisissent le terrain d’aviation de Saint-Jacques-de-la-Lande. Au cours d’un des vols d’essai, ils sont imprudents, ils manipulent un engin de guerre abandonné qui, en explosant, les blesse grièvement tous les deux. Guy décède à l’hôpital de l’hôtel Dieu de Rennes le 25 octobre 1947. Son cercueil demeure chez lui, quelques jours, dans une pièce de la baraque 3 dont un drap noir de deuil recouvre la façade. En haut, au centre du drap noir, un écusson porte les initiales GB. Je suis allé lui rendre une dernière visite. Une brave dame, dévouée, connue en bien dans le camp, le veille. Elle me dit très doucement de m’approcher. Elle m’invite à baiser le front du défunt. J’hésite, mais la brave dame insiste très gentiment « Tu dois le faire pour lui dire adieu ». La tête de Guy est toute entourée de bandelettes blanches, je me penche, il n’est pas aisé de trouver un endroit non recouvert pour y déposer mon baiser.

http://www.wiki-rennes.fr/Camp_Victor_R ... n%C2%B0_24

Et la photo de la mine, ce serait plus simple de la montrer ?

On peut aussi signaler à tous les "découvreurs" que les explosifs anciens peuvent devenir instable avec le temps, la corrosion, l'humidité.
Jusqu'à exploser tout seul.
Le mieux est effectivement de ne pas le déplacer, faire une photo et le signaler à la gendarmerie.