Le confinement est l'occasion de ranger les fonds de placards. Dans une pile de vieux papiers, j'ai retrouvé un courrier adressé à mon grand-père par un M. Pardé (que je ne connais pas).
La missive date du 28 février 1945, je vous en livre le dernier paragraphe :
1945 me trouve ainsi que les miens survivants en assez bonne santé.
Mais 1944 m'a été funeste. Mon second fils a été fusillé par les Bo........ le 14 août dans l'Oisans, malgré ses insignes très apparents de médecin-major au maquis.
C'était un garçon aussi bien doué que plaisant, généreux, droit et affable. Il était élève à l'Ecole de Santé navale.
En outre ma sœur aînée, Directrice du Lycée de Dijon, a été emmenée en Allemagne et nous n'en avons pas de nouvelles.
Je n'ai pas eu de difficultés à trouver trace des destins de ces personnes courageuses :
Le fils :
[url]http://www.maquisdeloisans.fr/wp-content/uploads/2016/12/Biographie-dEmile-Pardé-V2.pdf[/url]
La sœur :
[url]https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcelle_Pardé[/url]