Attaque de la préfecture de police, Paris 1944

Merci pour la géolocalisation , je n’ai pas capté, l’endroit ayant bien changé en mal malheureusement ou plutôt il a été Hidalgoïsé , ce char aurait-il pu se traîner du parvis jusqu’ici ?
Il y a un gros kilomètre entre le parvis et l’endroit indiqué ; le témoignage d’en haut parle du boulevard du Palais 200m plus loin et le char n’a pas brûlé mais évacué par son équipage selon ce même témoignage.

Merci pour la géolocalisation , je n’ai pas capté, l’endroit ayant bien changé en mal malheureusement ou plutôt il a été Hidalgoïsé , ce char aurait-il pu se traîner du parvis jusqu’ici ?
Il y a un gros kilomètre entre le parvis et l’endroit indiqué ; le témoignage d’en haut parle du boulevard du Palais 200m plus loin et le char n’a pas brûlé mais évacué par son équipage selon ce même témoignage.

Que ce soit le pavé ou une voie bituminée, c'était presque le pied pour un Panther... sauf l'environnement urbain!
Après, sur route, il consommait 280 litres de carburant/heure - moteur au ralenti, véhicule à l'arrêt, compter 120/150 litres avec un 12 cylindres de 20 litres de cylindrée-. La capacité d'emport en carburant du Panther Ausf. A/G était de 700 litres, soit, à la louche, trois heures d'autonomie, à vitesse de convoi routier (25 km/h).

Si les réservoirs du blindé sont quasiment à sec et, même, si les râteliers sont encore dotés de munitions, à moins d'avoir des intentions personnelles suicidaires solidement ancrées, un équipage raisonnable va vite décider d'évacuer en urgence un blindé immobilisé et tenter de se casser! C'est toujours le cas de nos jours! La survie d'un blindé, vu ses distances d'engagements, tient, avant tout, à sa capacité de mouvements.

Bonjour,

J'ai ressorti mon Paris brûle-t-il? Mais est-ce vraiment une référence car ce livre prend quelques libertés avec la vérité historique.
Concernant l'épisode du Parvis de ND l'après-midi du samedi 19 août il est écrit que s'y trouvaient deux Panther et un Renault d'un type non précisé. Il est cité le nom d'un "Panzer-Gefreiter" Willy Linke du "5e régiment de sécurité" (?). Le récit semble être basé sur son témoignage. Ils tiraient sur la Préfecture de Police et sur des FFI servant une mitrailleuse quai de Montebello. Les tourelles des chars étaient ouvertes. Un FFI ayant réussi à grimper sur la statue de Charlemagne est parvenu à lancer un engin incendiaire dans la tourelle d'un des chars qui c'est mis à brûler. Willy Linke a refermé sa tourelle et le récit s'arrête là.
On retrouvera ce Willy Linke et son Panther le 25 août lors des combats autour du Palais du Luxembourg.

Bonjour,

J'ai ressorti mon Paris brûle-t-il? Mais est-ce vraiment une référence car ce livre prend quelques libertés avec la vérité historique.
Concernant l'épisode du Parvis de ND l'après-midi du samedi 19 août il est écrit que s'y trouvaient deux Panther et un Renault d'un type non précisé. Il est cité le nom d'un "Panzer-Gefreiter" Willy Linke du "5e régiment de sécurité" (?). Le récit semble être basé sur son témoignage. Ils tiraient sur la Préfecture de Police et sur des FFI servant une mitrailleuse quai de Montebello. Les tourelles des chars étaient ouvertes. Un FFI ayant réussi à grimper sur la statue de Charlemagne est parvenu à lancer un engin incendiaire dans la tourelle d'un des chars qui c'est mis à brûler. Willy Linke a refermé sa tourelle et le récit s'arrête là.
On retrouvera ce Willy Linke et son Panther le 25 août lors des combats autour du Palais du Luxembourg.

Comment a été écrit ce livre par Dominique Lapierre et Larry Collins ?

Dominique Lapierre est identifié comme correspondant de guerre, historien, écrivain, journaliste, philanthrope. Il a écrit plusieurs livre avec Larry Collins. Pour écrire leur livre "Paris Brule-t-il ?" Ils ont rencontré des témoins, et des acteurs des évènements de l'époque. On sait qu'ils ont rencontré le Général Von Choltitz qui avait déjà écrit sa version des faits dans un livre. Jusqu'à plus ample informations ce Willy Linke doit faire partie des gens qu'ils auraient rencontré.

A date peu d'historiens sont revenus sur ces faits

[Dog Red]

Dominique Lapierre est identifié comme correspondant de guerre, historien, écrivain, journaliste, philanthrope. Il a écrit plusieurs livre avec Larry Collins.

Aucun des deux ne semble "historien" au sens scientifique du terme.

Ce qui ne veut pas dire que leur travail est à fouler du pied (ils sont une source comme une autre), à nous de jouer le jeu de la discipline historique derrière.
Avec leurs pairs, ils ont produit une littérature que je qualifierais de "journalistique" dans les 30 premières années de l'après-guerre, souvent en interrogeant des vétérans.
Faute de rien c'est un départ, Yvonnick a bien fait de relire le passage consacré aux Panther du parvis de la cathédrale.

Mais si le projectile incendiaire était bien rentré dans le compartiment de combat du Panzer et incendié celui-ci... montrez nous la carcasse calcinée.
Comme dans les meilleurs polars : pas de corps... ...pas de meurtre.

On retrouvera ce Willy Linke et son Panther le 25 août lors des combats autour du Palais du Luxembourg.

Pour ne pas trop tenir l'auditoire en suspens.

Le "Panther de Willy Linke" a eu son "compte réglé" par un coup de bazooka tiré par un Américain rameuté par un lieutenant du 12e Régiment de Cuirassiers.

Si quelqu’un est capable de geolocaliser ce char, je pense que nous aurons une sérieuse piste ( car il n’est pas mentionné), suivant les différentes légendes, on peut se situer entre le Pont Neuf et le pont Notre-Dame ou le quai des célestins.

Bonjour,

Le mantelet du canon semble bien noirci, l'effet d'un cocktail molotov ?

Vous vous souvenez de mon post n°17 et de ces panthers devant la PP et bien grâce à la participation de Gilles Primout responsable du site https://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/ , nous en avons conclu qu’aucun des 19 chars détruits à Paris à la libération n’a sa carcasse sur l’île de la cité et la PP.

Voici ce qu’il dit : « Dans « La 2ème DB dans la Libération de Paris » (Laurent Fournier et Alain Eymard – Histoire de Collections 2010) on peut lire que 19 chars allemands ont été détruits pendant l’insurrection.

Les auteurs les localisent, photos à l’appui, aux Batignolles, à l’Hôtel Majestic, à la Concorde, rue de Rivoli, Jardin des Tuileries, Jardin du Luxembourg, Palais du Sénat, Eglise Saint-Paul et quai des Célestins.

Ils font la distinction entre les chars détruits par la résistance, par la 2ème DB et les chars sabordés par les Allemands.

Aucun aux alentours immédiats de la Préfecture de Police. ».

Concernant la fameuse photo des deux panthers, je pense que nous avons été bernés regardez cette photo

Si quelqu’un au passage est capable de retrouver le nom du film de 1947…..