Dog Red a écrit:EDIT : complément anecdotique à la K.St.N présentée par Loïc, le sniper allemand réalise son instruction sur 3 ou 4 armes qui lui permettent de choisir son modèle préféré (idem pour la lunette). L'arme est alors réalisée spécialement pour lui et ne le quitte plus (de mémoire, je la crois liée au matricule du tireur mais il faudrait que je relise le dossier évoqué plus haut).
Exact, les lots d'armes étant, systématiquement testés au banc, après leur fabrication, celles, qui présentaient les meilleures caractéristiques de précision, étaient réservées pour les tireurs d'élite qu, ensuite, y effectuaient leur choix.
De mémoire, dans l'armée allemande, les N° des armes personnelles attribuées étaient, systématiquement, notées dans le livret matricule. Si on perdait son arme, au combat, qu'on récupérait une autre sur le terrain ou si, endommagée, elle nécessitait son remplacement, il valait mieux, toute de suite, le signaler à l'armurier de l'unité, car çà ne rigolait pas avec les contrôles de la Feldgendarmerie. Cette dernière créera, ainsi, de véritables embouteillages, à l'occasion de mouvements de retraite , sur des points de franchissement de "coupures liquides" (pont, bac, portière), en vérifiant systématiquement si le personnel (officiers compris) était en possession de son arme (celle figurant sur le livret matricule). Malheur au pinpin qui se présentait au contrôle sans son (ses) arme(s), avec une arme qui ne lui avait pas été, officiellement, attribuée ou, même, à l'officier qui avait perdu ses jumelles! Certes, ce n'était pas, d'office, le peloton d'exécution (quoique...), mais çà pouvait se compter en semaines ou mois d'arrêt de rigueur et se conclure par une rétrogradation en grade et/ou le versement du "coupable" dans une unité disciplinaire. Par contre, je n'ai aucune idée de la procédure quand il s'agissait d'une arme de prise - par exemple, les nombreux PM à camembert russes -, était-elle comptabilisée comme une seconde arme, pour son détenteur, ou attribuée en remplacement de l'arme réglementaire.