iffig a écrit:"Encore un carreau de cassé
Voilà le vitrier qui passe
Encore un carreau de cassé
Voilà le vitrier passé"
Ma grand-mère, certes, épouse d'un sous-off de l'artillerie coloniale et veuve à trente ans, au début de la décennie 1920, me la fredonnait dans ma prime jeunesse, de même que, par exemple, la ritournelle "Panpan, l'Arbi", sans pour autant, en chantant cette dernière, éprouver la moindre intention supposée raciste. Elle avait, même, appris, dans les valises de l'armée française, bien plus que des rudiments d'arabe et de wolof, afin de converser, au quotidien, avec les artilleurs marocains et sénégalais des cantonnements et casernements!
Avec plus d'un siècle de recul familial et ma propre expérience personnelle, qui avait consisté, dans ma jeunesse, à user mes fonds de culotte dans nos anciennes (belles!) colonies, le "discours" colonialiste et supposé "raciste", que certains s'efforcent, désormais, de vouloir mettre en avant et stigmatiser , n'a aucune raison d'être, même, si, au sein de la politique coloniale générale française, une minorité d'imbéciles s'était efforcée, effectivement de construire leur fortune personnelle, au détriment de populations locales - en faisant suer le burnous! -, sauf que, fort heureusement, çà avait été très loin d'être une généralité! Rien à voir, par exemple, - désolé pour nos camarades belges - avec le statut très particulier de l'ex-Congo belge, qui, lors de sa conquête, avait été considéré comme une propriété "personnelle" du Roi!
Mon constat peut paraitre bizarre et très surement décalé, de nos jours, avec cette politique internationale qui se veut désormais " nécessairement correcte" et amène notre actuel Président de la République à devoir se flageller, en public, très inutilement - et avec des conséquences très sérieuses! - dans nos anciennes colonies, sur notre supposé "méchant" et "abominable" passé colonial, car, dans les faits, çà avait été le stricte contraire!... mais, pour çà, il faut, à minima, l'avoir vécu!
Dans ce genre d'incompréhensions très mal interprétées ou volontairement détournées,, faute de tous repères historiques, il y a, par exemple, la célèbre marque Banania, avec son slogan "Y'a bon, Banania" et le marquage qu'elle avait adopté, durant la Première Guerre Mondiale, sur ses boites, en y faisant figurer un sénégalais souriant, en hommage direct à nos tirailleurs sénégalais, engagés sur le front, sauf qu'elle est désormais devenue, depuis 2011, par le biais de volontés procédurières "anticolonialistes" outrancières, l'exemple supposé d'un "colonialisme" français patent! ... Tu parles!
A 77 ans, révolus depuis 15 jours, je n'ai plus grand-chose à secouer de ces actions soit-disant "politiquement correctes", mais, surtout, généralisées, hélas, au niveau mondial et, très bizarrement, montées 'en épingle" en France. Allez juste faire un tour dans les anciens "Dominions" britanniques et vous allez très vite piger la différence!
De nos jours, nos départements et territoires d'Outre-Mer posent aussi problème à cette supposée intelligentsia mondialiste, sauf que, au fil des scrutins locaux, mêmes répétés, ils restent, tous, désespérément attachés à leur filiation française...y compris en Nouvelle-Calédonie, où on s'est pourtant efforcé d'offrir, par le biais de plusieurs scrutins successifs, le maximum de chances à la minorité indépendantiste d'acquérir une majorité de suffrages, les Australiens et Néozélandais, de leurs côtés, ne s'étant gênés d'intervenir, en sous-marin, à ces occasions! ... Peine perdue!
Les autres iles de la République (ou Union) des Comores font, désormais, tristement la gueule, depuis leur volonté de sécession indépendantiste dans les années 1970, alors que l'Ile de Mayotte avait, elle, exprimé son intention de rester "dépendante" de la France! La situation actuelle, à Mayotte, est, certes, très sérieusement aggravée par la vague d'émigration locale, mais cette dernière n'existe, quasiment, que depuis le suffrage universel local. Cette "migration" avait été très largement encouragée par la gouvernance comorienne, afin de tenter de "récupérer" la supposée Ile "sécessionniste" de Mayotte... et, si possible, ses "avantages sociaux", sans aucune équivalence locale!
Cet "enchérissement" général, sous la supposée "impitoyable"' férule dirigiste française, se constate, également, dans nos Antilles, car les seules anciennes possessions britanniques ne doivent, elles, leur supposée "expansion" économique qu'au seul tourisme, mais surtout à leurs facilités fiscales locales! Dans l'ile de Cuba, à la fin des années 90, le Club Med avait, ainsi, ouvert, de l'avis de tous les GM et GO, qui y avaient séjourné, un site superbe, de grande qualité et très prometteur, sauf que son approvisionnement quotidien s'était avéré être très compliqué et que, dès 2003, sa fermeture définitive avait été dans les intentions économiques du groupe, entérinées et appliquées quelques mois plus tard!
En parallèle, la Jamaïque et Haïti ont été - et le sont, toujours! -, elles, totalement à la ramasse, pour diverses raisons! Trop compliqué d'expliquer, par exemple, dans les années 1980, l'origine, dans certaines de ces iles, du virage "pro-communiste" et, par voie de conséquence, l'intervention militaire US dans l'Ile de La Grenade! La disproportion des forces étaient telles qu'il s'était agi, en gros, pour l'US Army, que d'un exercice mené en "conditions réelles". Après la présidence assez tristounette de Carter, le "marchand et cultivateur" de cacahuètes, l'opération "Fury", menée sous le règne de Ronald Reagan, était parvenue, ainsi, à reconstituer l'image de marque de l'US Army, très gravement endommagée après la Guerre du Viet-Nam, mais dont l'aspect "vainqueur" persiste à vouloir perdurer de nos jours, en dépit des nombreux revers stratégiques qu'elle a, elle-même, pu enregistrée (Irak, Afghanistan, sans parler de la Somalie, dans les années 90!) et, même, actuellement, dans le cadre de son soutien militaire à l'Ukraine. Certes, il y a, aussi, un autre problème connexe , très sérieux, en vue des prochaines élections présidentielles américaines, car "Jo Bidet", avec son soutien parlementaire,constituée par sa minorité au Sénat et sa très faible majorité à la Chambre des Représentants (les députés locaux), est très mal embarqué pour les prochaines élections présidentielles de fin 2024!
Nos bons médias français "politiquement corrects" ne cessent de vouloir nous affirmer que la "pensée démocrate "serait " majoritaire aux States, sauf que çà fait un très long bail que ce n'est en rien le cas et que les "appareils" centralisés et locaux, selon leur étiquette politique, sont, aimablement ou presque, bien souvent, tous, virés avec l'accession à la présidence du parti adverse!
En France, nous conservons, au gré des présidences élues, notre élite de hauts fonctionnaires, mais, chez les Américains, ce n'est pas le cas!