La création de l'arme, au sein de l'Artillerie, date de 1936 et, effectivement, Manstein était à l'origine du concept.
La première batterie-école,
7./Art.Lehr-Regiment (mot.), avait été créée à l’automne 1937. Elle avait reçu ses deux premiers démonstrateurs au printemps suivant. Le programme d’étude prévoyait une série de 5 véhicules d’essais dont les quatre premiers, armé d’un 7.5 cm factice en bois et d’une gueuse de compensation, avaient été livrés en avril-mai 1937. La casemate, à la différence du châssis, était confectionnée en acier doux. Le dernier, équipé, lui, d’un canon opérationnel de 7,5 cm L/24, était prévu pour juillet mais l’arme n’était toujours pas livrée en octobre 1937 – elle ne le sera que courant 1938 -. Le châssis des cinq canons d’assaut de la série «
0 » était celui du
Panzer III Ausf. B (2./ZW), équipé, de part et d’autre, d’un train de roulement à 2 boggies de 4 jeux de roues de route, chacun, et 3 galets de retour. Mais çà se cherchait pas "mal-beaucoup" pour la mise au point du train de roulement du
Panzer III et la solution technique avait été abandonnée à l’automne 1937 après la production de 15 châssis, y compris les cinq destinés aux prototypes du futur
Sturmgeschütz.
Un des cinq véhicules-écoles, qui venait de se prendre un sérieux coup chaud..
Le personnel porte la tenue noire des tankistes, mais avec les distinctives de l'Artillerie.
En 1941, ils percevront un uniforme de même coupe, mais de couleur vert-roseau.
On ne trouve aucun
StuG, en Pologne, en septembre 1939, car ce n’est que le 13 octobre suivant que la décision officielle de production avait été prise. La livraison des 30 premiers
Sturmgeschütz Ausf.A avait débuté en janvier 1940, mais le 10 mai, il n'y avait que trois batteries (
.640,
.659 &
.660) de 6
StuGe qui avaient été intégrées, fin mars-début avril 1940, dans le dispositif allemand du
Westfeldzug,