Post Numéro: 22 de Tomcat 27 Avr 2017, 09:46
Margont a écrit:Je plussoie aussi, Tomcat.
Dans la soirée, la nouvelle parvint enfin au P.C. de Aldringen. C'était une décision pour le moins inattendue : "La poursuite des tirs sur des cibles situées en France est interdite par ordre du Reichsführer SS. Heinrich Himmler" !
Allons bon ! Nous voilà repartis pour un deuxième Haltbehfel !
Un bombardement de la capitale française pouvait avoir des effets très défavorables sur la politique germano-française du moment. "Etant donné l'opposition grandissante de la population à l'égard des destructions causées par les Anglo-Américains, le bombardement de Paris aurait probablement un effet unificateur". Tels étaient les arguments diplomatiques et les raisons politiques qui avaient décidé l' O.K. W (Haut commandement de la Wehrmacht) à intervenir pour infléchir la volonté d' Hitler.
La politique et la diplomatie germano-française, il en reste quoi, à cette date ? Il ne me semble pas qu'il y ait eu encore beaucoup de Français à hésiter sur quel camp choisir en septembre 44 ! Si effet unificateur il y avait, il se faisait dans le sillon des alliés, à fêter ou à attendre impatiemment la Libération. Quelques (et plus si affinités) V2 sur Paris n'auraient sûrement pas changé quoi que ce soit.
Oui je suis assez d'accord avec toi.
L'idée est peut être aussi de ménager les français alors qu'une défaite inévitable se profile, après guerre cela pourra toujours servir...
D'autant plus que le bombardement de Paris n'a absolument aucun intérêt militaire ni stratégique, contrairement au bombardement du port d'Anvers ou l'idée fausse que le bombardement de Londres puisse infléchir la politique anglaise.
En l'occurrence les français n'ont pas vraiment de poids pour influencer la stratégie alliée et les anglo-saxons ont largement montrés que le bombardement des villes françaises n'étaient pas un problème pour eux...