Je ne sais pas ce qu'est devenu le lieutenant Karcher, masi en tout cas j'ai internet et google... j'ai tapé "lieutenant Karcher" et le premier site
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/516.html que j'ai pris m'a semblé satisfaisant.... Voilà le copier coller vulgaire...:
Henri Karcher est né le 26 octobre 1908 à Saint-Dié dans les Vosges. Son père, le capitaine Louis Karcher, a été tué au combat en août 1914.
Après son Baccalauréat, il s'inscrit à la Faculté de Médecine. Docteur en Médecine, il est chirurgien assistant d'un professeur de la Faculté de Médecine de Paris.
Bien que réformé définitif en 1938 pour une maladie contractée dans l'exercice de sa profession, il n'hésite pas à s'engager comme volontaire au 24ème Régiment d'Infanterie en septembre 1939. Rapidement promu caporal, il est admis dans un peloton d'élèves sous-officiers. Au moment du cessez-le-feu, il est adjudant et replié avec son unité dans la région de Bordeaux.
Refusant la défaite, le 24 juin, de Saint-Jean-de-Luz, il embarque pour l'Angleterre en se camouflant sous une fausse identité polonaise, entraînant avec lui plusieurs camarades.
Engagé aux Forces Françaises Libres, Henri Karcher refuse d'être affecté au Service de Santé et, avec le grade de sergent, prend part à l'expédition de Dakar.
Henri Karcher
Rapidement promu aspirant, il est affecté au Bataillon de Marche n° 1 sous les ordres du commandant Delange et participe à la campagne du Gabon en novembre 1940.
Promu sous-lieutenant, il combat en Syrie en juin 1941, prenant le commandement d'une compagnie dont le chef a été abattu par l'ennemi ; lui-même est grièvement blessé par balle peu après, le 15 juin 1941 au Djebel El Kelb.
Malgré la guérison imparfaite de sa blessure, il est affecté au Bataillon de Marche n°5 (BM 5), de la 1ère Division Française Libre, avec lequel il participe à la campagne de Libye et notamment aux combats d'El Alamein en octobre 1942.
De nouveau hospitalisé en Algérie, le lieutenant Karcher rejoint la 2ème DB du général Leclerc en mai 1944 en Angleterre. Il sert alors en qualité d'officier adjoint au capitaine commandant la 3ème Compagnie du Régiment de Marche du Tchad.
Il débarque avec son unité, le 1er août 1944 en Normandie. Très rapidement, le 11 août, il est blessé à nouveau au combat à Doucelles par des éclats de grenade. Il refuse de se laisser évacuer.
Chargé avec sa section, le 25 août 1944, de prendre l'Hôtel Meurice, Q.G. du général von Choltitz, commandant la Place de Paris, il prend le commandement du détachement après la blessure du capitaine Branet ; il entraîne ses hommes à l'assaut tout le long de la rue de Rivoli et dans les jardins des Tuileries, sous le feu des mitrailleuses et des chars qui défendent l'Hôtel. Il pénètre le premier dans le hall après avoir personnellement abattu un mitrailleur allemand. Il fait prisonnier la garnison comprenant une soixantaine d'officiers d'Etat-major et une centaine d'hommes. Il se porte ensuite immédiatement dans le bureau du général von Choltitz qui lui remet ses armes.
En septembre 1944, Henri Karcher est affecté au Gouvernement Militaire de Paris en qualité d'aide de camp du général Koenig.
Le 17 novembre 1945 le général de Gaulle lui décerne la Croix de la Libération.
Démobilisé, il reprend ses activités chirurgicales à Paris.
Député UNR de Paris de 1958 à 1962, puis Député de la Moselle de 1962 à 1967, Henri Karcher est Vice-président de l'Assemblée nationale de 1962 à 1964.
Egalement Conseiller général du canton de Sarrebourg de 1962 à 1967, il exerce ensuite, jusqu'en 1979, les fonctions d'expert auprès de la Cour d'Appel de Paris et est Vice-président de l'Association des Français Libres.
Henri Karcher est décédé le 31 juillet 1983 à Sarrebourg (Moselle). Il a été inhumé à Abreschviller en Moselle.
• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
• Croix de Guerre 39/45 (3 citations)
• Médaille de la Résistance
• Médaille des Blessés
• Croix du Combattant 39/45
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Médaille Coloniale
Voila les autres peuvent t'apporter les anecdotes non citées mais essayons de faire un effort...
:wink: