Post Numéro: 24 de Loïc Charpentier 17 Fév 2020, 15:57
Il y a un phénomène incontournable, la décomposition naturelle des corps, dont, seule, la froidure de l'hiver peut retarder les effets, notamment la pestilence, consécutive à la putréfaction des corps qui survient, elle, en gros, après 72 heures.
Quant les services sanitaires des armées n'avaient pas les moyens d'intervenir dans les temps, la population locale, depuis des siècles de conflits, avait appris à prendre, quand elle le pouvait, l'initiative d'enterrer, rapidement, les corps, ne serait-ce que dans la crainte ancestrale de voir se propager certains maux mortels! La pestilence des corps en décomposition et le "respect" d'offrir une fosse commune ou individuelle, sont une chose, mais, au fil des siècles, les populations locales avaient cultivé une trouille historique (et légitime) , par exemple, sur la propagation de la peste, cette saleté pouvant se propager depuis les corps des défunts sur les vivants, d'où la nécessité, par le passé, de les bruler et, plus tard, d'utiliser de la chaux vive! Au pire, l'enfouissement "brut", sans chaux vive, était sensé retarder d'éventuels risques de propagation!