Post Numéro: 5 de pierma 05 Sep 2021, 19:50
Alfred a écrit:Comme disait Staline du Pape sans doute :"Combien a-t-il de Divisions ?"
J'allais justement - en voyant le titre du topic - faire la même citation.
pour Hitler, De Gaulle ne pesait rien. Hitler avait les Russes, les Anglais et les Américains sur le dos, quelle importance, ce De Gaulle ? (D'autant que jusqu'en 43, De Gaulle n'a quasiment pas d'armée à diriger.)
Malgré tout il a pu y avoir des moments où Hitler a eu à se préoccuper, non pas vraiment de De Gaulle, mais de l'armée française : il a ainsi pu apprendre qu'elle avait tourné casaque en passant en AFN du côté allié - c'est dans la foulée qu'il doit se soucier rapidement de la Tunisie - qu'elle avait compté dans la prise de Rome (ça c'est une hypothèse) et surtout qu'elle avait débarqué en Provence, et ça il n'a pas pu le manquer parce que ça signifiait l'obligation d'un retrait total de toutes ses forces au sud de la Loire à brève échéance.
Le seul moment que je vois, où Hitler ait eu à répondre directement à De Gaulle, c'est au cours de l'échange radiophonique qui a suivi Bir Hakeim : Radio Berlin fait savoir que les prisonniers français, qui n'appartiennent pas à une armée régulière, seront exécutés. Réaction immédiate de De Gaulle à Radio Londres :"Si la Wehrmacht allait jusqu'à se déshonorer en fusillant des prisonniers de guerre.... [nous ferions la même chose avec les soldats allemands que nous détenons]."
La réponse de Berlin : "A ce sujet il ne peut y avoir de confusion, [ils seront traités comme des prisonniers de guerre.] " Il me semble évident que Radio Berlin n'annonce pas ça sans que Hitler ait eu à trancher.
(Amusant que dans leur unique affrontement de personne à personne - je n'en vois pas d'autre - ce soit Hitler qui ait dû baisser pavillon !)