Si c'est le cas tu n'a pas affaire avec n'importe qui, ces gars là étaient d'aprés plusieurs sources trés ambigus (amour-haine avec le régime, avec l'abwehr) officiellement Nazi sous les ordres de Heydrich-Himmler (c'est chaud au plus haut niveau de l'organisme Nazi (RSHA, ces simples lettres faisaient trembler tout être humain sur la planéte à l'époque (hormis Hitler et Himmler), mais la SD n'avait ni la puissance, ni les droits et pouvoirs accordés à la Gestapo et était elle même surveillée par celle-ci (Gestapo) car considéré comme dangereuse politiquement car trop romanesque et trop en relation avec les ennemis du III éme reich. :
"Toute une génération de jeunes intellectuels nationaux-socialistes voulant « rendre le national-socialisme meilleur » (par exemple, Gunter d'Alquen) est attirée par l'aspect romanesque de la notion de service secret. Ils sont les descendants de la bourgeoisie ruinée, de formation juridique, élevés dans le mépris de la république de Weimar, prônant un régime spécifiquement allemand, dictatorial, où l'État est tout-puissant (l’État-Dieu). Cette génération est marquée par son antisémitisme qui, pour elle, est le sérum de la révolution économique.
En 1939, le SD est intégré au RSHA, toujours sous le commandement de Heydrich, aux côtés de la Sipo, qui regroupe la Gestapo (pour Geheime Staatspolizei, la « police secrète d’État »), dirigée par Müller, et la Kripo (pour Kriminalpolizei, la « police criminelle »), avec à sa tête Artur Nebe.
À partir de ce moment, le SD ne compte plus que deux départements :
l’Amt III, SD-Inland, qui s'occupe, au sens large, du renseignement politique à l'intérieur du Reich, en exerçant l'espionnage et la surveillance de toutes les strates de la société allemande, sous la direction d’Ohlendorf, et dont le service central compte 500 à 600 hommes ;
et l’Amt VI, SD-Ausland, service de renseignement politique à l'étranger, dirigé par Schellenberg, avec 300 à 500 agents."