Bonjour & bienvenue...
N'avez-vous pas d'autre(s) sujet (s) moins "corrosif(s) sous le coude ?
Il ne sert à rien de remuer la m..., car çà fait 75 ans qu'elle est violemment agitée! Au départ, c'était pour mettre en exergue les "bons français", ceux qui, sur le territoire occupé, avaient "résisté". Au fil du temps, la démarche avait dérivé vers la dénonciation médiatique tranquille, peinarde - les mêmes, qui, de nos jours, "dénoncent" le salaire de hauts fonctionnaires, mais refusent d'indiquer, publiquement, leurs rémunérations! -.
A 72 ans révolus, donc né après-guerre (novembre1946), j'ai de tout dans ma famille (génitale ou par alliance), de la population passive, du résistant, du chef de réseau de maquis promu préfet par De Gaulle, du milicien égaré à 18 ans en 1944... qui sortira, après le gnouf, avec une légion d'honneur, gagnée en Indochine, de l'artilleur alsacien, enrôlé en 1942, dans la Heer, qui se constituera prisonnier, le 8 mai 1945, à Berchtesgaden, mais qui, en ayant planqué, à ses (grands) risques et périls, ses "papiers français", avait été "rapatrié" sur son village, 15 jours plus tard! J'ai , aussi, connu, son copain, qui, coup de bol, lui, avait réussi à rejoindre les FFL, un gamin de 17 ans expédié dans la bataille des Ardennes, puis devenu mandarin d'une école dentaire hospitalière célèbre ; j'avais comme camarade de classe, un aimable garçon dont on "accusait" les parents d'avoir fait fortune, dans la vente de tissus, sous l'Occupation allemande - celle d'Alsace et non celle de la "France de l'Intérieure"! -. Côté français d'Alsace, dans mes proches, j'ai eu, aussi, de tout, du Landser ou du Waffen-SS sur le Front de l'Est, en Normandie, de la Luftwaffe, en Corse, etc.
Alors - mais ce n'est que mon avis -, soyez sympa, foutez la paix aux familles, c'est un sage conseil! Le tour du sujet a, déjà, été largement fait ; de plus, vouloir se qualifier de "romancière" pour formuler, en public, ce genre de question, me parait excessif! Soit vous cherchez votre inspiration dans les très nombreux écris connus et publiés, soit vous vous immergez dans la compilation des dossiers de la justice française, établis à dater de septembre 1944. Nous n'avons pas, ici, vocation à "dénoncer"... même 70 ans après!
Dans l'écriture romancée, la vérité historique n'est pas une nécessité impérative, je n'en veux pour preuve que le roman "
Les Bienfaisantes" de Jonathan Litell, publié en 2006, couronné par le Goncourt et l'Académie Française, la même année; l'auteur avait, clairement, potassé l'organisation militaire et para-militaire allemande, mais pour le reste, il avait laissé libre cours à son inspiration, en exploitant - c'est manifeste - ses lectures.