Les Derniers Hommes de David Oelhoffen, l’odieuse critique de Libération

[coyote]

Il avait dû être en poste aussi au Levant, car quand on allait chez eux, il y avait toujours des pâtisseries orientales. Pleine d'amande et de sucre. Un régal (interdit aux diabétiques)

Que dirais tu du Liban ou Turquie ? Ca rappelle les baklava.
(Je referme ce HS )

Il avait dû être en poste aussi au Levant, car quand on allait chez eux, il y avait toujours des pâtisseries orientales. Pleine d'amande et de sucre. Un régal (interdit aux diabétiques)

Que dirais tu du Liban ou Turquie ? Ca rappelle les baklava.
(Je referme ce HS )

Avec de l'Arak c'est Libanais. D'ailleurs plus tard quand je suis allé au Liban, il y avait aussi ses pâtisseries.

Maintenant la Turquie, c'est le "résidu" du vieil empire Ottoman donc ses pâtisseries on doit aussi les trouver ailleurs qu'en Turquie. Mais si tu veux ... va pour les baklava à ne pas confondre avec les "balaklava".

[Prosper Vandenbroucke]

Commes nous sommes dans le HS et loin du sujet initial, cela peut être également du Maghreb mais avec de l'Arak.....

Il n'est pas question d'émettre le moindre jugement, mais, après la catastrophe militaire de Dien-Bien-Phu, les accords de Genève, l'été suivant, et l'évacuation générale des troupes françaises, l'US Army avait pris la relève. En gros, jusqu'au début des années 1960, çà s'était résumé à des envois de "conseillers militaires", expédiés pour encadrer l'armée sud-vietnamienne, pour atteindre un corps expéditionnaire de 200 000 hommes (coréens et australiens inclus!), dès la fin 1965, et disposer, en 1968, d'un effectif de plus de 500 000 hommes!

Durant, +/- 150 ans de présence, la France avait, certes, progressivement, influencé l'architecture locale (cf. le centre d'Hanoï), construit des infrastructures essentielles (routes, voies ferrées, ports) et plus moins bien géré les nombreux particularismes locaux, mais, en 1954-1955, la fin du colonialisme européen était, déjà, très largement programmé.

Le plus beau de l'histoire est que les Américains avaient été très loin de faire beaucoup mieux, sauf que l'importance de son contingent militaire avait "bouffé", au Sud-Vietnam, la culture locale "françouaise"! Saïgon, capitale méridionale - désormais baptisée Ho-Chi-Minh-Ville -, était devenue une "réplique" de la " mauvaise culture américaine". Déjà du temps de la présence française, c'était le règne du tripot et du boxon, mais ça ne s'était surement pas arrangé durant "l'occupation américaine". Dans les années 30, le nombre des maladies vénériennes y battait tous les records au sein de notre armée coloniale; durant "l'occupation américaine", elles n'avaient pas vraiment baissé, sauf que les progrès des antibiotiques avaient très sérieusement limité leurs conséquences! Pour des raisons économiques évidentes, la population citadine s'était mise à "baragouiner" plus ou moins bien en "ricain", abandonnant, ainsi, son ancienne culture francophone, réservée, elle-même, pour l'essentiel, à une petite élite.

Je suis très loin d'être un thuriféraire du régime communiste, mais il convient de reconnaitre que le régime du Sud-Vietnam, pendant la présence américaine, jusqu'en 1973, ou jusqu'en 1975, n'avait été que le "royaume" d'opportunistes, de profiteurs et prévaricateurs de tous acabits, au détriment de sa propre population. Je simplifie nécessairement, mais "l'explosion" rapide de l'armée sud-vietnamienne, en 1975, face à l'offensive nord-vietnamienne, tendrait à le confirmer!

[Dog Red]

Retour à l'Indochine et au film.
A propos du film, une critique d'Antoine de Basque parue dans L'Histoire de ce mois, numéro 517. Sur le site: http://www.lhistoire.fr Dans le menu choisissez l'onglet Livres puis cinéma. A vos avis.
A signaler, pour les franciliens, la projection du film au cinéma St André des Arts, au 30 de la rue du même nom dans le 6e arrondissement, le lundi 4 mars à 20h. Projection suivie d'une rencontre avec David Oelhoffen et Antoine de Baecque.

frontovik avait recentré le fil sur son sujet : la critique du film David Oelhoffen.

On va abandonner les digressions tous azimuts sur l'Indochine et au-delà et revenir au coeur du sujet pour éviter son délitement complet.

Merci d'avance.

[alfa1965]

Il semble que les légionnaires dans le film se soient échappés d’un hôpital. En Indochine, hormis les maladies tropicales un autre fléau frappaient les soldats français, les maladies vénériennes. Il existait à Saigon un des plus grands bordels à ciel ouvert, le parc à buffles. Il est certain que l’éloignement forcé de la métropole en raison du blocus britannique, l’inactivité, l’alcool et l’opium ont contribué à ce que l’on appelle le mal jaune.

[dynamo]

J'ai un de mes fils qui est professeur à l'université de Ho Chi Minh city (Saïgon)
Je suis allé plusieurs fois au Vietnam.
J'ai eu l'occasion de rencontrer un ancien qui avait connu la période française qui me disait: mais pourquoi, après Dien bien phu, vous êtes parti ?
Ok, on avait remporté une victoire militaire qui nous donnait la gouvernance du pays, mais pourquoi l'instituteur, le secrétaire de mairie, le médecin, le postier, etc., sont partis ?
On avait besoin d'eux, on ne voulait pas qu'ils s'en aillent, ils faisaient parti de notre vie.
le régime ne les a pas remplacés et leur absence a couté cher au pays..
J'ai apprécié la naïveté et le réalisme des propos de ce monsieur qui donnait le sentiment de la population non politisée de l'époque.
Nous étions bien loin de l'Algérie...
Lors de plusieurs voyages dans l'ancienne Cochinchine/Indochine, je n'ai jamais été confronté à aucun ressentiment anti français, bien au contraire.
Allez y, le pays est très agréable à visiter.

Il fallait simplement si nous restions devenir marxistes léninistes:fanatiques aux ordres du parti .....Quand nous sommes partis, des commerçants,des libraires vietnamiens se sont vus obligés de vendre uniquement la littérature du parti que personne n'achetait,très rapidement les propriétaires du magasin furent incapables de payer les employés,ils s'étaient à leur tour réfugiés en France,je les ai vus à Malo,ils travaillaient pour les huiles Kalor,ils étaient en stage à la BP,un dimanche,ils avaient été invités par mon père chez nous.....On oublie trop facilement que les Français eux même en 1794furent contraints de faire appel à l'armée aux ordres de Bonaparte...... pour chasser les Hébertistes du pouvoir,partisans de la Terreur......puis a nouveau contre les"Méveilleux"...mettre fin à une révolution n'est pas facile.....