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Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 06:41
de Jumbo
Bon je vais préciser mes dires car apparemment ce n'est pas clair pour tout le monde, je ne pense pas que CDG était arriviste. Il avait une vue précise et à long terme de ce qu'il voulait pour la nation, lui!

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 07:06
de Pierre.S
Je croyais que c'était grâce au général Magli que la Corse s'était libérée , Giraud a pris le train en marche.

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 07:31
de huck
Jumbo a écrit:Huck, c'est vrai que les alliés, en fait Roosevelt, voulait remplacer De Gaulle par Giraud. Mais je pense difficile de comparer les 2.
Leurs visions à court, moyen et long termes étaient totalement différentes. Il n'y a eu la France libre que parce que CDG était à Londres.
Il me semble que l'un des 2 pourrait être targué d'arriviste, pas l'autre...mais ce n'est qu'un avis personnel!

Je ne veux pas comparer les deux. C'était juste que je l'ai pris pour illustrer qu'aux yeux des alliés, la légitimité qu'en ont fait les français n'était absolument pas évidente.

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 07:48
de huck
Il y a quelque chose d'assez incroyable avec de Gaulle, c'est que les chefs de la Résistance, qui ne l'avait pas attendu pour bâtir un réseau, qui ne voulait pas se faire récupérer par ce général "bien au chaud à Londres", et qui avaient des conditions, lorsqu'il se rendent à Londres pour le rencontrer, tombent sous le charme de l'homme et en font leur chef. Cet homme avait un pouvoir de persuasion (je dirai même de séduction, voire d'envoutement) assez exceptionnel. Bien sûr, Jean Moulin avait bien préparé le terrain, mais tout de même, ça laisse songeur. ;)

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 08:49
de JARDIN DAVID
Etayer, faut étayer ... Daniel veut dire: GIRAUD n'a pas mendié l'approbation de DE GAULLE.
Je ne suis pas un fan de GIRAUD (cf sa rencontre avec Paul DUNGLER).

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 12:43
de Daniel Laurent
JARDIN DAVID a écrit:Daniel veut dire: GIRAUD n'a pas mendié l'approbation de DE GAULLE.

Pas du tout !
La France est en guerre et voila un général qui lance une opération sans avoir obtenu l'autorisation de son gouvernement.
Il ne s'agit pas de "mendier" mais de faire preuve de la discipline qui fait la force des armées.

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 25 Mar 2011, 14:07
de Jumbo
huck a écrit:Il y a quelque chose d'assez incroyable avec de Gaulle, c'est que les chefs de la Résistance, qui ne l'avait pas attendu pour bâtir un réseau, qui ne voulait pas se faire récupérer par ce général "bien au chaud à Londres", et qui avaient des conditions, lorsqu'il se rendent à Londres pour le rencontrer, tombent sous le charme de l'homme et en font leur chef. Cet homme avait un pouvoir de persuasion (je dirai même de séduction, voire d'envoutement) assez exceptionnel. Bien sûr, Jean Moulin avait bien préparé le terrain, mais tout de même, ça laisse songeur. ;)

N'oublions pas qu'en plus de son pouvoir de persuasion évident, c'est par et grâce à lui que Londres arme et finance les réseaux. Cela peut-être un argument supplémentaire au raliement qui n'a pas toujours été un long fleuve tranquille (merci jean Moulin)

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 30 Mar 2011, 20:01
de huck
Jumbo a écrit:
huck a écrit:Il y a quelque chose d'assez incroyable avec de Gaulle, c'est que les chefs de la Résistance, qui ne l'avait pas attendu pour bâtir un réseau, qui ne voulait pas se faire récupérer par ce général "bien au chaud à Londres", et qui avaient des conditions, lorsqu'il se rendent à Londres pour le rencontrer, tombent sous le charme de l'homme et en font leur chef. Cet homme avait un pouvoir de persuasion (je dirai même de séduction, voire d'envoutement) assez exceptionnel. Bien sûr, Jean Moulin avait bien préparé le terrain, mais tout de même, ça laisse songeur. ;)

N'oublions pas qu'en plus de son pouvoir de persuasion évident, c'est par et grâce à lui que Londres arme et finance les réseaux. Cela peut-être un argument supplémentaire au raliement qui n'a pas toujours été un long fleuve tranquille (merci jean Moulin)

Pas tout à fait d'accord. Les réseaux se sont structurés, et financés sans de Gaulle. Dès 1940, différentes structures se mettent en place avec le soutient de services de renseignements étrangers. Par exemple, le réseau du musée de l'homme est soutenu, semble t-il, par l'Intelligence Service (comme ce sont des services secrets, leurs services restent le plus secret possible, même pour les membres du réseau. Très peu était au courant de qui finançait et bien sûr on ne posait pas de question, par sûreté).
De Gaulle a surtout permis de mettre un peu plus de cohérence et d'efficacité dans les différents réseaux, surtout en zone libre, mais je pense que sans de Gaulle, ils auraient été tout autant armé et financé par les alliés.

Re: De Gaulle et le rôle de la résistance, à la libération

Nouveau messagePosté: 10 Avr 2011, 22:40
de Barbu
Bonsoir. Je pense que les deux composantes militaires ont servies De Gaulle: la France libre (juqu'en 1942, puisqu'après le débarquement en AFN c'est devenu la France Combattante) lui sert à être présent à la signature des armistices comme composante des forces alliées; la Résistance lui servira comme tremplin politique pour démontrer sa légitimité de président du gouvernement provisoire de la République (discours de Bayeux). Mais les grands chefs ont ceci de commun: l'ingratitude pour ceux dont ils se sont servis: ce sera, au moment du débarquement la stupéfaction des responsables de la Résistance de constater que l'un des deux responsables de réseaux membre du GPRF avait été débarqué. Puis après le voyage houleux de septembre 1944, le constat, effectivement, que le rôle des résistants qui ne s'étaient pas engagés dans l'armée devait se résoudre à celui d'anciens combattants justes bon à déposer des gerbes aux monuments aux morts, d'où une certaine colère, et un ressentiment non moins certain.Amitiés. Bernard