Forum Le Monde en Guerre

Un journaliste :Christian Durandet auteur du livre "les maquis de Provence" éditions France Empire 1974 en a peut -être appris davantage......Un chapitre en effet évoque des faits survenus à Manosque. la cité était bien noyautée par la résistance mais très nombreux étaient ceux se livrant à un double jeu écrit-il.

Il est mort le 30 avril 1944, on ne peut pas encore parler d'épuration. Il faudrait savoir ce qui était reproché à ce monsieur. Jalousie, dénonciation, collaboration réelle, bouc-émissaire, erreur...

merci de toutes vos infos !
les témoins familiaux directs se font rares, et les femmes en savent encore moins que les hommes !!

Alfred a écrit:Un journaliste :Christian Durandet auteur du livre "les maquis de Provence" éditions France Empire 1974 en a peut -être appris davantage......Un chapitre en effet évoque des faits survenus à Manosque. la cité était bien noyautée par la résistance mais très nombreux étaient ceux se livrant à un double jeu écrit-il.

Aucune revendication.

Il y avait eu la capture d'un dépôt d'armes,d'explosifs et des quinze convoyeurs à six kilomètres de Manosque par les Italiens....Personne n'a jamais su qui les avait "donnés".........

Une éxecution début 1944 peut-être un acte d'épuration décidé par la Résistance à portée symbolique sans qu'il y ait eu une véritable menace militaire. Les situations sont probablement variables d'une région à l'autre mais il apparait que l'épuration sauvage n'a pas été uniquement un phénomène spontané qui s'est produit à l'arrivée des troupes de libération. En partie il s'est agit d'une tactique mise en place début 1944 avec la formation des maquis armés pour créer un climat d'insécurité. Dans ce cadre un certain nombre d'"executions" ont été commandées parfois depuis Londres pour des motifs plus politiques que militaires. De même les premières "tontes de femmes" sont organisées au printemps 1944 par la Résistance qui en assumait parfaitement la responsabilité au lendemain de la Libération, même si depuis la responsabilité est rejettée uniquement sur la "populace". Des opérations ont également été menées contre des personnes considérées comme des collaborateurs économiques. Certaines de ces actions ont occasionnellement dérapé en affaire purement crapuleuse avec des paysans à qui ont brulait les pieds pour leur extorquer l'argent indument gagné. Depuis si certaines actions criminelles sont reconnues comme telles par les resistants, le discours général est de dire que le crime de quelques uns ne doit pas ternir la Resistance.

Idée soudaine
écrire à la Mairie de Manosque ?
Savoir s'il y eût enquête de gendarmerie à l'époque ?
si oui, archivage internet possible ou tout est encore confidentiel vu l'événement ?
Merci de toutes vos contributions messeigneurs...

D'après l'ouvrage dont j'ai parlé,la brigade de gendarmerie était très bien informée et informait elle même la résistance, le colonel Vial..........

fanacyr a écrit:Idée soudaine
écrire à la Mairie de Manosque ?
Savoir s'il y eût enquête de gendarmerie à l'époque ?
si oui, archivage internet possible ou tout est encore confidentiel vu l'événement ?
Merci de toutes vos contributions messeigneurs...

Certaines affaires sont soigneusement enterrées, les protagonistes également ; je pense à une affaire concernant un médecin d'Arpajon, fusillé par les Allemands. Ses biens furent accaparés par son dénonciateur.

J'ai pu relire un extrait des mémoires dactylographiées d'un de ses neveux qui écrit simplement :
"assassiné en 44 par de faux résistants dans sa propriété de Barrëme à St Martin les Eaux"