Beogles a écrit:
Je cite : "... 20 mars 1939... Cinq mois de ce régime m’amènent au 17 août. Cinq longs mois, heureusement coupés de quelque 50 jours de perm plus ou moins réguliers , et me voilà au début de mon récit."
Bonjour,
50 jours de perm en 5 mois, soit une moyenne de 10 jours/mois, çà reste, néanmoins, un régime assez souple.
En plus, si on se réfère au récit, on peut déduire le premier mois, durant lequel il avait empilé les tours de service, sans permission de sortie - au mieux, une perm de 12 heures était, généralement, accordée aux "Bleus", à la fin de la 2ème ou 3ème semaine d'incorporation, c'est le "tarif" normal ! -... donc, 150 jours (à la louche)-30 (1 mois) = 120 jours... dont 50 de permissions, sur 4 mois, soit 12 jours de perm, par défaut et par mois, ou l'équivalent de 4 permissions de 72 heures. Ce n'était pas, non plus, le bagne, car çà permettait, en fonction des moyens de locomotion disponibles (essentiellement le train) et de l'éloignement de passer, au moins, 48H00, au domicile familial. Bon, c'est sur, si le pioupiou était encaserné à Lille et qu'il était originaire de Nice, çà risquait d'être un peu compliqué - le trajet aller-retour bouffant une bonne partie de la perm - mais c'était faisable.