je vous propose l'histoire de la Libération d'Angers.
Dans la nuit du 04 au 05 août 1944, les premières unités de l'armée du Général PATTON, la 5ème Division d'Infanterie, pénètrent en Anjou par le nord ouest, à hauteur de Pouencé, puis Segré.
Le 07 août, ils stationnent à Saint Jean de Linières
L'Armée Américaine est aux portes d'Angers, pour éviter de lourdes pertes, le commandement allié, avait décidé de bombarder massivement la ville, ce qui aurait entrainé sa destruction, ainsi que la mort, pour de nombreux habitants.
Grace aux Lieutenant-Colonel EYNAUD DU FAY et à l'ensemble de la résistance militaire de la région d'Angers, ce bombardement est annulé. Les alliés furent conduis par plusieurs jeunes résistants à Prunier, où ils trouvèrent intact le pont du Petit Anjou. Les américains décident alors de contourner la ville par le sud, pour prendre les occupants à revers.
Au soir du 08 août, le pont est sous leur contrôle. Ils le franchissent le lendemain, à la hauteur de Sainte Gemmes sur Loire, où éclatent de violents combats qui dureront la journée entière.
Les allemands poursuivent la lutte pendant la nuit du 09 au 10 août sur la rive droite de la Maine, puis sous la poussée américaine se replient sur la rive gauche, et font sauter les trois ponts sur la Maine. Le 10 août le quartier de la Doutre est pratiquement libéré. vers 14 heures, des Américains et des FFI franchissent la Maine sur des barques.
Vers 17 heures, seule une mitrailleuse reste en action au niveau du pont de la Basse-Chaine, pendant une heure, elle va se faire entendre, puis c'est le silence !!! les américains prennent posséssion de la ville, en traversant le pont de la Basse-Chaine, d'autre unitées arrivent de la gare.
Aux alentous de 19 heures, la population d'Angers commence à sortir dans les rues, et les drapeaus tricolores apparaissent aux fenêtres des maisons et immeubles.
Angers est libéré, Le 10 août 1944.
L'armée américaine continuera sa progression le long du fleuve, mais sans le traverser. Il faudra attendre le 29 août 1944 pour que le sud de l'Anjou soit libéré, avec l'ordre de repli général de l'armée allemand.
Michel