SI je trouve d'autres infos, je te fais passer ca avec plaisir...
en attendant j'ai ceci:
"Police secrète de l’État nazi, contraction du mot allemand Geheime Staatspolizei. Ce nom générique de Gestapo a été utilisé par les Français occupés pour désigner à tort des organismes aussi différents que l’Abwehr (service de contre-espionnage de l’armée allemande, dirigé par l’amiral Canaris); la Kriminalpolizei, ou Kripo (police criminelle); le Sicherheitsdienst ou SD (Service de renseignements de sûreté, d’espionnage et de contre-espionnage du parti et des SS); ou encore la Sicherheitspolizei, ou Sipo (police de sûreté, faisant partie de la SS). En réalité, la Gestapo n’est que l’organe exécutif du SD et de la Sipo. Créée par décret de Goering en 1933, passée en 1934 sous l’autorité de Himmler, Reichsführer SS, et en fait sous celle de son redoutable adjoint Heydrich, elle est dirigée du commencement à la fin du IIIe Reich par Heinrich Müller. La Gestapo est composée, au départ, non de nazis, mais de policiers professionnels qui ont servi la République de Weimar et qui passent sans aucune difficulté au service de l'Etat nazi. Tel est le cas de son chef, Heinrich Müller, nommé à la tête de la Gestapo en 1935 après une longue carrière dans la police politique de Weimar et qui n'adhère au parti nazi qu'en 1939. Il n'en reste pas moins que la Gestapo est une pièce maîtresse de l'appareil de répression aux mains des nazis.
Dans l’énorme machine policière SS construite par le duo Himmler-Heydrich, la Gestapo prendra une part considérable à l’asservissement de l’Autriche, de la Tchécoslovaquie et de la Pologne, en dépit des protestations de certains généraux de la Wehrmacht. La Gestapo s’installe dès août 1940 dans la France occupée. Toutefois, les chefs militaires d’occupation la cantonnent dans un rôle de renseignement et de propagande, sans pouvoir d’exécution. Ce n’est qu’en avril 1942 que Himmler obtiendra du Führer que les pouvoirs de police en France soient enlevés aux militaires et confiés au général de police SS Karl Oberg. La Gestapo va alors absorber les services militaires de la police secrète de campagne, renforcer considérablement l’action de ses quelque 1 500 policiers allemands par le concours de plus de 40 000 auxiliaires français de tous les milieux, dont les plus tristement célèbres sont ceux de la bande Bonny-Lafont, de la rue Lauriston à Paris. La Gestapo procède à un nombre considérable d’arrestations (40 000 en 1943) sans compter des rafles massives comme à Clermont-Ferrand, Marseille, Grenoble et Cluny; elle incarcère ses victimes à Fresnes, à la Santé, au Cherche-Midi, en province dans les prisons locales. L’usage de la torture lui a été recommandé dès le 10 juin 1942 par une note de Berlin relative aux «interrogatoires renforcés» dont elle se fait une spécialité.
Les incarcérés qu’elle juge mineurs sont dirigés comme «réserve d’otages» au camp de Romainville et alimentent les exécutions d’otages, notamment celles du Mont-Valérien. Les incarcérés qu’elle juge majeurs sont envoyés, ainsi que les juifs raflés en masse, dans les camps de concentration ou d’extermination en Allemagne. Les mêmes faits se reproduisent dans les autres pays de l’Europe occupée. A Lyon, le SS Klaus Barbie, chef de la Gestapo, s'est rendu célèbre pour les arrestations et tortures de résistants (Jean Moulin torturé à mort en 1943) et les arrestations de Juifs (les enfants d'Izieu, déportés et assassinés à Auschwitz). La Gestapo comme organisation a été, jugée par le tribunal de Nuremberg et condamnée. Le fait même d'en avoir fait partie est considéré comme criminel.
« Chaque balle qui sort maintenant du canon d'un pistolet de police est ma balle. Si vous appelez ça un meurtre, c'est moi qui suis le meurtrier. J'ai ordonné tout cela. J'y apporte mon soutien. J'assume cette responsabilité et je n'en ai pas peur »
Hermann Goering, février 1933
« Une des tâches les plus urgentes qui nous incombent est de découvrir tous les ennemis déclarés ou cachés du Führer et du nazisme, de les combattre et des anéantir. Pour accomplir cette tâche, nous sommes prêts à verser non seulement notre sang, mais aussi celui des autres.»
Heinrich Himmler, 1er janvier 1934
« Article 1er : La Gestapo a la tâche de rechercher toutes les intentions qui mettent l'Etat en danger, et de lutter contre elles, de rassembler et d'exploiter les résultats des enquêtes, d'informer le gouvernement, de tenir les autorités au courant des constatations importantes pour elles et de leur fournir des impulsions.»
Loi fondamentale de la Gestapo,
10 février 1936 "
Bonnes recherche et à très bientot.
PS : en effet je ne suis colonel que dans mes rêves