Forum Le Monde en Guerre

Bonsoir Isabelle,
Voici un lien vers le mode d'emploi :
viewtopic.php?f=29&t=23218
Bien amicalement
Prosper

Re-envoi de la photo, effectivement trop grande dans sa V1. Désolée.

Cordialement

Bonjour,

Il s'agit d'un soldat du 1er Régiment de Zouaves pendant l'entre-deux guerres, probablement années trente.
La fourragère est celle de la Médaille Militaire.
La vareuse et le ceinturon-baudrier sont presque certainement un prêt du photographe.
La photo n'a pas forcément été prise en Afrique car certains éléments étaient basés en métropole (Albi pour le 1er RZ).
Il n'y a pas un nom de photographe quelque part sur la photo?

Trop fort !
Non, pas de nom de photographe, la photo est imprimée sur carte postale comme cela se faisait souvent et "soigneusement" découpée en ovale et collée dans un album...
Sauriez-vous m'expliquer comment un p'tit gars de la Charente peut se retrouver zouave ?

Merci beaucoup

imerlet a écrit:Sauriez-vous m'expliquer comment un p'tit gars de la Charente peut se retrouver zouave ?

Le hasard des affectations en fonction des besoins à un moment donné.
Si, avant la guerre 14-18, les conscrits effectuaient leur service militaire majoritairement (mais pas exclusivement) dans un régiment caserné dans leur région il n'en était plus de même après.
Et, je le répète, tous les Zouaves n'étaient pas en AFN.

Dernière question : On peut obtenir un médaille militaire hors fait en temps de conflit ?

imerlet a écrit:Dernière question : On peut obtenir un médaille militaire hors fait en temps de conflit ?

C'est une fourragére, c'est à dire qu'elle a été attribuée à l'unité (régiment zouaves), non à titre individuel.

Sur le reste, je plussoie à l'identification de Brehon. On pourrait pinailler car le fond de la patte qui semble rouge ce qui n'est pas réglementaire pour un zouave, mais c'est sans doute juste un procédé photogénique. Sur la photo on voit que la patte de col côté droit n'est pas correctement attachée, le photographe avait plusieurs pattes pour répondre aux demandes de sa clientèle et les plaçait temporairement sur une belle vareuse type officier avec baudrier et fourragére (apparemment correcte). Ce qu'il porte sur la tête n'est pas un calot mais une chéchia bien rouge (plutôt garance). Dater la photo est plus hasardeux, entre deux guerres bien sûr, l'uniforme est caractéristique du début des années 20 mais le visage glabre de l'homme, la luminosité de la photo me font plutôt penser aux années 30, mais pas trop près de 39.

Dans ce cas, la fourragère n'est pas une décoration individuelle.
C'est le régiment qui l'a obtenue lors de la guerre 14-18.
Ensuite, tous les personnels affectés à cette unité ont droit au port de la fourragère uniquement pendant le temps de leur affectation à la dite unité.
Seuls ceux qui en faisaient partie au moment du fait ayant justifié la citation ont droit au port permanent même en cas de mutation.
C'est difficile d'en dire plus sans avoir connaissance du dossier du soldat.
Tu dis ne pas pouvoir consulter sa FM. Par courrier ou bien sur place?
Dans ta présentation tu fais référence à un camp de prisonniers. Cela concerne ce soldat?

Edit: Carlo a posté pendant que je rédigeais.

Merci de vos réponses. Vous êtes au taquet de chez taquet ! Un vrai bonheur !

Je n'ai pas accès au registre matricule parce qu'ils sont en lignes max jusqu'en 1921 et qu'il faut que j'aille à Angoulème pour le récupérer (cet été donc...).
Ma grand mère disait "mon pauvre cousin mort à la guerre". J'ai reconstitué, généalogiquement, toute sa fratie et chercher sur SGA les deces. Au départ j'étais parti sur un autre de ses frères né dans un petit bled mais il appartenait au 107e RI. Depuis vos identifications, j'opterai maintenant pour un Raymond né en 1913 à Angouleme et mort en 1944 au ravin de l'Inferno qui appartenait au 6e RTM. Tout ceci reste à valider cet été puisque les actes de naissance de 1913 à Angouleme ne sont pas en ligne.


En ce qui concerne le camp de prisonniers, c'est Kassel et cela concerne pour mon grand-père qui a passé 5 ans en captivité. idem, je n'aurai le dossier que cette été, mon grand-père étant né en 1909. Il travaillait dans une usine (ref. les histoires qu'il me racontait quand j'étais petite). Je sais que c'est Kassel car mon père s'en souvient très bien. J'ai retrouvé son nom sur une liste de prisonniers faite par les allemands qui donnait sa date exacte de naissance ainsi que le lieu et précisait qu'il appartenait au 38e RG. Le problème du 38 RG c'est qu'il est dispatché sur d'autres régiments et que je n'arrive pas à savoir si mon grand-père était au stalag IX A, B ou C. Mais j'imagine que j'en saurais plus après lecture de son dossier ce qui me permettra d'affiner mes recherches sur son parcours pendant le 5 ans de captivité.
En rentrant de captivité, c'est son capitaine, un certain LHEUREUX qui lui a trouvé du travail dans sa boite d'électricité. A l'occasion j'aimerais bien en savoir plus sur ce capitaine dont il parlait très souvent. Mais pour l'instant je n'ai vraiment pas assez de billes pour creuser la question et chercher judicieusement.

Bonsoir Isabelle,
Si KASSEL est bien le chef lieu du Wehrkreis IX, les stalags IX A, IX B et IX C sont situés respectivement à Ziegenhain pour la A, à Wegscheide pour le B et à Bad Sulsa pour le C
Le IX B étant principalement un camp de rassemblement pour des PG à rapatrier.
http://www.militaria1940.fr/t1240-camps ... -5e-bureau
Amicalement
Prosper