Forum Le Monde en Guerre

Je pense que les soldats allemands comme tous les soldats du monde quand ils sont en territoire ennemi, avec des attentats et vous fusillées par ennemis sans uniforme, porte une forme de tension et peur qu'il se se débonde avec l'agressivita, cela est par exemple arrivé aux occidentaux en Irak ou à l'Afghanistan dans ces ans. Si ces instincts ne sont pas contrôlés des supérieurs et des hommes politique, il peut créer je donne aux civils, si puis comme dans le cas des Allemands ils étaient assujettis aux commandements à un commandement politique et servir criminel qu'il poussait les soldats vers le massacre de civils, ils peuvent transformer citoyens communs en assassins et bourreaux de pauvres gens. Aussi les pilotes anglais et américains sont à mettre sur le même étage des Allemands, peut-être eux ne voyaient pas les civils morts, mais ils savaient très bien qu'ils n'avaient pas aucune possibilité de centrer les objectifs de manière directe, mais ils avaient besoin de détruire une ville entière pour obtenir leurs objectifs, il y a à demander si ils se rendaient compte quand ils faisaient tomber quelque tonne de bombes qu'elles seraient de certaines chutes sur les maisons des civils.

Sur un plan technique c'est vrai : fusiller des civils ou bombarder une ville c'est la même chose, seule la distance change.

Ce qui change dans le cas de l'armée nazie (et non allemande, c'est différent), c'est la culture du crime de guerre volontaire qui s'y développe, et la volonté exterminatrice. Les Alliés cherchent à démoraliser la population allemande en bombardant volontairement des civils, c'est un fait. Mais ils n'ont pas la volonté d'éradiquer la "race" allemande. Chez les nazis, les ordres sont clairs : on cherche l'extermination de tout ce qui ne rentre pas dans le moule. Là on n'est plus dans la pure nécessité militaire, on est dans le crime organisé, planifié et partagé par l'ensemble de l'armée.
Là où tous les soldats se retrouvent, c'est que dans une armée moderne, le terme "non" n'existe pas dans le vocabulaire du soldat. Il doit obéir, pas réfléchir. Le schnaps est là pour l'aider si besoin...

Bonjour,

Signal a écrit:Sur un plan technique c'est vrai : fusiller des civils ou bombarder une ville c'est la même chose, seule la distance change.

Pour moi ce n'est pas la même chose. Fusiller des civils est un crime. Le pilote qui largue ses bombes peut espérer que la population au-dessous a pu se réfugier dans des abris.

D'où mon paragraphe sur la spécificité des crimes nazis. Mais quand on lâche un instrument de mort, bombe ou balle, sur quelqu'un, il y a de fortes chances qu'il meurt. Donc techniquement c'est pareil, mais uniquement sur ce plan là. Après l'intention qui est derrière c'est une autre affaire, c'est là que se place la remarque sur la spécificité nazie.
A force vous me connaissez, même si j'ai parfois tendance à faire vibrer les cordes qui font mal, vous savez tous que ce n'est pas moi qui vais dire que les Alliés sont coupables de crimes de guerre

FredSmith a écrit:Signal,

C'est que la commémoration relève plus de la mémoire que de l'Histoire. Elle n'a pas pour but d'expliquer. Elle marque.

Je respecte ton besoin d'expliquer. Mais il ne faut pas s'en prendre à la commémoration, dont ce n'est pas le but. Il faut plutôt, selon moi, s'en prendre à l'idée qu'un tel geste suffit.

Frédéric

bonjour,

j'accompagne depuis des années, d'anciens résistants , notamment en Slovaquie, à des commémorations.
il n'est pas question pour eux d'y renoncer,( bien qu'une commémoration puisse avoir une valeur pédagogique ).



quand l'Anacr, emmène des scolaires au Struthof ou à la clairière des Fusillés , quand Lucie Aubrac ou Raymond Aubrac aujourd'hui vont dans les écoles,là ils font un travail pédagogique.

en tout cas j'aime me promener dans Paris et m'arrêter devant une plaque, même si je ne connais pas du tout qui est mort à cet endroit.