Bonjour,
Je retourne vers vous au sujet de la discussion qui a déjà eu lieu à propos de l'ordre de "démolir" ou "rendre inutilisables" les canons.
Prosper m'a indiqué le témoignage de Franck Ribollet
http://genealogie.ribollet.pagesperso-o ... FRANCK.htmqui est fort intéressant car il est au même endroit.
Je retrouve des noms et des lieux mentionnés par mon père.
Franck Ribollet note le 14 mai 1940, : ...”Le groupe entier était arrivé pendant la nuit à Oches. En effet, après mon départ du P.C. du général, tout le monde était remonté sur les positions avec ordre de reprendre le tir, mais les commandants de batterie avaient déjà donné l'ordre de faire sauter les culasses et les canons étaient hors d'état de servir. Ordre fut alors donné de rejoindre Oches”.
Deux points :
a) Mon père est arrivé à Oches le 16 mai au petit matin, à pied et on les a ramenés à Bulson en voiture. Il semble donc que "le groupe entier" n'était pas à Oches dans la nuit du 13 au 14 mai 1940. (Peu importe).
b) le 14 mai, Franck Ribollet écrit "les commandants de batterie avaient déjà donné l'ordre de faire sauter les culasses et les canons étaient hors d'état de servir".
Les notes de mon père sont précises sur les journées entre le 10 et le 15 mai 1940. La démolition des culasses a lieu dans la soirée du 15 mai 1940, en tout cas pour la batterie de mon père.
Mon père note,
"6 h 30 (en réalité 18 h 30 le 15 mai 1940) Je vois arriver Monteil et sa cammionnette. Que veut-il ? "Que faites-vous ? "Nous dit-il affolé "l'ordre est arrivé de partir. La 9e batterie a fait sauter ses pièces et s'en va".
Or, si j'ai bien compris, mon père était dans un groupe formé de la 7e 8e et 9e batterie. La sienne était la 8e.
Etant donné que les canons de la 7e, 8e et 9e batteries étaient le long de la route de Bulson à Oches, je ne comprends pas comment il faut que ce soit Monteil qui les informe que la 9e batterie avait déjà rendu le matériel inutilisable. Il aurait/ils auraient dû le voir, puisqu'ils étaient voisins.
Auriez-vous une explication ?
Merci
b.