Post Numéro: 14 de CHEVALIER 23 Aoû 2015, 23:38
Bonsoir,
De retour chez moi j'ai l'article de A. Marchand sous les yeux (7 pages). Il évoque d'abord le bombardement du 26 août 44, puis des lancés de V1 contre la capitale, des tirs de V2, et finit par le bombardement de la nuit du 26 au 27 décembre.
Il commence par faire le constat des dégâts : Paris même a été touché à la gare St-Lazare et dans le Jardin des Tuileries ; dans sa banlieue la caserne Charras (Courbevoie) a également été ciblée. « les dégâts les plus importants avaient été subis par la gare Saint-Lazare. Les bombes étaient tombées sur les voies des grandes lignes et sur une partie du grand hall qui s'était effondré, faisant trois morts et une quinzaine de blessés. Des essieux de wagons avaient été projetés jusque sur la place de Budapest et cinquante-sept immeubles avaient été endommagés par le souffle des explosions, rue de Londres, rue d'Amsterdam et rue de Rome. Par contre, il n'y avait aucun blessé aux Tuileries où les bombes avaient creusé des cratères de douze mètres de diamètre et six mètres de profondeur. Il en était de même à la caserne Charras […] »
Les débris montrent qu'à chaque fois il s'agit de deux bombes allemandes de 1 000 kg, larguées ensemble : trois bombardiers seraient impliqués, qui auraient agit en semi-piqué d'après des témoignages.
Selon Marchand, il s'agirait donc vraisemblablement d'équipages expérimentés qui connaissaient Paris et il liste les types de bombardiers allemands pour ne conserver que l'hypothèse de 3 Ju-88, encore en certain nombre à la KG 66 et « surtout » à la LG 1, « unité formé d'équipages d'élites ». Il remarque la LG 1 a bombardé la même nuit un centre ferroviaire à Namur et un autre à Soissons avec d'importants dégâts (explosion d'un train de munition).
Vraisemblablement l'auteur n'a pas cherché ou trouvé trace du bombardement dans les archives allemandes, et il ne cite pas de sources ou bibliographie, donc pour éventuellement « aller plus loin », désolé…