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2819 m le combat le plus haut d'europe

Tout ce qui concerne la libération de l'Europe et qui n'est pas développé au sein des sections ci-dessus.
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2819 m le combat le plus haut d'europe

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 19 Jan 2004, 15:38

En réalité le combat le plus haut d’Europe voir même du monde s’est déroulé le 17 février 1945, à 3800,au cols du midi, et opposa des alpins allemands à des éclaireurs skieurs du bataillon du mont blanc

L’assaut du mont froid doit être lui considéré comme la bataille la plus haute d’Europe en effet plusieurs compagnies y furent engagées.

En cet hiver 44-45 les chasseurs alpins rêvent d’en découdre avec l’ennemi, et veulent aller reprendre les sommets qui sont toujours tenus par les forces de l’axe.
Le général Doyen, vétéran de 14-18 décide de s’emparer du plateau du grand mont Cenis, celui-ci ne culmine guère a plus de deux mille mètres, mais pour s’en emparer les chasseurs alpins doivent s’emparer du mont froid, de la pointe de Bellecombe, et du col du petit mont Cenis, ces trois objectifs majeurs sont dévolus au 11ème BCA sous les ordres du capitaine Grand. Le 15ème lui devant s’emparer de la Turra et de l’ouillon des arcellins quand les hommes du 11ème BCA auront atteint leurs objectifs. La 6ème BCA lui restant en réserve.

Les forces de l’axe en présence sont pour les Allemands le IIIième bataillon du 100è régiment de Gerbirgs jäger du major Singer, et pour les Italiens une compagnie de la Fologore.
En cette après midi du 4 avril les hommes de la 4ème compagnie prennent la direction du hameau du Jeu, les hommes marchent durant 4 heures et atteignent le hameau sous des conditions météorologiques extrêmes, il fait moins 20 degrés en ce moi d’avril, à 4 heures du matin les hommes commencent l’ascension du mon Froid. Ils sont armés de pistolets mitrailleurs, de quelques fusils et de grenades, l’armement collectif quant à lui, se résume aux FM 24/29.

La section du lieutenant Faure et du lieutenant Charvet ouvre le premier feu sur le bloc ouest, l’assaut contre le bloc centre est mené par l’adjudant chef Benoit Lizon accompagné du groupe Dap et de plusieurs hommes de l’aspirant Vannier, l’assaut contre le bloc est est mené par la section d’éclaireurs skieurs de la 4ème compagnie du lieutenant Lacabe.

Grâce à l’héroïsme de l’adjudant chef Benoit Lizon le boc centre est rapidement conquis par les alpins, mais reste soumis au feu des blocs est et ouest.
A l’autre extrémité le lieutenant Faure essaie d’obtenir sans combat la reddition du bloc ouest, il y parviendra en début d’après midi.

L’artillerie adverse arrose les postions conquises d’obus de mortier, mais la situation est telle que les projectiles tombent sans distingués ennemis et amis , l’artillerie française répond aux pièces allemandes.

Dans le courant de la journée le capitaine Branche aperçoit le signal par lequel la prise de la pointe de Bellecombe par les alpins .
Mais le bloc est reste tenu par les allemands , au crépuscule la 2ème section part à l’assaut de l’arête , progressent rapidement, mais se replient sous le feu soutenu des défenseurs, ce qui fait enrager le capitaine Blanche qui décide d’un nouvel assaut, mais à minuit ce sont les allemands qui contre attaque, celle-ci est brisée par un tir de barrage de l’artillerie française.
Dans le courant de la nuit profitant du brouillard l’adjudant chef Benoit Lizon accompagné d’une section attaque le flan est, mais les soldats allemands ont abandonné la position laissant derrière eux deux cadavres..

La journée du 6 avril est marquée par un duel d’artillerie notamment sur le bloc ouest et le bloc centre. A la suite d’une erreur ce sont des obus français qui tombent sur les positions tenues par les alpins , deux morts seront à déplorer. Au cours de cette journée les soldats pressentant une contre attaque se terrent, celle-ci intervient à 22heures suivi d’une autre qui sera précédée d’une préparation d’artillerie. L’attaque est brutale , les chasseurs alpins du bloc est n’ont pas vu les assaillants venir, et doivent abandonner la position .A 3 heures du matin les allemands ont réussi à reprendre toute l’arête et commencent à déborder le bloc centre par le nord, les munitions viennent à manquer, néanmoins des renforts sont arrivés (2ème cie 11 BCA et des éléments du 6ème BCA ) qui sont injectés dans les combats du bloc est, mais échoue dans leur contre attaque.

Le capitaine Branche prélève sur le bloc ouest quelques chasseurs pour renforcer le centre, alors que les allemands enchaînent contre attaque sur contre attaque, les munitions sont pratiquement épuisées, les allemands haranguent les français pour se rendre, les FM tirent au coup par coup et certains sont carrément hors d’usage à cause du gel, néanmoins le capitaine Paut réussit à ravitailler les positions, et apporte un message du chef de bataillon qui dit de tenir sans esprit de recul.

Les allemands continuent d’haranguer les français, mais cette fois ce n’est plus le tir d’une arme automatique qui leur répond mais un chant,. En effet les chasseurs de la section de l’aspirant vannier entonnent tous ensembles la Sidi Brahim, tout comme l’on fait leurs aînés pendant la guerre de 14 , les alpins comme transcendé livrent alors une contre attaque ravageuse, les allemands stupéfaits et bousculés commencent à refluer. Le lieutenant Charvet par un mouvement circulaire prend les adversaires par derrière. Les allemands se replient à la faveur du brouillard il est 6 heures du matin en ce 7 avril.

Les combats auront fait 15 morts 15 blessés et trois disparus dans les rangs des alpins.

Le capitaine Branche reçoit à 8 heures du matin un ordre du chef de bataillon relevant sa 4è compagnie par la 2è cie du 11 BCA et par la 4ème cie du 6ème BCA.

Trois jours plus tard, à Saint Pierre d’albigny, le général de gaulle remet lui-même la croix de guerre avec palme à la 4ème compagnie et à sont chef le capitaine Branche.

Le bataillon lui sera cité à l’ordre de l’armée par le général Doyen qui écrit :
« Le 11ème BCA commandé par le capitaine grand, a remporté un succès peut être unique dans l’histoire de l’armée Française des alpes ».


 

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Super Hil...mais le mont Elbrouz ( lol ) ?

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 19 Jan 2004, 20:36

Salut Hil ,
Intéressant ton article , je ne connaissais pas ce combat en haute altitude .
Sais-tu que les Allemands ont revendiqué le combat à plus haute altitude en 1942 , lors de la progression dans le Caucase , où ils se sont emparés du mont Elbrouz après quelques combats ?
Je vais essayer de trouver des détails .
Bye ! :wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 19 Jan 2004, 21:47

Effectivement le mont elbrouz culmine à 5800m, je me souviens d'une photo où l'on voit des allemands au sommet de cette montagne mais des combats ont ils eu lieu à cette altitude, j'en doute pour ma part


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Hit917  Nouveau message 25 Jan 2004, 22:19

Quel était le calibre des canons allemands pour tirer à plus de 2000 m d'altitude?


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 29 Jan 2004, 21:45

voici les pièces d'artillerie que sens large utilisées pour la bataille du mont froid Panzerfaust, de mortiers de 80 légers, qui surclassent les 60 français, et de deux canons de 75 portables en fardeaux, qui surclassent le 37 du 6e B.C.A.. Ces canons d'infanterie de montagne de 75 (env. 400 kg), plus précis que les mortiers, ont une portée de 3600 m contre 2400 pour les mortiers de 80 lourds (env. 60 kg) allemands et français, 1200 pour les mortiers de 80 légers (env. 30 kg) allemands et 1000 pour les mortiers de 60 (env. 20 kg) français.


 

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