Depuis la Guerre, celle de 39-45, tout s'est-il , alors, passé au mieux, au sein de ta famille ? - Voui, je sais, de temps en temps, on s'y prend le chou ! -. Néanmoins, même, si c'est globalement le cas, il n'y a pas de quoi à se ruiner le mental, après 75 ans!
Dans cette "histoire familiale", à mon avis, le Covid et les affections chroniques, comme le diabète, ont bon dos !
J'ai l'âge de ton paternel - 75 ans aux prochaines châtaignes! -, ai, moi-même, une filiation officielle assez compliquée, mais sans être, pour autant, un émule de Sherlock Holmes, j'avais très vite pigé que je constituais, alors, une "complication"! Amuse-toi à changer de nom de famille en cours d'année scolaire, quand tu étais, début 60, en 5ème de lycée! Dur... dur, car l'Inspecteur Général du lycée avait, dès lors, vu l'exceptionnalité de l'acte et fait une fixette sur moi. Dès qu'il se passait un événement ou presque, dans la cour du lycée de Fustel de Coulanges de Strasbourg, c'était pour mes pieds, l'autre "enfoiré" ayant découvert la simplicité ( Menusier ?... Ebeniste ?... Chevalier?.... Carpentier... ah, non ,Charpentier!) de mon nouveau patronyme! Il n'est pas question de pleurer son mon sort, mais, crois-moi, pour différentes raisons, j'ai "donné"... cependant, sans devoir se miner la tronche, çà fait parti du hasard de la reproduction et de la vie! Point-Barre!
Certes, ton paternel fait la tronche (hors Covid) sur le "dérapage supposé" de sa Môman, mais çà remonte à "75 balais" et il convient, aussi de prendre en compte le contexte.
Juste un "petit détail" à préciser, "Mamy" était d'origine alsacienne, mais avait été, vu son jeune âge, en 1940 - elle était mineure! -, contrainte à l'exode, comme beaucoup d'autres familles alsaciennes, en 1940. Certes, on s'en fout un peu, mais en région parisienne, dans l'hypothèse où elle aurait y été réfugiée, sa connaissance naturelle du dialecte alémanique alsacien était d'importance.
.Ma grand mère était parisienne et pour le peu que j'en ai compris effectivement elle avait fuit l'Alsace (en 1940?) mais garde un bon souvenir de son séjour en autriche durant la guerre.
A croire qu'elle avait été acceptée par sa belle-famille, situation fort heureusement tout a fait envisageable, malgré les réserves que j'avais pu précedemment émettre. Cà expliquerait juste la complexité des affinités familiales. Sinon ta Mamy devait couramment pratiquer le dialecte alsacien, de part ses origines, parce que se retrouver expédiée au fin fond de l'Autriche, sans maitriser, à minima, la langue allemande serait, selon moi, inenvisageable! Même si pour une dialectophone alsacienne, la pratique et la compréhension de langue autrichienne quotidienne n'étaient pas de la tarte. L’allemand est une langue complexe et son usage varie selon les régions!
C'est étonnant, mais tu ne nous parles jamais de l'époux officiel autrichien de ta grand-mère... était-il mort durant le conflit, n'avait-il plus donné aucune nouvelle, etc. ?
Sincèrement, il conviendrait d’arrêter d'affabuler et de se miner la tronche , à propos de vieilles suppositions familiales, Mamy, à 20 balais, faute de ressources maritales, avait craqué, en 1945, pour un "Français emprisonné", pas mieux! Sincèrement, je ne vois pas où est le problème et la motivation, qui, 75 ans après, pourrait miner la descendance directe!