Je ne sais si vous êtes nombreux à suivre ces compétitions, d'autant que, vu le décalage horaire avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, la plupart des matchs se déroulent à des heures indues! Chez nous, c'est l'heure du rata de midi ou de la sieste réparatrice qui suit ledit repas!
OK, ce ne sont, souvent, pour certains inconditionnels du "ballon rond", que des "gonzesses", mais depuis une grosse dizaine d'années, le niveau technique a très sérieusement grimpé, la qualité de jeu, également, et, cerise sur le gâteau, tout au moins pour ceux qui ont une faiblesse naturelle pour le sexe opposé, il y a un joli paquet de ravissantes joueuses, un plaisir pour les yeux, dont la joliesse naturelle n'a strictement rien à envier à leurs compétences footballistiques!
Les phases de groupe actuelles s'avèrent très compliquées. La France, les Etats-Unis, l'Allemagne (face, actuellement, à la Colombie, 2-1 en faveur des colombiennes, à la 96ème minute de jeu!) rament sévère pour tenter de décrocher leur qualification en 8ème de finale, le Nigéria caracole ou presque en tête du Groupe B - qui regroupe, également, le Canada, l'Australie et l'Irlande -. Les centre et sud-américaines s'avèrent de redoutables adversaires, la Colombie, la Jamaïque, cette dernière, actuellement à égalité de points (4) avec la France - les "Reggae Girls", en conflit avec leur fédération nationale, désespérément "machiste", sont sponsorisées financièrement par la sœur du défunt Bob Marley! -.
La plupart des scores sont étriqués, se concluant par un match nul ou avec un seul malheureux but d'écart. Nos "Bleuettes", privées de joueuses essentielles, se sont faites sérieusement peur, lors de leur premier match, face à l'autobus et la défense (très) musclée des Jamaïquaines; elles ont réussi à l'emporter, au second match, avec un score de 2-1 - deux buts de la tête! -, face à une très solide équipe brésilienne, mais c'était très loin d'être gagné d'avance.
De mon modeste point de vue très personnel, il s'agit, là, d'une compétition, désormais, devenue incertaine, suite à la progression générale du niveau technique des compétitrices; résultat généralement obtenu par le recrutement de sélectionneurs "mercenaires" européens. L'équipe française est, par exemple, désormais, fort heureusement dirigée - après une période très compliquée sous le "règne" de Corinne Diacre - par Hervé Renard, vainqueur de deux coupes d'Afrique - avec la Zambie et la Côte d'Ivoire, deux nations footballistiques improbables! - et qui peut s'enorgueillir d'avoir, également, avec l'équipe saoudienne, infligé la seule défaite de l'Argentine, lors de la récente Coupe du Monde masculine, au Qatar.
Toujours de mon point de vue, même si l'arbitrage, durant les phases de poules, est "globalement" correct, il y a, néanmoins, comme pour les "garçons", dans un contexte similaire, des décisions parfois contestables, voire difficilement compréhensibles (même avec l'aide du VAR); mais, généralement, l'organisme, au sein de la FIFA, chargé de l'arbitrage, sélectionne, lui-même, très sévèrement, après les phases de groupes, les arbitres pour les tours suivants, avec, pour résultat, des arbitrages, en principe, beaucoup plus "fiables".