C'est Frau Abetz, épouse de l'ambassadeur d'Allemagne, qui mènait le bal, ce soir-là. Houmpapa.. Houmpapa..
Je possède quelques archives de concerts de l'époque, ils n'hésitaient pas à mettre les petits plats dans les grands, question "Harmonie municipale". Le répertoire était "militaro-civil" et les intervenants, hormis la vedette de passage - Paris était une destination très appréciée - étaient fournis par la Wehrmacht, mais tous étaient des musiciens ou des chanteurs de premiers rebours. Ce genre de raout - celui-là avait du commencer par une rafale de coupes de champagne en s'extasiant sur les œuvres d'Arno Breker - était un très élégant pince-fesses, d'autant que Paris proposait un joli lot de superbes gonzesses à la moralité élastique - fallait bien vivre, mon pôvre monsieur! ... ce qui n'est pas totalement faux - et à la plastique irréprochable - le rutabaga n'encourageant pas l'obésité-.