Aujourd'hui 22 Août 2011, déjà 67 ans que Béziers célèbre sa libération, le jour où l'envahisseur nazi a quitté la ville, au terme de combats épiques avec la résistance. Chaque Année la fête est toujours très suivie, preuve de l'émotion que suscite, aujourd'hui encore, le prix payé par nos anciens pour nous rendre notre liberté.
Cette année encore, ce 67° anniversaire sera jumelé avec la fête du quartier du faubourg. Avec un programme dense, pas seulement marqué par les cérémonies même si celles-ci ouvrent le programme.
A 16 heures, rassemblement devant l'hôtel de ville des délégations des anciens combattants pour les dépots de gerbes au monument de la Jague, à la plaque de la gare du midi et à la stèle Fougassier. A 17 heures, au plateau des poètes, cérémonie devant la stèle à la mémoire des victimes civiles tuées par les troupes allemandes. A l'issue, une apéritif sera offert par la ville de Béziers à la maison du Combattant, rue montmorency à béziers.
Puis la fête du Faubourg prendra le relais. A 18 heures, messe en occitan à la paroisse Saint-Jude organisée par le groupement du faubourg. A 19 heures, dépots des gerbes au monument aux morts de Saint Jude. A 19h30, allocutions de bienvenue dans le jardin Emile-Aïn. A 20 heures, apéritif musical offert par la ville de Béziers. A 20h30, repas. A 22h30, spectacle pyrotechnique tiré du Pont Vieux, visible du Jardin Emile-Aïn et du Pont Neuf. Un grand bal musette viendra clore les festivités.
Le Combat de la Libération de Béziers :
le 20 août 1944, l'armée allemande remonte les allées Paul Riquet pour emprunter l'avenue Clemenceau. Sans doute, les soldats se meprennent-ils sur l'attitude des Biterrois et font feu sur la foule. il y aura plusieurs tués et blessés. Fernand Pagès, venant de l'Aveyron, est à la tête d'une vingtaine d'hommes des Corps Francs (CFL) quand il décide le 22 août en début d'après-midi par esprit de vengeance, d'affronter les allemands. A la suite d'une erreur d'itinéraire, un convoi allemand se dirigeant vers Montpellier emprunte l'avenue de Bédarieux. Conscients d'avoir commis une erreur de route, les Allemands prennent alors la rue Argence pour rejoindre la Route de Pézenas. Sur le boulevard Mistral avec ses équipes, Dessene est prévenu. Il décide de riposter en attaquant ces troupes sur le flanc. Ils entrent dans la Gare du Nord et attaquent à la grenade le camion, répandant la mort côté allemand. Plus tard, Francis Jouvin alias 'Capitaine Cabrol", devait s'emparer de la mairie de la ville de Béziers. Le groupe Arnal, vers 17h, venant en renfort de l'équipe Grandidier, pris part à l'attaque d'un autre convoi allemand au Capiscol. Béziers était libérée.