iffig a écrit:Une niaiserie, je n'irais pas jusque là, mais ce n'est pas un arpète.
Regarde mon post 5.
Voui, je ne l'ai "découvert" qu'après avoir posté...
Néanmoins, même breveté dans sa spécialité, çà restait, dans les années "50", qu'un aimable "gonfleur d'hélice" de base, comme l'indique le post du Jeu 20 Avr 2023 - 9:01, dans cette discussion...
https://www.passionmilitaria.com/t24544 ... esentation.
J'ai, moi-même, encore connu, dans ma jeunesse, la troupe de l'Armée de l'Air portant cette casquette, à l'occasion de ses sorties en ville, car elle avait, quand même, une autre gueule que le bonnet de police ou le calot! Ils l'avaient longtemps trainée dans leurs paquetages et, quelques pouvaient être les décisions ministérielles publiées depuis 1950, quand ils l'avaient, à disposition, dans leur casier et avaient été promus caporaux, ils s'empressaient, au début des années 60, de l'arborer en ville!
Il convient de piger le contexte. A Rochefort-sur-Mer, dans les années 64-65, en dehors d'une éventuelle toute petite poignée de "biffins", qui passait totalement inaperçue et les derniers éléments de la troupe américaine sur le départ, au très grand désespoir des bars et "maisons de tolérance", il n'y avait guère plus que "les gonfleurs d'hélice" et les "matafs", tous, pour l'essentiel, en formation!
En 1964-1965, lors de ma formation de matelot, BE, depuis les fenêtres de nos salles de cours, dans la Caserne Martrou, bon nombre de mes camarades matafs échangeaient régulièrement de grands coucous complices et égrillards avec les pensionnaires du "boxon" le plus proche. Deux ans plus tard, quand j'étais revenu à Rochefort, ces "institutions sédentaires" avaient, toutes, très officiellement, disparu!... Mais leur fréquentation et leurs tarifs impliquaient des moyens financiers, dont ne disposait pas le personnel effectuant son Service National obligatoire - qui devait flirtouiller, mensuellement, avec les 35 francs (nouveaux!) et deux cartouches de troupes! -, ni, même, à la solde attribuée, dans la Royale, aux matelots et quartiers-maitres, après "durée légale"!
Le port de la casquette conférait, alors, aux caporaux (même PDL) de l'Armée de l'Air, lors de leurs sorties "en ville", un certain prestige, le mataf étant, à l'époque, condamné à porter un "bachi à pompon", plus le reste, jusque, dans le meilleur des cas, quatre ans de service, voire bien plus! Le Service Général n'accédait, ainsi, bien souvent, au grade d'officier-marinier, qu'après 10 ans de service et, surtout, avoir été préalablement proposé, par sa hiérarchie, pour intégrer le "cours de Chouffe".
Derrière tout çà, à l'époque, il y avait également un niveau général d'études scolaires! Le gros de la population scolarisée interrompait ses études après le Certificat d'Etude, ou le BEPC; ce n'était pas vraiment un problème, alors que la France affichait, ce qui était considéré comme un "
volant de chômage" (sic), soit +/- 200 000 "individus" répertoriés au chomedu, censés, ainsi, constituer, selon les préceptes économiques, affirmés et sentencieux de l'époque, l'indispensable "souplesse" de notre main d’œuvre industrielle! Cà, c'était du temps, où la France disposait, encore, d'industries lourdes (métallurgie, sidérurgie, charbon, etc.), à la fin du règne de Pompidou et au début de celui de VGE!
... maintenant, ils ont tous plus ou moins le Bac, néanmoins, on se trimbale, en permanence, annuellement, plus de 3 millions de chômeurs (avec un très gros paquet de cinquantenaires inavoués)!... Trouvez l'erreur!
Bon, comme d'habitude, j'ai un gros poil dérapé dans le "Hors Sujet", mais la troupe de l'Armée de l'Air avait, longtemps, continué à arborer la casquette, lors de ses sorties en ville, même, après la promulgation du décret ministériel de "1950".