Tissus d'uniformes allemands
Posté: 25 Oct 2012, 23:15Vêtements militaires allemands
Le père d’Arnaud, tout comme son fils, était ingénieur dans le domaine des textiles. Ne dit-on pas tel fils, tel père. Bon !!! oui là! viewtopic.php?f=30&t=32674
Toujours est-il que le père d’Arnaud, mobilisé en 1939 est incorporé au 63e GRDI, groupe de reconnaissance. Jour et nuit, pendant la drôle de guerre, avec son groupe, il surveille d’éventuels agissements ou mouvements de l’ennemi.
Tandis que l’interdiction de fumer est rigoureusement respectée dans leur groupe, surtout la nuit, les hauts fourneaux français crachent tout leur feu à peu de distance, derrière leurs positions.
Une nuit, à la suite d’un coup de main, son groupe réussit à faire un ou deux prisonniers allemands.
Ces hommes sont emmenés au poste. Là, intrigué et intéressé à la fois, le père d’Arnaud se munit d’une paire de ciseaux et s’avance vers un des prisonniers. Celui-ci prend peur et manifeste une très grande crainte. Le père d’Arnaud se contente de saisir le pan de la veste du soldat et sans la lui enlever, en découpe un petit morceau. Il abandonne ensuite le soldat qui, rassuré, demeure un temps marqué par la surprise.
Un spécialiste des textiles demeure un spécialiste des textiles, même au front.
Le père d’Arnaud avait remarqué que le tissus de l’uniforme de ce prisonnier avait, pour un vêtement militaire, un aspect, une texture, une brillance, ainsi qu'une grande souplesse. Tout cela paraissait très inhabituel comparé au tissus de drap des uniformes de nos militaires.
Il envoie pour analyse l'échantillon prélevé. Le résultat de cette analyse lui apprend qu’il s’agit d’un textile synthétique.
Il suffisait donc aux Allemands de dissoudre des copeaux de bois dans de la soude caustique pour obtenir de la viscose et à partir de cela produire des fibres artificielles et réaliser ainsi un textile qui servirait à confectionner notamment des uniformes. De belles économies de coton ont pu donc être réalisées par le Reich.
On peut seulement souhaiter aux soldats allemands, ceux qui ont séjourné l’hiver en Russie, de pas avoir été équipés de cet uniforme. Par contre l’uniforme produit à partir de fibres artificielles peut confortablement être porté en période estivale, en juin par exemple !
Le père d’Arnaud, tout comme son fils, était ingénieur dans le domaine des textiles. Ne dit-on pas tel fils, tel père. Bon !!! oui là! viewtopic.php?f=30&t=32674
Toujours est-il que le père d’Arnaud, mobilisé en 1939 est incorporé au 63e GRDI, groupe de reconnaissance. Jour et nuit, pendant la drôle de guerre, avec son groupe, il surveille d’éventuels agissements ou mouvements de l’ennemi.
Tandis que l’interdiction de fumer est rigoureusement respectée dans leur groupe, surtout la nuit, les hauts fourneaux français crachent tout leur feu à peu de distance, derrière leurs positions.
Une nuit, à la suite d’un coup de main, son groupe réussit à faire un ou deux prisonniers allemands.
Ces hommes sont emmenés au poste. Là, intrigué et intéressé à la fois, le père d’Arnaud se munit d’une paire de ciseaux et s’avance vers un des prisonniers. Celui-ci prend peur et manifeste une très grande crainte. Le père d’Arnaud se contente de saisir le pan de la veste du soldat et sans la lui enlever, en découpe un petit morceau. Il abandonne ensuite le soldat qui, rassuré, demeure un temps marqué par la surprise.
Un spécialiste des textiles demeure un spécialiste des textiles, même au front.
Le père d’Arnaud avait remarqué que le tissus de l’uniforme de ce prisonnier avait, pour un vêtement militaire, un aspect, une texture, une brillance, ainsi qu'une grande souplesse. Tout cela paraissait très inhabituel comparé au tissus de drap des uniformes de nos militaires.
Il envoie pour analyse l'échantillon prélevé. Le résultat de cette analyse lui apprend qu’il s’agit d’un textile synthétique.
Il suffisait donc aux Allemands de dissoudre des copeaux de bois dans de la soude caustique pour obtenir de la viscose et à partir de cela produire des fibres artificielles et réaliser ainsi un textile qui servirait à confectionner notamment des uniformes. De belles économies de coton ont pu donc être réalisées par le Reich.
On peut seulement souhaiter aux soldats allemands, ceux qui ont séjourné l’hiver en Russie, de pas avoir été équipés de cet uniforme. Par contre l’uniforme produit à partir de fibres artificielles peut confortablement être porté en période estivale, en juin par exemple !
