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Conseils et recherches pour roman historique

Vos recherches bibliographiques ou archivistiques vous mènent à une impasse ? Vous avez une question précise à propos d'une source bibliographique, iconographique ou matérielle ? Posez là ici. Elle intéressera certainement les limiers du forum.

MODÉRATEUR: Dog Red

Conseils et recherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Egon_Much  Nouveau message 03 Mar 2024, 10:58

Bonjour les membres...

Voici quelques jours que je navigue sur votre forum et je peux vous assurer que c'est une mine d'or pour l'aspirant écrivain historique que je suis ! Donc, pour tout ça et les premiers contacts établis, un grand merci.

À présent, je pense mettre dans ce seul sujet les deux trois questions que j'ai concernant mon projet (parce que si je fait un post pour chacune d'elle, j'ai peur de vite devenir agaçant !).

Premièrement, le pitch : "Pendant la retraite de 1944, entre Souppes-sur-Loing (77) et AMilly (45), la Résistance locale et les Allemands s'affrontent, qui pour protéger les ponts du Loing qui permettront l'avancée des alliés, qui pour les miner. C'est dans se contexte que l'agent de liaison FFI Philippe Sergent évolue. Il a 20 ans, rêve d'une France de nouveau libre, prêt pour cela à tous les exploits.

On vit les événements de son point de vue, ainsi que de celui de Victorine Royer, jeune fille réfugiée à Souppes, assurant des missions de ravitaillement pour le maquis et l'envoi de message aux familles des maquisards. Elle s'est éprise du jeune Philippe qu'elle admire en secret.

Parallèlement, on suit l'avancée/retraite allemande, notamment du point de vue du capitaine Hederzet. Celui-ci est chargé par le generalmajor Arndt de conduire des missions de reconnaissance et de destruction dans le sud Seine-et-Marne, à Souppes, afin de se renseigner et retarder l'avancée des Alliés. Au cours d'une de ces missions, Philippe Sergent, 2 autres camarades et 1 Sulpicien sont pris en otages.

Ramenés à Amilly (près de Montargis), les soldats allemands blessés exigent que les Français soient fusillés. Il semble que le capitaine Hederzet soit suffisamment indécis pour aller prendre ses ordres auprès de Arndt. Ce dernier autorise l'exécution. Les 4 maquisards seront donc conduits dans un champs à l'extérieur de la ville, seront sommés de creuser leur tombe avant qu'on ne leur tire une balle dans la tête.

Philippe Sergent, ayant compris les intentions ennemis, dans un ultime sursaut de courage, abat le plat de sa pelle sur une sentinelle allemande et fuit en direction d'un cour d'eau 100 mètres plus loin avant d'être abattu.

Au retour de ces soldats, le capitaine Hederzet s'enferme plusieurs heures dans le noir de la chambre de la maison réquisitionnée. Il exprime dans son journal de guerre ses remords, son inquiétude face à l'avancée allié et la défaite prochaine. Pense à ses parents, notamment sa mère qui lui envoie quotidiennement des lettres où elle exprime son chagrin et sa peur de ne pas le voir revenir dans son Allemagne natale.

Le livre se finirait sur les recherches des Résistants (notamment conduite par Victorine Royer) et l'hommage qui leur sera rndu un an plus tard."

S'inspirant en grande parti e de faits réels, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce pitche, et des écueils auxquels je devrais faire attention.

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Re: Conseils et rRecherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Egon_Much  Nouveau message 03 Mar 2024, 11:05

De là, quelques questions me viennent :

1) Si quelqu'un a des informations sur Philippe SERGENT, véritable agent de liaison FFI né le 18/05/1924 à Paris, 16ème arrondissement, je suis preneur.

2) Quels étaient les missions d'un agent de liaison ? Que pouvait-il être amené à faire ?

L'habitant de Souppes arrêtés avec les 3 résistants le fut car on avait retrouvé chez lui des vêtements allemands. Il aurait (selon certains témoignage), porté des bottes allemandes au moment de son arrestations. L'homme n'était pas connu pour être un Résistant actif.

3) En quoi cela était-il plus/aussi grave que de porter des armes aux yeux des Allemands ?

4) Pourquoi ce recel ? Quelle pouvait en être la cause ? Pourquoi un Français pouvait être amené à détenir de tels effets ennemis chez lui ?

D'avance, merci de l'attention porté à mes demandes et messages.

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Re: Conseils et rRecherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 03 Mar 2024, 11:30

Egon_Much a écrit:3) En quoi cela était-il plus/aussi grave que de porter des armes aux yeux des Allemands ?


Quelle que soit la guerre, il n'est jamais malin de porter des effets ennemis, encore moins quand on est un civil et que ledit ennemi, en pleine retraite, a encore moins envie de "rigoler".

A minima tu te fais tabasser sérieusement et reprendre les effets volés.

Et si tu n'as pas de chance, tu peux effectivement finir avec une balle dans la tête.
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Re: Conseils et rRecherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Loïc Charpentier  Nouveau message 03 Mar 2024, 14:01

L'habitant de Souppes arrêtés avec les 3 résistants le fut car on avait retrouvé chez lui des vêtements allemands. Il aurait (selon certains témoignage), porté des bottes allemandes au moment de son arrestation. L'homme n'était pas connu pour être un Résistant actif.


Si ces témoignages sont avérés, c'était plus surement, un gros poil, un "imbécile actif"!

Les bottes de marche allemandes étaient facilement "repérables" par leur forme, leur taille , leur couleur noire et le cloutage de leurs semelles (30 à 40 clous par semelle), plus le renfort métallique du talon et souvent un autre renfort - lui -aussi, en "buis zingué" ::elu boulet:: - à la pointe; en marchant sur un trottoir, avec ces bottes, on était sûr de se faire repérer à 20 mètres, rien qu'au bruit! ::mal-a-la-tete::

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De mémoire, mais çà reste à vérifier, chaque pinpin en percevait deux paires, l'une qu'il utilisait quotidiennement, l'autre, qu'il gardait soigneusement pour les "grandes occasions" (inspections, défilés, photos-souvenirs, fêtes et réunions de famille, à l'occasion de permissions). Elles étaient très soigneusement entretenues et régulièrement ressemelées par le cordonnier de l'unité, car l'achat d'une nouvelle paire était, alors, ponctionné sur la solde. Quand un "pinpin" venait à décéder, sa "garde-robe" et ses bottes étaient généralement rachetées par ses camarades de "chambrée"; autrement dit, il n'y avait pas d'effets militaires qui se baladaient dans le domaine public.

De surcroit, à dater de 1940, la dotation, pour les nouvelles recrues, s'était progressivement limitée à une seule paire de bottes de marche, la seconde ayant été remplacée, "au quotidien", par l'attribution de "brodequins" à tige haute - portés, sur le terrain, avec des guêtres -, résultat du contingentement du cuir! Cette mesure "économique" avait eu pour résultat d'augmenter la "préciosité" d'en détenir deux paires (voire parfois trois!), les "Anciens" se distinguant ainsi des nouvelles recrues. ;)

Cà ne rigolait pas avec la détention et le port d'effets militaires, surtout en temps de guerre, quand il s'agissait de pièces réglementaires d'habillement de "l'adversaire", car ils étaient, soit le résultat d'un "vol", soit celui d'un "trafic"! Sous l'Occupation, une paire de pompes en cuir coûtant la peau des fesses, son achat était réservé à une très petite population de "nantis"... d'où l'apparition des semelles en bois, des talons en liège, etc... et l'autorisation d'en acheter une paire (de m...) par an!

J'ai volontairement accumulé tous ces détails pour bien faire comprendre "l'imbécilité" du gugusse, qui s'était baladé en public avec des bottes de marche allemandes!

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Re: Conseils et rRecherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Loïc Charpentier  Nouveau message 03 Mar 2024, 15:38

Egon_Much a écrit:Parallèlement, on suit l'avancée/retraite allemande, notamment du point de vue du capitaine Hederzet. Celui-ci est chargé par le generalmajor Arndt de conduire des missions de reconnaissance et de destruction dans le sud Seine-et-Marne, à Souppes, afin de se renseigner et retarder l'avancée des Alliés. Au cours d'une de ces missions, Philippe Sergent, 2 autres camarades et 1 Sulpicien sont pris en otages.


Achtung! La reconnaissance avancée impliquait l'intervention d'une unité de reconnaissance appartenant à une Aufklärungsabteilung "divisionnaire", tandis que la démolition était, elle, du ressort d'une formation de Pioniere - le génie d'assaut, soit "divisionnaire", soit éléments détachés des Korpstruppen (réserve du corps d'armée). En gros, pour mener ce genre d'opération combinée, on préférait un Major - premier grade d'un officier supérieur, correspondant à celui de commandant - à celui d'un Hauptmann, lui, officier subalterne. Il s'agissait, avant tout, de conférer, ainsi, à l'officier désigné, l'autorité "suffisante" par rapport à la hiérarchie supérieure des formations déployées sur le terrain où il intervenait! Car il était, alors, systématiquement "subordonné" à la formation qui était censée tenir le terrain!

Dans ce seul cadre hiérarchique , les Heeres-StuG-Abteilungen, unités réputées "indépendantes", appartenant aux Heerestruppen, donc rattachées "naturellement" à la Heeresgruppe - le groupe d'armées! -, commandées, généralement par un Major, et provisoirement "subordonnées" opérationnellement à une division, avaient souvent éprouvé les pires difficultés pour mener à bien leurs missions, car leur autorité opérationnelle ne correspondait pas toujours aux "intentions" de la haute hiérarchie divisionnaire, plus gradée que leurs commandements! C'est compliqué à expliquer! :mrgreen:

Au retour de ces soldats, le capitaine Hederzet s'enferme plusieurs heures dans le noir de la chambre de la maison réquisitionnée. Il exprime dans son journal de guerre ses remords, son inquiétude face à l'avancée allié et la défaite prochaine. Pense à ses parents, notamment sa mère qui lui envoie quotidiennement des lettres où elle exprime son chagrin et sa peur de ne pas le voir revenir dans son Allemagne natale.


Il vaut mieux oublier ce genre "d'état d'âme", qui fait parti de la panoplie récente "post-conflit", selon laquelle l'officier -et, même, le moindre "pinpin"! - serait censé se poser des questions "métaphysiques" sur son rôle et ses agissements, tous strictement menés sur ordre de sa hiérarchie! De manière générale, sous l'uniforme et ce, d'autant plus en temps de guerre, on se contente d'obéir aux ordres, point-barre! La moindre intention de refus se traduit alors par, au mieux, une mise au gnouf ou, pire, par un refus d'obéissance passible du peloton d'exécution! Au passage, le courrier "personnel" passait systématiquement dans les mains de la censure militaire! Il suffit de se référer aux "cartes postales" de la Wehrmacht, où l'émetteur se contentait, le plus souvent, de dire qu'il allait bien, sans préciser son affectation précise, ni évoquer ses "éventuels" états d'âme!

Sinon...
" ses remords"... lesquels, avoir exécuté ses ordres ?
Exprimer "son inquiétude face à l'avancée allié et la défaite prochaine", çà, non plus, ce n'était pas trop conseillé, quelque soit l'armée concernée!

De manière générale, sous l'uniforme et, encore plus en temps de guerre, on se contente d'obéir aux ordres! On a toujours le temps, si on a la chance de s'en sortir et , une fois, revenu à la "vie civile", après la fin du conflit ou en temps de paix, de se poser très éventuellement ce genre de questions, néanmoins elles restent très minoritaires, même, si, depuis un long bail - en France, depuis le conflit de 1870-1871! - elles ont été très largement exploitées par un courant (minoritaire) pacifiste et anti-militariste!

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Re: Conseils et recherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 03 Mar 2024, 16:23

Egon_Much a écrit:Premièrement, le pitch : "Pendant la retraite de 1944, entre Souppes-sur-Loing (77) et AMilly (45), la Résistance locale et les Allemands s'affrontent, qui pour protéger les ponts du Loing qui permettront l'avancée des alliés, qui pour les miner. C'est dans se contexte que l'agent de liaison FFI Philippe Sergent évolue. Il a 20 ans, rêve d'une France de nouveau libre, prêt pour cela à tous les exploits.


En gros, il y a 30 kilomètres entre ces deux communes.
Je ne connais pas les détails de la retraite allemande dans cette région, mais plus au nord, entre Somme et Escaut ou entre Sambre et Meuse, dans les derniers jours d'août 1944, cette distance était avalée en une journée, tout au plus deux par les troupes allemandes en retraite.

Cette échelle d'espace et de temps laisse peu de place à un "affrontement" entre Allemands et Résistants.
Sauf fait local avéré, l'ambiance est plutôt à l'une ou l'autre escarmouche entre jeunes résistants excités et petits groupes d'allemands isolés.
De brefs échanges (une demi-heure ?) durant lesquels le plus souvent les résistants sont éparpillés par la puissance de feu (au mieux avec quelques blessés) ou les Allemands épuisés rendent les armes sans combattre.
Au pire, l'échange dure l'heure, avec des pertes de part et d'autre, qui alors, peuvent tourner aux représailles contre les civils d'à côté qui paieront de leur vie les derniers jours d'occupation. Généralement, toute l'affaire prend moins de deux heures car les Allemands n'ont pas de temps à perdre.

Toute fiction, dans ce cadre, a souvent tendance à en rajouter au détriment de l'authenticité historique.
Dur du de trouver le juste milieux tout en maintenant le spectateur ou le lecteur en haleine.

Sinon, que sais-tu de la réalité historique de la région qui sert de décor à ton intrigue d'août 1944 ?
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Re: Conseils et recherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Egon_Much  Nouveau message 03 Mar 2024, 17:16

Encore merci pour les précisions et le temps que vous m’aurez accordé pour m’aider !

Je conçois que le plan « état d’âme » de l’Allemand qui s’en veut paraisse peu plausible ; pourtant, il repose sur le témoignage du Français ayant « logé » le contingent du capitaine Hederzet au lendemain de la tuerie. Celui-ci déclare : « le soir, il s’est enfermé dans la chambre qu’il occupait chez moi. Il est resté plusieurs heures ainsi, dans le noir. »
Mon rôle d’écrivain, à mon sens, consiste à se saisir de cet angle mort (et néanmoins fait avéré) pour broder autour.

Après, dans mon travail préparatoire, j’ai déjà prévu de dire que le capitaine n’a pas l’intention de désobéir. Il sait que c’est eux, ou lui ! Mais, comme on est sur un point de vue interne, j’imagine qu’on peut entrevoir ses atermoiements, non ? Certains soldats, de quelle que nationalité qu’il fut, a dû/pu en être la proie à un moment donné ? Était-il tous d’accord avec les actes qu’on leur demandait de faire (quand bien même les faisaient-ils) ?

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Re: Conseils et recherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Loïc Charpentier  Nouveau message 03 Mar 2024, 17:23

30 km constituent, en gros, la largeur de front censée être couverte par une division d'infanterie, forte de +/- 10 000 hommes (après avoir, elle-même, subi de lourdes pertes!). Cà impliquerait que, en face, le maquis était en capacité d'aligner localement des forces aux effectifs comparables, qui disposaient d'un matériel "collectif" de même "puissance".

Ce n'était pas le cas, car les maquis manquaient de matériels lourds. Leurs engagements se limitaient à des opérations de harcèlement, le plus souvent constituées d'échanges de tirs, de lancer de grenades- Dog Red est "optimiste" en évoquant des échanges de feu d'une durée 30 minutes, voire une heure -. Évidemment, çà dépendait du délai d'intervention de la compagnie lourde régimentaire, mais, une fois que cette dernière était engagée, avec ses pièces de 7,5 cm, de 15 cm et le reste, çà sentait "très mauvais" pour la formation de maquisards qui l'avait engagée!

Contrairement à une "légende française" qui a, même, de nos jours, la vie dure, durant le "repli" d'août- début septembre 1944, la reddition des formations allemandes n'avait été effectuée qu'en présence d'état-majors militaires officiels! Même à Paris, la reddition avait été "négociée" avec l'état-major de la 2ème DB

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Re: Conseils et recherches pour roman historique

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Egon_Much  Nouveau message 03 Mar 2024, 17:26

Pour ce qui est de la réalité historique de la région, j'ai lu de nombreux texte et témoignage.

Mon pitch va un peu vite, j'en conviens. Résistance et Français ne "s'affrontent" pas réellement pendant des heures et des heures. On est plus sur des échauffourées, des sabotages, des attentats, amenant à des actes de représailles allemands contre les civils, en effet.

Le dernier (celui du 21 août 1944) étant une descente d'Allemands dans Souppes prenant par surprise les habitants au petit matin, en représailles des sabotages de la veille. Les femmes et les enfants sont conduits dans l'église du village pendant que les hommes sont parqués au sommet d'une colline toute proche pour y être fusillés l'un après l'autre. Tout le monde ne doit la vie sauve qu'au secours des troupes américaines qui déferlent dans Souppes et effraient les Allemands qui s'enfuient alors, emportant les 3 maquisard et le Sulpicien (chez qui a été retrouvé les vêtements allemands).

J'ai compilé les événements survenus à Suppes durant 3 jours de l'intrigue (19, 20, 21) dans le document ci-joint (pour info) :
Chronologie.pdf
(143.76 Kio) Téléchargé 4 fois
Dernière édition par Egon_Much le 03 Mar 2024, 17:29, édité 1 fois.

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