Qu'est-il arrivé au matériel britannique après Dunkerque ? Mais pas uniquement après Dunkerque

[Dog Red]

Le parc automobile pris au BEF avait un défaut rédhibitoire : où trouver des pièces de rechange ?
Pas sûr qu'il ait été récupéré pour courir jusqu'au confins de la Russie.

A creuser.

[iffig]

En 1940, juste après l'opération Dynamo, il n'y avait pas de front de l'est, ce qui règle la question.
Ensuite, le matériel automobile en état a été récupéré, celui qui n'était pas en état mais réparable a été réparé puis réutilisé, le reste a servi de stock de pièces de rechange.
On en retrouve un peu partout, en Europe occupée.

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour et merci pour la précision Jean Yves

[Dog Red]

Ensuite, le matériel automobile en état a été récupéré, celui qui n'était pas en état mais réparable a été réparé puis réutilisé, le reste a servi de stock de pièces de rechange.
On en retrouve un peu partout, en Europe occupée.

Pragmatique et raisonnable.

L'Afrikakorps va faire plus de récup, par nécessité et par proximité de dépôts éventuels à piller ?
Les deux "Dorchester" récupérés par Erwin ROMMEL sont emblématiques.

[alfa1965]

Oui lors de la chute de Tobrouk notamment.

En 1940, juste après l'opération Dynamo, il n'y avait pas de front de l'est, ce qui règle la question.
Ensuite, le matériel automobile en état a été récupéré, celui qui n'était pas en état mais réparable a été réparé puis réutilisé, le reste a servi de stock de pièces de rechange.
On en retrouve un peu partout, en Europe occupée.

Le matériel britannique était au "pas impérial", le matériel belge, français, etc., au "pas métrique". juste pour donner une idée du problème, dans l'Aéronavale, dans les années 60, pour travailler, aussi bien, sur les appareils français qu'américains, nous avions deux caisses à outils, l'une au pas métrique, l'autre au pas impérial!

En gros, pour le matériel anglais ou américains, durant la WW2, on se contentait à son utilisation jusqu'au moment où il fallait intervenir "techniquement". Dans une ambiance post-conflit, la Marine Nationale avait, alors, investi dans l'achat de caisses à outils au pas impérial, mais je ne vois pas trop les Allemands, durant le conflit, demander poliment aux Américains et aux Brits de les leur fournir.!

Dans le meilleur des cas, ils avaient surement pu mettre la main sur quelques caisses à outils "impériaux", sinon, il fallait, au préalable, modifier les clés - nous le faisions, de temps en temps, selon les nécessités - mais, après les outils modifiés ne sont plus compatibles avec le pas métrique!

Pour les outils au pas impérial,il y avait suffisamment de pays neutres afin de pourvoir aux besoins ' D ans le matériel "allemand"' abandonné en 44 en France,il y avait aussi de l'outillage,mon père avait récupéré des outils,ce n'est qu'il y a fort peu, qu'en les nettoyant,j'ai fait attention aux poinçons même s'i ,majoritairement on y trouvait des faucilles croisées aux marteaux ,,certaines clés ou tarots de filetages s'adaptaient aux pas anglo saxons........matériels de prise ? (ça provenait d'une batterie de Flak d'aérodrome..........)

Pour les outils au pas impérial,il y avait suffisamment de pays neutres afin de pourvoir aux besoins ' D ans le matériel "allemand"' abandonné en 44 en France,il y avait aussi de l'outillage,mon père avait récupéré des outils,ce n'est qu'il y a fort peu, qu'en les nettoyant,j'ai fait attention aux poinçons même s'i ,majoritairement on y trouvait des faucilles croisées aux marteaux ,,certaines clés ou tarots de filetages s'adaptaient aux pas anglo saxons........matériels de prise ? (ça provenait d'une batterie de Flak d'aérodrome..........)

Tous les rares nations neutres et territoires occupées européens s'étaient alignées, depuis un bail, sur le pas métrique. Les outils soviétiques, au pas impérial, étaient, eux-mêmes, à dater de 1921 et dans le seul cadre du Lend-Lease, exclusivement, de fourniture britannique ou, à partir de 1942, américaine.

Très accessoirement les performances des prises britanniques, faites par les allemands, en 1940 - j'insiste sur l'époque! -, ne correspondaient guère aux contraintes "imposées" par le Front Est, en 1941, et la plupart de ces matériels capturés avait été attribué aux troupes d'occupation.

Par exemple, les chars britanniques, hormis les très rares Matilda II capturés, étaient, tous, de véritables "engeances" à entretenir, comparés à un Panzerounet teuton ou même un char français. En 1941-1942 et, ce, jusque et y compris devant Stalingrad, à l'été 1942, on va trouver du camion français (Renault, Citroën, etc.), allemand, mais pas la queue du moindre transport britannique. Les Soviétiques, de leur côté, avaient utilisé, en 1941, leur propre production de camions, puis, très largement, exploité, à dater de 1942, les "GMC" américains fournis dans le cadre du Lend-Lease, quitte à devoir les copier pour leur production nationale (mais au pas métrique!).

J'en parle en connaissance de cause, car "jongler", au quotidien, avec deux caisses à outils, l'une au pas métrique, l'autre au pas impérial, en fonction des nécessités, est une véritable "horreur". Dans ce genre de "métier manuel", afin de respecter le temps nécessaire prescrit par le "cahier des charges" (en temps de paix!), tu es censé identifier, rapidement, à vue, le diamètre de l'écrou ou du boulon à desserrer, pour te saisir de la clé correspondante - en plus, les Brits utilisaient souvent un pas de vis inversé... tu voulais le dévisser, mais tu t’entêtait, alors, à le serrer! ... C'était la "surprise" finale! -.

Bref, on perdait un temps fou à jongler entre les outils à pas métrique et ceux au pas impérial, comme, par exemple, à bord des Corsair, TBM ou les Hélicos HSS (S-58) , tous, de fabrication américaine, alors que nous avions, en parallèle, le rôle d'intervenir sur les MD 315, les Morane 733, les Alizés, les Alouettes II/III et l'unique Super-Frelon stationné, alors, à la BAN Saint-Raphaël!

Les vieux matafs qui, précédemment, avaient entretenu les Sunderland, les Lancaster et les Catalina de "La Royale" en avaient, tous, gardé des souvenirs "émus", mais ils avaient, au moins, eu, dans leurs flottilles et escadrilles de l'époque, la chance de n'utiliser qu'une seuleet unique caisse à outils!