Rheinhard Heydrich...conséquences de son assassinat ?

HEYDRICH n'a pas été à l'origine de la solution finale, il a seulement présidé la conférence de Wansee, ce principe a été adopté en juillet 1941 et l'ordre émanait de Goering avec application par Himmler.

Pour le protectorat de Bohême Moravie, cela n'a rien changé au régime de terreur, il fut identique à ce qu'Heydrich avait instauré avant sa mort.

Ceci dit, il est vrai que la mort d'Heydrich en a arrangé plus d'un à la suite d'enquêtes diverses menées par le RHSA et qui étaient susceptibles de mettre en cause certains hauts dirigeants nazis.

Concernant les dossiers "embettants" reunis par R. Heydrich sur A.H. et H.H., j'en ai entendu parlé aussi...
Très vaguement au cours de certaines lectures, ce sujet ( ou cette legende....) revient....

Concernant à présent les liens qu'entretiennent R. Heydrich et H. H. je me demandais, en particulier ( et ce n'est qu'un détail de l'histoire ...sans doute...) pourquoi ce dernier alors que R.H. se trouve hospitalisé à Prague suite à l'attentat du 27 mai, ordonne qu'aucun medecin sur place ne doit s'occuper de lui, devant ainsi attendre les medecins berlinois que H.H, lui même, l envera ? ( legere esperance de le voir mourir, puisque apparement genant par son efficacité ?? ou simple non confiance accordé aux corps mediacles implantés sur place ??)

Concernant les conséquences de sa mort....(cf radio.cz article de jaroslava Gissubelova "60 eme anniversaire de l'attentat contre le protecteur du reich, Heydrich"), je prend en source qu'a partir de cet evenement l'angleterre renie les accords de munich.
je cite "L'écho de l'attentat fut énorme. Il a contribué d'une manière décisive à ce que le gouvernement britannique reconnaisse son erreur en avoir signé l'accord de Munich. Jan Masaryk, ministre des Affaires étrangères, a pu annoncer, le 5 août 1942, que pour le gouvernement anglais, l'accord de Munich n'existait plus."

je m'interroge : Es ce vraiment cet evenement qui a entrainé ce rejet des accords munichois ??? ou ne fut il tout simplement qu'un pretexte à l'allocution officielle de Masaryk ???

....En tout cas merci à tous pour vos contributions !!!!

Cécile.

Adresse article radio.cz :
http://www.radio.cz/fr/article/28391

Adresse article radio.cz :
http://www.radio.cz/fr/article/28391

bonjour,

je viens de découvrir ce fil,.. un peu en retard

la résistance intérieure était farouchement contre l'attentat ( en majorité ) car mal organisée et sachant les représailles qui auraient lieu.

Heydrich avait réussi pratiquement à "retourner" le peuple tchèque car s'il maniait le bâton d'une main, il savait accorder de nombreux avantage aux ouvriers ( heures supplémentaires, nourriture, accès aux villages de vacances-congés payés- )

et surtout le gouvernement fantoche avait décidé de rétablir le service militaire ce qui fait que plusieurs divisions tchèques auraient combattu sur le front de l'est.

Plutot que de dire assasinat,ne devrait -on pas parler d'exécution?

Plutot que de dire assasinat,ne devrait -on pas parler d'exécution?

Pour ma part, je pense que non. Une exécution est effectuée après décision d'un tribunal ou d'une autorité officielle quelconque, et effectuée selon certaines règles formelles (peloton d'exécution, échafaud, etc...).
Dans le cas de Heydrich, rien de tout ça. Pas de procès, décision venue de la part d'un ennemi contre un homme libre (c'est-à-dire qu'il n'est pas prisonnier mais bel et bien libre de ses mouvements), et sa peine ne lui a pas été signifiée. Quant à la méthode, elle n'est pas des plus rigoureuse non plus.
Techniquement, il s'agit donc bien d'un assassinat.

Personnellement, je considère que le résultat est le même : l'intéressé finit à l'état de cadavre de toute façon...

bonjour,

je pencherai plutôt pour le terme exécution; exécution décidé par les anglais, qui considéraient Heydrich comme le personnage le plus dangereux du IIIè Reich ( et pour cause ) mais les commandos qui ont participé à l'attentat se définissaient eux-même comme des assassins.

alors....

c'était un sujet qui était presque tabou, il y a quelques années encore, en Tchécoslovaquie .

J'ai essayé d'en discuter avec un copain slovaque, qui m'avait fait rencontrer la soeur de Jan Kubis, j'ai compris qu'il fallait mieux parler d'autre chose.

les slovaques et les tchèques ne pardonnaient pas aux anglais d'avoir organisé cet attentat, la répression qui avait suivi ayant été prticulièrement féroce;
les nazis ne se sont pas contenté de raser Lidice, ils ont été chercher les originaires du village partout où ils se trouvaient pour les ramener et les fusiller;
ils ont même pousser le " vice " jusqu'à attendre la guérison d'un patient à l'hôpital de Prague, pour le fusiller.