Post Numéro: 12 de juin1944 27 Avr 2010, 06:37
C'était ainsi dans toutes les régions de France. Mon arrière grand mère maternelle, née en 1878 et que j'ai connue quelques années n'a jamais parlé Français, qu'elle ne savait ni lire ni écrire, mais le dialecte Vendéen-Maraichin (patois utilisé dans le marais Poitevin).
Certains chanteurs populaires de l'époque peuvent apporter un éclairage , comme Georgius (le lycée Papillon). Le langage d'alors n'est pas uniforme, selon que l'on se trouve à Paris, en Province, dans le Nord, en Bretagne, au Pays Basque, etc. Il est pourtant un fait que les dérivés latins étaient plus nombreux qu'aujourd'hui, où l'anglais ou le Franglais s'est imposé. Il faut aussi tenir compte de l'influence de la musique, largement diffusée à la TSF et dont l'influence britannique n'est pas négligeable avec des danses ou des courants comme le swing et les zazous, le charleston, le lambeth walk et bien sûr les premiers morceaux de jazz du bon vieux Satchmo, de Duke Ellington, Django Reihnardt, Ella Fitzgerald.
Le cinéma me parait être moins significatif tant les effets de l'époque sont forcés, exagérés et souvent mal joués. c'est le cas de la trilogie de César ou Orane Demazis ne passerait pas aujourd'hui la première marche d'un casting.
A l'heure actuelle, tout le monde ne parle pas le "Zyva", c'est juste le fait d'une petite partie de la population. Il faut donc considérer que la France d'alors est plus une mosaïque de cultures, d'attitudes et de dialecte qu'un tout.