Forum Le Monde en Guerre

Dog Red a écrit:Merci en effet.

Disons que quand on traque déjà les divisions en Normandie, Hollande ou Ardennes, on acquiert certains réflexes bien utiles quand on cherche à identifier le char du coin de la rue... 70 ans plus tard.

Mais il reste néanmoins à dater précisément cette damnée photo prise dans le haut de ma rue!

Dog Red, justement c'est ce qui fait le sel de ces échanges. Vous êtes en mesure d'identifier le lieu (facile), de déterminer les divisions présentes en mai 1940 et septembre 1944 mais vous n'arrivez pas pour l'instant à une certitude, simplement une hypothèse: mai 1940.
C'est l'illustration à partir de cette photo de la difficulté de la recherche historique et ce sur un fait qui n'a pas d'influence sur la deuxième guerre mondiale.

Bonjour Daniel,
Je me demande si l'on ne fait pas fausse route en qualifiant le bonhomme qui tient une baguette. Je ne crois pas que ce soit un militaire (officier), je songe plutôt à un membre de la Défense Passive brainoise. Regarde le cliché ci-dessous et compare l'uniforme et surtout le bas de celui-ci.
Ce cliché a été pris (sans doute peu de temps après ) sur la Grand'Place de Braine le Comte et nous montre un membre de la Défense Passive en conversation avec un tankiste français appartenant plus que probablement à la 3° DLM. La scène se passe le 11, 12 ou 13 mai 1940.


(source du cliché= GECESOMA)

Amicalement
Prosper

Je ne peux pas beaucoup vous aider, mais une chose est certaine, ce ne sont pas des GI's...donc mai 1940...

jmh a écrit:Je ne peux pas beaucoup vous aider, mais une chose est certaine, ce ne sont pas des GI's...donc mai 1940...

Bonjour et merci jean Marc.
Amicalement
Prosper

Belle prise Prosper que cet agent de la défense passive!!!
Reprends le bouquin de Willy FELIX... l'homme casqué de la DLM doit y être photographié au pied du "Moderne" orientant une colonne de Somua vers Nivelles...

Je ne croyais pas trop que l'homme à la baguette soit un officier, car : pas de képi/casquette ou autre couvre-chef, pas de ceinturon et pas d'arme de service.

Je vais creuser la "filière française" mais le spécialiste de la famille c'est mon beau-père.

Affaire à suivre.

Bonsoir Daniel,
Tu veux parler du cliché suivant?:



Ce n'est pas dans le dernier livre de Willy Félix, mais dans le livre "Mai 40" de Peter Taghon.

Mais comme tu le dis très bien: affaire à suivre
Amicalement et bonne soirée
Prosper

Dame it!

Je me suis trompé de livre mais la photo est la bonne.
Je te parie un resto chez Joseph que la silhouette de droite, les bras en croix, est le gars de la défense passive de la photo précédente.

Bonsoir,

Dog Red m'a contacté pour avoir mon avis. A mon avis, la première pourrait bien être de 1944, sauf que les soldats noirs ne sont pas US mais Français (des prisonniers de guerre libérés, peut-être, comme il a été suggéré).
En effet :

a- ils ne portent pas le brêlage de soldats en campagne, mais une simple musette d'allègement.
b- la 32 e DI dont il est question dans un post de Prosper est formée exclusivement de troupes métropolitaines (et idem pour la 3 eDLM).

En revanche, les deux autres photos montrent bien un soldat français "type" 1940.

Merci Iffig pour ces précisions.

iffig a écrit:Bonsoir,
Dog Red m'a contacté pour avoir mon avis. A mon avis, la première pourrait bien être de 1944, sauf que les soldats noirs ne sont pas US mais Français (des prisonniers de guerre libérés, peut-être, comme il a été suggéré).

Bonsoir Iffig,

Je suis sceptique, ( ce qui ne veut pas dire que j'ai raison ) qu'un soldat prisonnier garde durant 4 ans, les guetres à la francaise...je doute que compte tenu de ses conditions d'emprisonnement et les travaux qu'il doit accomplir, cet accessoire, pas vraiment pratique, soit conserve...

La même remarque s'applique au manteau. Dans le livre de Louis Suarez, il indique que lorsque les soldats français sont prisonniers de l'armée allemande, en 1940, beaucoup, convaincu que la liberation est proche, ont abandonné leur matériel qui les pénalisait dans leur marche forcée...( avant de le regretter par la suite)

Mais comme je l'ai dit, je peux me tromper...