Le but n'est pas de collectionner les récits d'épuration mais par des exemples mettre en évidence en quoi les récits diffèrent du modèle qui s'est imposé dans les récits:
Une épuration justifiée et dont les excès doivent être imputés à la "populace hystérique" et à des éléments "incontrôlés" de la Résistance et commis dans l'ambiance de tension Psychologique particulière des jours de la Libération.
Les analyses statistiques du déroulement de l'épuration en Bretagne ont été réalisées décrivent une violence
qui atteint son intensité maximum au moment de la Libération,
inégalement appliquée sur le territoire,
assez rapidement reprise en main les autorités légales.
Une épuration qui ne représente pas une excessive violence en comparaison de la répression durant l'Occupation et le nombre de victimes dû à la guerre.
Factuellement cette analyse des chiffres de l'épuration est juste et façonne l'Histoire. Cependant elle ne correspond pas au ressenti là où elle s'est produite, tant du côté des Résistants que de ceux qui ont été touchés par l'Epuration ou les témoins. Les uns reprochant une Justice qui s'est montrée trop clémente dans les prétoire en 1945, les autres une justice en décalage avec les faits qui pouvaient être reprochés, enfin des témoins de l'épuration sauvage choqués par une violence inadmissible et inconditionnellement justifiée par les Associations d'Anciens Résistants (il est certain que les témoins directs de faits jugent probablement l'Epuration en entier à l'aune de ce qu'ils ont vu). Tout cela s'est fait sur une somme de non-dits, des raisons non avouées d'ordre privé comme politique. Un silence qui s'est prolongé et à cristallisé les positions des uns et des autres.
Contrairement au souvenir qu'elles ont laissées, les tontes de femmes à la Libération n'étaient pas des actions spontanées de la population. Il n'a pas été mis en évidence que des ordres spécifiques aient été donnés à haut niveau. Cependant les premières actions de ce genres eurent lieu de manière organisée par des organisations de Résistance avant le Débarquement, dès avril 1944. Ces opérations faisaient partie d'un ensemble d'action destinés à créer un sentiment d'insécurité dans les milieux de la Collaboration et vichyste, et la population en général au même titre que des assassinats de Collaborateurs, de responsables politiques ou représentants de l'Etat français.
Cette pratique s'est généralisée au moment de la Libération. Il s'agissait d'initiatives locales venues des Résistants mais aussi comme dans les Côtes du Nord, une pratique revendiquées
par les responsables de la Résistance (Affichage à l'avance de listes de femmes à tondre, de photos) que l'on pourrait assimiler à une gestion des populations par la terreur. S'il a pu s'agir d'un moyen supplémentaire d'humiliation, c'était aussi un moyen de réprimer des comportements jugés "immoraux" mais ne constituant pas des délits. Au fur et à mesure de la reprise en main du pouvoir politique par les nouvelles autorités, celles-ci ont éprouvé le besoin de faire cesser ces pratiques dans la mesure où elles constituaient une concurrence dans l'exercice de l'autorité.
Cependant le pli était pris, donnant l'occasion à des exactions dans des lieux par forcement les plus en prise avec la Collaboration (Il y a eu des cas à l'Ile de Sein, Ile/Ville Compagnon de la Libération, comme quoi nul n'est parfait) ou très tardifs (Un cas à Redon ou la maîtresse d'un Lieutenant FFI, ancienne ami d'un Allemand a été tondue longtemps après la Libération)
Une épuration justifiée et dont les excès doivent être imputés à la "populace hystérique" et à des éléments "incontrôlés" de la Résistance et commis dans l'ambiance de tension Psychologique particulière des jours de la Libération.
Les analyses statistiques du déroulement de l'épuration en Bretagne ont été réalisées décrivent une violence
qui atteint son intensité maximum au moment de la Libération,
inégalement appliquée sur le territoire,
assez rapidement reprise en main les autorités légales.
Une épuration qui ne représente pas une excessive violence en comparaison de la répression durant l'Occupation et le nombre de victimes dû à la guerre.
Factuellement cette analyse des chiffres de l'épuration est juste et façonne l'Histoire. Cependant elle ne correspond pas au ressenti là où elle s'est produite, tant du côté des Résistants que de ceux qui ont été touchés par l'Epuration ou les témoins. Les uns reprochant une Justice qui s'est montrée trop clémente dans les prétoire en 1945, les autres une justice en décalage avec les faits qui pouvaient être reprochés, enfin des témoins de l'épuration sauvage choqués par une violence inadmissible et inconditionnellement justifiée par les Associations d'Anciens Résistants (il est certain que les témoins directs de faits jugent probablement l'Epuration en entier à l'aune de ce qu'ils ont vu). Tout cela s'est fait sur une somme de non-dits, des raisons non avouées d'ordre privé comme politique. Un silence qui s'est prolongé et à cristallisé les positions des uns et des autres.
Contrairement au souvenir qu'elles ont laissées, les tontes de femmes à la Libération n'étaient pas des actions spontanées de la population. Il n'a pas été mis en évidence que des ordres spécifiques aient été donnés à haut niveau. Cependant les premières actions de ce genres eurent lieu de manière organisée par des organisations de Résistance avant le Débarquement, dès avril 1944. Ces opérations faisaient partie d'un ensemble d'action destinés à créer un sentiment d'insécurité dans les milieux de la Collaboration et vichyste, et la population en général au même titre que des assassinats de Collaborateurs, de responsables politiques ou représentants de l'Etat français.
Cette pratique s'est généralisée au moment de la Libération. Il s'agissait d'initiatives locales venues des Résistants mais aussi comme dans les Côtes du Nord, une pratique revendiquées
par les responsables de la Résistance (Affichage à l'avance de listes de femmes à tondre, de photos) que l'on pourrait assimiler à une gestion des populations par la terreur. S'il a pu s'agir d'un moyen supplémentaire d'humiliation, c'était aussi un moyen de réprimer des comportements jugés "immoraux" mais ne constituant pas des délits. Au fur et à mesure de la reprise en main du pouvoir politique par les nouvelles autorités, celles-ci ont éprouvé le besoin de faire cesser ces pratiques dans la mesure où elles constituaient une concurrence dans l'exercice de l'autorité.
Cependant le pli était pris, donnant l'occasion à des exactions dans des lieux par forcement les plus en prise avec la Collaboration (Il y a eu des cas à l'Ile de Sein, Ile/Ville Compagnon de la Libération, comme quoi nul n'est parfait) ou très tardifs (Un cas à Redon ou la maîtresse d'un Lieutenant FFI, ancienne ami d'un Allemand a été tondue longtemps après la Libération)