Chantiers de Jeunesse

Merci à vous.
Il est vrai que les bérets peuvent prêter à confusion mais je ne crois pas du tout à la milice; compte tenu de l'esprit patriotique de mon père.
Par ailleurs, j'ai visionné des photos de miliciens su Internet et tous sont armés, ce qui paraît logique...
Je ne dispose d'aucun papier concernant ce séjour, ni même son livret militaire.

Pour Prosper: Si tu as bien vu une photo dans chacun de mes messages, c'est OK mais je n'arrive pas à trouver la 2è...???
Bien cordialement à vous tous.

La forme du béret n'a rien à voir avec l'esprit patriotique de celui qui le porte, c'est une simple question d'intendance. Si, individuellement, des jeunes des chantiers ont rejoint la Résistance, l'institution reste attachée aux valeurs de la révolution nationale.
Si on pousse le bouchon, les Résistants et les collaborateurs se revendiquaient "patriotes". Pour Vichy, les miliciens étaient de bons patriotes et les Résistants des terroristes, pour les Résistants, les collabos étaient des traitres... Les choses sont finalement rentrées dans l'ordre.

[Prosper Vandenbroucke]

Si cela peut aider à identifier l'insigne (je sais que c'est très flou)



Amicalement
Prosper

Et encore merci Prosper; on n'a malheureusement pas le choix.
Avec ce vague dessin, je suis allé consulter les photos d'insignes disponibles sur Internet; rien trouvé de ressemblant.
Je suis de plus en plus perplexe sur mes interrogations; cela fait au moins 4 ans que je cherche désespérément !
À bientôt cher ami.

Je comprends, TM; époque difficile à analyser et merci à toi.

@ Michel Cartier

Ces intermèdes sur les bérets, n'ont pas grand-chose à voir avec le but de votre recherche...

<< Je souhaiterais savoir où mon père fit son séjour dans les Chantiers de Jeunesse au cours de l'année 1944 >>

Je vous ai posé une première question :

<< ....chaque participant de ces chantiers recevait un diplôme. C'était valable jusqu'en 1942... j'ignore pour 1944 ?
Gérard Cartier aurait-il laissé une trace de ce diplôme ? >>

Ensuite j'ai ajouté ceci :

<< Je ne vois guère que la recherche par des noms qui puisse permettre de localiser le groupe où appartenait Gérard Cartier >>

Ce qui veut dire que si vous avez connaissance de noms qui auraient cotoyé votre père...
Par le miracle de la généalogie il est possible avec l'aide du hasard de trouver des descendants portant ces noms.
Il suffit alors de les contacter pour éventuellement apprendre le lieu du chantier où se trouvait leur ascendant...

Ce n'est pas garanti à 100 %, mais je puis vous affirmer qu'il m'est assez souvent arrivé d'obtenir un résultat avec ce type de recherche.

Qui ne tente rien, n'obtient rien !

Roger

Bonjour et merci.
J'ai répondu à la question du diplôme en disant que je ne dispose d'aucun élément, ni même de son livret militaire.
Pour ce qui est des noms ,je n'ai vraiment aune piste. Je suis dans le brouillard le plus complet car de plus je ne sais même pas où se situait le lieu d'incorporation. Or, à cette époque, mon père, né dans le Rhône, était "officiellement" (acte de mariage) domicilié dans le Puy de Dôme et fréquentait ma mère qui habitait le département de la Loire!
"Qui ne tente rien n'a rien"; je suis bien placé pour le savoir. Pour être "morpion", je le suis. La preuve ,je suis de retour sur le forum après (il me semble) avoir épuisé toutes les pistes. Pour l'anecdote, et je ne me souviens plus si j'ai abordé le sujet dans le passé. mais partant de zéro, j'ai réussi à retrouver les traces de mon AGP paternel au bagne de la relégation en Guyane !!!
Bonne journée à tous.

Bonjour,
J'ai relu un peu le sujet et je crois que la piste à suivre est celle du 2éme Dragon (Quid de l'âge d'engagement ??)
À la dissolution du régiment, le colon fait prêter serment à ses hommes de se tenir prêt à reprendre le combat avant la dispersion.
Le capitaine de Neuchèze aurait été chargé d'organiser les éléments restés en Métro et un CDJ pourrait être une bonne couverture pour les plus jeunes.
Là où ça coince, c'est la periode, Meuchèze s'est évadé vers l'AFN en septembre 43: a-t-il, volontairement laissé un groupe sur place? Quid de la période 42-44 et le risque de départ pour le STO? Pourquoi votre père, vu son âge, ne s'est pas rengagé lors de la progression des alliés après le Débarquement en Provence? Avez-vous envisagé "le côté obscur" et cherché si votre père n'aurait pas été "écarté" d'un possible rengagement??

Bio de De Neuchèze:
http://sdonac32.pagesperso-orange.fr/de_neucheze.htm

De Schlesser:
http://sdonac32.pagesperso-orange.fr/schlesser.htm

Avec le capitaine Termignon, tout ce qui gravite autour du 2e Dragons mène à un engagement fort dans la Résistance et la reprise des combats et je ne pense pas qu'il s'agisse d'intox (Voir aussi le Groupe Pommiès). L'absence de lien avec votre père, compte-tenu de cette imprégnation, est un mystère. Avez-vous interrogé les associations d'anciens Résistants et les historiens locaux (Gers et limitrophes)??

Un extrait:........"Mais le 11 novembre 1942, les Allemands sont là, ayant franchi la ligne de démarcation à la limite des Landes. Le 2ème Dragons est démobilisé mais avant de se séparer Schlesser les exhorte à reprendre le combat le moment venu.
Des pelotons entiers se regroupent dans des chantiers forestiers au début l'année suivante, constituant les premiers maquis : Berdoues, Ponsampère, Manciet, Miélan, Ordan-Larroque. Le 16 février 1943 paraît la loi sur le Service du Travail Obligatoire (STO) appelant les jeunes gens à travailler en Allemagne. Mais tous ne répondent pas et de moins en moins. Certains rejoignent l'AFN (Afrique du nord) par l'Espagne, d'autres se cachent dans les fermes sous de fausses identités fournies par la Résistance......"

....de cette page:

http://sdonac32.pagesperso-orange.fr/ge ... tancec.htm

Bonjour et merci T.M.
Votre 1er message pose des questions auxquelles je ne sais répondre et bien sûr complexifient le problème .
Pour avoir jeté un œil sur l'histoire du 2è RD, je connais dans les grandes lignes l'épisode auquel vous faites allusion.
Je ne sais absolument pas ce que fit mon père entre la fin de son engagement (19/03/1942 au 01/12/1942 ). Placé en "congé d'armistice" le 01/03/1943. Ce qui m'a toujours étonné, mais peut-être n'est-ce qu'une parenthèse, c'est qu'il fut rayé des contrôles le 01/01/1945, (la durée de son engagement fut probablement de 3 ans) et donc qu'il fut incorporé dans les CDJF alors que son contrat n'était pas encore achevé...Habitant le puy de Dôme et ayant des attaches sentimentales dans la Loire, j' en déduis qu'il ne fit pas partie des hommes entrant en Résistance dans le Gers et encore moins rejoignant l'AFN, comme l'exhorta le chef de corps Schlesser...
Bien cordialement.