frontovik 14 a écrit:Ce qui me gêne plus c'est que certains aimeraient remettre au goût du jour des idées pas très propres nées du côté d'une ville d'eau, voire de l'autre côté du Rhin...
Je n'entrerai (presque) pas dans ce débat mais çà fait quarante ans qu'on essaye de nous expliquer, par opposants et média interposés, qu'un certain parti "d'extrême droite"" (sic) français est directement inspiré par les idées des Croix de Feu, de Vichy. et du fascisme le plus excessif (sous-entendant "clairement", bruits de bottes, régime concentrationnaire , etc.). A y regarder de plus près, c'est la transposition "in extenso" de la vieille propagande communiste, face à ses adversaires les plus à droite. Cette attitude pouvait, à la rigueur, se légitimer, du temps où le "Parti des Travailleurs" était, encore, en force, alors que "le Borgne" avait repris le flambeau de Tixier-Vignancourt et qu'il faisait, royalement, un pourcentage insignifiant aux élections présidentielles, sachant que, même en 2002, il aurait été bien enquiquiné, s'il avait gagné!
Le petit problème est, que, désormais, avec un bon quart de la population votant en faveur de ce parti, officiellement légitime, il n'est plus possible de les mettre au rencart : c'est le meilleur moyen de les faire proliférer, çà, c'est une chose, mais, surtout, d'amplifier le mécontentement et la rancœur, en leur interdisant, par tous les moyens, d'accéder aux Affaires - par exemple, en invoquant le "pacte républicain", sous-entendant, clairement, une volonté "ségrégationniste"... tous ceux qui votent de l'extrême-gauche à la droite "républicaine", sont de "bons" français, au-delà, non! Un, la Constitution française est, suffisamment, armée pour contrer toute tentative gouvernementale extrémiste, quelque soit sa couleur. Deux, désormais, la France fait partie intégrante de l'Europe et, nous le constatons, tous les jours, cette dernière n'est pas prête à laisser faire n'importe quoi (cf. la Grèce, par exemple). Dans la réalité, en les laissant accéder aux rênes du pouvoir, par le biais des suffrages, au pire, son action se résumerait à une déconfiture financière, pour incompétence crasse... Passez muscade, place aux suivants!...sans le moindre bruit de bottes - certes, il faudrait, éventuellement, payer la facture! -. En plus de deux cents ans de régime démocratique ou réputé tel, la République s'est forgée un outil anti-fasciste (et coup d'état) incomparable ; ce n'était pas le cas de l'Allemagne d'entre les deux guerre, saquée par un Traité de Versailles léonin, ni de l'Italie, de constitution trop fraiche, ni de l'Espagne - là, c'est tellement compliqué qu'il faudrait un bouquin pour tenter de comprendre la situation! -.