Wehrmacht 1940 : la Lutwaffe et ses uniformes

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Même chose que pour la Heer : on fait synthétique pour commencer ....

Présentation très générale des uniformes, insignes de grades couleurs d'arme et quelques insignes de spécialité
de la Luftwaffe au début de la guerre :

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Merci à Loïc Charpentier pour cette planche !

Une représentation des uniformes :

1- d'un pilote.
2 - d'un sous-officier spécialiste.
3 - d'un parachutiste.
4- d'un général;
5 - d'un officier supérieur (le dessinateur s'est amusé à lui faire la tête de Galland, quel farceur !).

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Les uniformes des mécaniciens de la Luftwaffe n'étant pas très prestigieux, ils sont rarement illustrés.
Le regretté Mike Chappell, dans l'Osprey de R. F. Stedman consacré aux équipages et au personnel au sol de la Luftwaffe en propose l'interprétation suivante (figure 1 dans cette planche) :

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Un bleu de mécano noir ou gris très foncé (donc, un bleu pas bleu...) avec simplement des insignes de grade.
J'imagine qu'il doit se décolorer au lavage et foncer au contact des diverses huiles, cambouis et autres liquides salissants
qu'on rencontre là où il y a des moteurs.

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Autre variante, ici en haut de la colonne de droite (ou à droite de la rangée du haut, comme on veut). La source est un document sur les Forces armées allemandes, publié par l'Armée US, presque à la fin de la guerre ; les liserés de sous-officier figurent au col du bleu -c'est documenté par ailleurs.

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luft ground crew.jpg

Un bleu de mécano noir ou gris très foncé (donc, un bleu pas bleu...) avec simplement des insignes de grade.
J'imagine qu'il doit se décolorer au lavage et foncer au contact des diverses huiles, cambouis et autres liquides salissants
qu'on rencontre là où il y a des moteurs.

Surprenant cet uniforme au centre de la planche, il correspond à ce que l'on verra un peu plus tard avec ses poches, son agencement réfléchi on est loin des clichés que l'on voit dans les films où les pilotes ont des vareuses et un chemise plus un blouson .

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Je ne reprends pas les explications que j'ai déjà données sur ces planches de Knötel junior.
Je donne celle sur la Luftwaffe et traduis les légendes (de la gauche vers la droite).

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1 - Caporal-chef du personnel volant.
2- Officier attaché au Ministère de l'Air en grande tenue de soirée.
3 - Officier du personnel volant en vareuse de vol, portant l'insigne de l'officier de service (je dirais "officier de jour" ; ça traduit "Offizier vom Dienst". Les germanistes chevronnés, un avis ?).
4 - Soldat de l'artillerie AA.
5 - Général en veste croisée.
6 - Major de l'EM général en tenue de parade (les bandes écarlates au pantalon - familièrement surnommées "bandes d'autoroute" dans l'Armée française - désignent un officier d'EM).
7- Caporal des transmissions en tenue de service.
8 - Sous-officier de l'Artillerie AA en tenue de sortie avec manteau.
9 - Musicien de l'Armée de l'air.

Là encore, tout cela va évoluer : le baudrier disparaitra ainsi que les bottes fermant avec des brides. La grande tenue de soirée ne sera plus guère portée (sauf dans Unglorious Basterds !)

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Tenue de vol du début de la guerre :

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https://www.ebay.de/itm/115499304795?ha ... R9LT2bDXYA

3 - Officier du personnel volant en vareuse de vol, portant l'insigne de l'officier de service (je dirais "officier de jour" ; ça traduit "Offizier vom Dienst". Les germanistes chevronnés, un avis ?).

Avec 18 mois de retard et sans prétendre être un "germaniste chevronné", je confirme! Il s'agit bien d'un officier volant en service de jour et de nuit. C'est un "truc" pratiqué, depuis la nuit des temps, par toutes les armées "encasernées". Durant 24H00 - généralement de 8H00 du matin au lendemain, même heure -, un officier subalterne lieutenant ou capitaine est de service.

En réalité, le service se résume, en semaine, à la période du "débauchage" du personnel (de 17H00 à 08H00, le lendemain) , tandis que le WE (samedi, dimanche et jour férié), il est effectivement de 24H00. Durant ce temps, l'officier de service est sensé être le seul représentant officiel de l'autorité de l'officier supérieur, commandant en titre du régiment ou de l'escadrille. C'est un "exercice d'entrainement" afin de les accoutumer à la gestion quotidienne d'un commandement, dans la perspective de leur promotion future. Seule limite, dans l'exercice de leur autorité déléguée ponctuelle, un évènement grave ou une situation d'urgence nécessitant l'intervention du "Pacha" en titre!

Pour beaucoup d'entre vous, "Pépère" radote aimablement, mais il s'avère que nous avons, désormais, de jeunes membres, souvent, peu fait, des usages militaires.

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Si tout le monde n'avait pas l'air aussi hilare, je dirais qu'on voit le faisant fonction de caporal de semaine et l'adjudant de compagnie (Der Spieß) conduire au bloc quelque indiscipliné de la Luftwaffe.

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Si tout le monde n'avait pas l'air aussi hilare, je dirais qu'on voit le faisant fonction de caporal de semaine et l'adjudant de compagnie (Der Spieß) conduire au bloc quelque indiscipliné de la Luftwaffe.

Cà sent fortement ce qu'on appelle dans l'armée française "l'arrêt simple", le "condamné" se contentant, le plus souvent, de roupiller moins d'une semaine (en théorie, 8 jours!), en cellule, uniquement en dehors de ses heures de service et des repas. En gros, cette punition d'arrêt simple s'effectue, au pire, entre le dimanche soir et le samedi matin. Sinon, par expérience personnelle, le "puni" est nettement moins souriant dans le cadre de l'exécution d'un "arrêt de rigueur", car, s'il n'est pas sous-officier, il est bon pour se cogner 15 jours de cellule, 24H00 sur 24H00! Au-delà de 15 jours d'arrêt de rigueur, dans l'armée française, en temps de paix, çà basculait direct sous le coup de la justice militaire (hors unité) et çà débouchait sur des "arrêts de forteresse", qui, eux, expédiaient l'intéressé directement dans une prison militaire... et, là, le "sourire" n'était plus de mise!

Sauf constat d'une faute excessive, débouchant sur un "arrêt de rigueur", le "dosage punitif militaire" n'inflige des "arrêts de rigueur" qu'après l'exécution d'une peine "d'arrêt simple" récente - par exemple, pour le même motif, dans un délai de trois mois. De mon temps, la répétition un peu trop "rapide" d'un retard à l'appel matinal ou lors du franchissement après l'heure de l'Aubette, pouvait allègrement, dans "La Royale", déboucher sur "15 jours d'arrêt de rigueur", après "8 jours d'arrêt simple", pour le même motif, y compris pour un officier-marinier

La Wehrmacht n'était pas d'une tendresse particulière vis-à-vis des infractions à la discipline et sachant qu'on est en temps de guerre, le sourire du "puni", avec sa couverture sous le bras, et de son escorte révèle que l'infraction et la peine infligée ne portaient pas sérieusement à conséquence.

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Pour beaucoup d'entre vous, "Pépère" radote aimablement, mais il s'avère que nous avons, désormais, de jeunes membres, souvent, peu fait, des usages militaires.

Continue Loïc !
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