Bonjour
J'ai récemment fait un nouveau séjour à Londres... et, de l'oeuvre mortelle de Martin Allen, exploré surtout le deuxième produit, sur Rudolf Hess.
Je constate que le sérieux ne prévaut toujours pas dans le traitement de cette affaire par la direction des archives.
Voyez le dernier billet mis en ligne :
http://www.nationalarchives.gov.uk/foi/ ... geries.htmCette réponse à un citoyen est contradictoire avec une mention qu'on trouve dans deux cartons, FO 188/460 et BT 64/397. 5 documents dans le premier, un dans le second, utilisés par Allen dans le livre sur Himmler mais non point dans le chapitre sur sa mort, sont l'objet d'un avertissement en tant que "forgeries vraisemblables, non testées". "Les National Archives ont décidé de leur inauthenticité à partir de leurs similitudes avec des documents dont la fausseté a été prouvée : ils présentent des particularités similaires dans le formatage, la datation et le style." Du coup, les pièces sont laissées à leur place (rappel : pour les faux expertisés comme tels, on a fait une cote spéciale !) et un feuillet d'avertissement met en garde le visiteur, de la façon la plus générale, sur le fait que "les documents conservés ne sont pas nécessairement authentiques".
Comme si les faussaires n'allaient pas, justement, imiter au maximum le formatage, la datation et le style des pièces authentiques !
Une telle prudence est efficace pour se couvrir, mais l'éthique professionnelle, et le point d'honneur que devraient mettre les archivistes à traquer les faux, souffrent !