Post Numéro: 88 de norodom 08 Juin 2009, 18:18
Bonsoir "le pitaine"
Petite remarque informative... n'attendez pas de message d'alerte, sauf dans le cas d'un message personnel (MP) et si vous autorisez cette alerte.
Mais peu importe, il vaut mieux tard que jamais et tout vient à point........
Je suis très heureux de votre réapparition, qui me permet de vous interroger sur un point de l'histoire de la libération d'Autun avec l'appui décisif du 2ème Dragons.
Auparavant j'apporte une correction à une partie du texte de mon message du 21 avril 2009
"J'apporte quelques informations concernant le commandant de Neuchèze...
Au soir du 7 septembre 1944, le lieutenant Pecastaing, chef de la brigade Pommiès, lequel avait établi son PC au château de Chiseuil, sur la route de Digoin à Paray-le-Monial avait retrouvé de Neuchèze qui venait d'arriver dans cette localité avec ses Tanks-Destroyers.
Puis le lendemain, Pecastaing retrouva le chef de compagnie Grattard ancien du 2ème régiment de dragons et collaborateur direct de de Neuchèze.
Sous le haut commandement du lieutenant-colonel Demetz, ils opérèrent près d'Autun, au carrefour de Fontaine-la-Mère dès le 8 septembre"
La relecture de mes notes me révèle une erreur concernant ma citation du lieutenant Pecastaing.
Celui-ci n'est pas le chef de la brigade Pommiès qui n'est autre que le chef Pommiès...
Le lieutenant Charles Pecastaing. était le chef de la résistance à Aire-sur-Adour, qui a assuré le départ du chef Pommiès vers Digoin, par voie aérienne...
donc, je rends à César......
C'est donc le chef Pommiès et le commandant de Neuchèze qui le 8 septembre 1944 retrouvèrent le chef Grattard à Etang-sur-Arroux, près de Fontaine-la-Mère et des Quatres-Vents, lieux où avaient commençé dans la soirée du 7 septembre, de violents combats face aux éléments avancés de la colonne allemande Bauer.
J'en viens donc à l'évènement que les témoignages que vous avez obtenus, ou que vous auriez l'avantage d'obtenir, pourraient éclairer.
La libération d'Autun s'est effectuée en deux temps :
- premiers combats contre la garnison et les éléments avançés de la colonne Bauer
- puis combats décisifs contre le gros de la colonne.
Entre ces deux phases, selon un récit sur internet, que je n'arrive pas à retrouver et un témoignage, hésitant, d'un cousin qui a opéré au groupe Pommiès, des prisonniers allemands auraient été molestés par la population, en réaction de vengeance faisant suite à l'exécution de résistants FFI, par les allemands.
Dans la deuxième phase l'obligation de résultat s'imposait car si l'ennemi avait réussi à pénétrer dans la ville, des représailles tragiques étaient à craindre.
Ce qui revient à dire que si ce fait était avéré les Autunois doivent une "fière chandelle" aux libérateurs.
Je suis un peu dubitatif sur ce scénario, car, à postériori des combats de la libération de la ville j'ai participé à la surveillance des nombreux prisonniers, en périphérie, avec entre-autres consignes, celle d'éviter le contact avec la population.
Peut-être cette précaution découlait-elle des évènements précédents ?
Voyez donc si vous pouvez obtenir des informations, demande que je me permets d'adresser également à cdg, si sa présence se manifeste... Merci!...
à vous lire...
Très cordialement,
Norodom