Post Numéro: 72 de Jomaxi 12 Nov 2015, 14:47
schmol80 a écrit:Abbeville est libérée le 3 effectivement mais les polonais sont aux abords Sud de la ville dès le 1 dans la soirée
Après les informations apportées par RoCo sur le photographe, il est assez sûr désormais de la région où elle fut prise sans que cela remettre en question sa légende !
La date du 1 reste parfaitement plausible pour la zone sur la Bresle et la zone sur la Somme entre Picquigny et Pont-Remy sauf qu'il n'y a que la configuration de terrain déjà évoquée qui reste la plus proche de la photo !
Etre "aux abords Sud de la ville dès le 1 dans la soirée" signifie être en reconnaissance du terrain et de l'emplacement des ennemis avant l'attaque. Donc ici pas de prisonniers ni de zones sans tension pour un déplacement sans risques.
Blangy est situé à environ 30 km au sud-ouest d'Abbeville.
Pont-Rémy est situé à environ 10 km au sud-est d'Abbeville.
Picquigny est situé à environ 35 km au sud-est d'Abbeville dans le prolongement de l'axe Abbeville - Pont-Rémy et Picquigny en direction d'Amiens si l'on poursuit le tracé.
Si l'on prend une carte de la région est que l'on dessine une ligne de front de Blangy à Picquigny via Pont-Rémy à la date du 1 septembre 1944.
Sachant que les Polonais sont au abords sud d'Abbeville le 1 septembre au soir en reconnaissance et venant de Blangy le jour même à 30 km de là.
Questions :
Quelles sont les troupes à Pont-Rémy et à Picquigny le 1 septembre 1944 ?
Quelles sont leurs points de départ pour arriver aux 2 villes citées afin de situer leurs axes de progression ?
En général, les prisonniers sont envoyés à l'opposé du front. Dans le cas qui nous occupe, le front se déplace du sud vers le nord, il serait logique que les prisonniers soient envoyés du nord vers le sud soit dans un camps loin des zones de combats soit vers un port pour un embarquement en Angleterre ou aux USA.
Un capitaine Anglais de la Royal Navy à Surcouf : "Vous, Français, vous vous battez pour l’argent – tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! »
Surcouf répondit : "C’est bien vrai Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas. "