Goodbye, JLL!

[coyote]

je me demande si le tout premier morceau de rock qui a fait un malheur n'est pas celui ci...



Mais, Bill Haley et ses Comet n'est pas très loin et peut être le tout premier .
Ils ont tous disparus mais les 45 et 33 tours restent !

1-Entre temps, après l'engouement "rock", compliqué à danser, même s'il était beaucoup plus simple et moins "sportif" que le "vieux" boogie-wooggie, était arrivé le "Twist", qui n'exigeait pas de compétences chorégraphiques particulières . En plus, il avait existé "deux courants", le twist "très prout-prout, Ma Chère" des jolies gonzesses dans les boites citadines à la mode et celui en usage dans les dancings de provinciaux ruraux ou les "chapiteaux", érigés sur les places des bourgs, qui étaient fréquentés le samedi soir et le dimanche après-midi, car, le dimanche soir, ledit chapiteau repliait "ses gaules".

Sous les chapiteaux ou dancings permanents, avec orchestre, chanteurs et chanteuses, siouplait! - exemple, le Casino des Fleurs de Rochefort-sur-Mer -, il y avait, évidemment, les deux grandes "séquences" principales "twists" et slows", plus des "intermèdes" rocks, ainsi que les incontournables séries de Pasodobles, Chachachas, Tangos.... Dans le Casino des Fleurs de Rochefort, il existait, même, un relativement long tunnel qui prolongeait la piste sous l'étage de l'orchestre, où c'était l'embouteillage garanti durant les séries de slows! ... Rien de tel dans les boites réputées "à la mode"!

2-En ce qui concerne Jerry Lee Lewis, il avait eu, en plus, l'audace d'épouser, en 1957, sa cousine, plus ou moins germaine, âgée de 13 ans! Ils étaient restés mariés 13 ans (1957-1970) et avaient eu trois enfants. Mais, comme il était très loin de ne boire que l'eau - il y avait toujours un verre de bourbon qui trainait sur le tableau de son piano! -, il s'était, alors, pris dans la tronche, avec élan, les sectes puritaines américaines!... D'autant que l'aspect "rocker" de sa musique et son comportement sur scène en avaient fait d'emblée un pestiféré aux yeux de ces sectes rigoristes. Elvis, lui-même, avait très sérieusement ramé pour parvenir à polir son image "américaine".

C'était une époque où, aux States, les pasteurs évangélistes, lors du sermon dominical, considéraient les "rockers" comme des "suppôts de Satan"! Ces "braves et honnêtes" citoyens se considéraient comme traumatisés par la "supposée" obscénité de leurs "gesticulations" scéniques, qui ne correspondait en rien à l'image lisse, par exemple, d'une célèbre chanteuse de country de l'époque, comme Tammy Winette.

1-C'est point intéressant comment va évoluer la culture populaire des années 30 aux années 70,
Mon père qui a évidemment connu cette époque me parlait des zazoux , corollaire de l'influence de la puissance américaine et de l'admiration qu'elle imposée . Au fond elle était déjà étendue et même en Allemagne, Tchécoslovaquie, Roumanie, l'influence us était importante avec orchestre de jazz, countrie...
Mais en fait ce n'était que de l'influence et de l'imitation comme il me l'expliquait de la part de jeunes petits bourgeois ou issus de la classe moyenne supérieure , jeunes qui ne connaissais pas la réalité ce mouvement ou mode zazou aux Etats-unis, comme je l'ai appris en lisant bien après El Roy, les zazous n'étaient pas de doux admirateurs de jazz, mais des loulous se trimbalant avec couteau papillon et revendant ou cambriolant le plus souvent...
Plus tard le jazz et ses musiques populaire corollaires us comme le bougie se répandent mon père me parlait de sa jeunesse d'après guerre, 18 ans le 6 juin 1944, il me parlait des bals pop, Marseille, admiration pour Piaf, Montant, les Compagnons, Gréco ...la musique populaire de son époque, mais le rock , bougie et autres entant qu'enfant de milieux populaires comme la majorité des marseillais et et des enfants des campagnes et petites ville françaises, étaient ignorés tout comme le jazz, on ne l'entendait qu'un peu à la radio ( je parle de l'immédiate après guerre) ou dans les bals pop où allaient tout le monde (il n'y avait pas de ségrégation forcée par classe d'âge, même si des bals avec radio de quartier, villages étaient organisés pour des jeunes (adolescents, a 18 ans vous étiez presque un adulte)
La seule source de ces musiques américaines était les films américains, d'où l'engouement lent et inexorable des jeunes français qui voyaient régulièrement du cinéma américain , avec des héros américains qui se dandiner sur de la musique américaine, ( c'est bien penser la culture us ils vous vendent des films pour vous vendre après tout le reste..musique, nourriture,....pour finir par un suicide collectif en europe )

Donc il serait intéressant de savoir si hormis Paris et une jeunesse oisive et petite bourgeoise, avec le Tabous, la jeunesse française va adhérer facilement, lentement ou rapidement à ces musiques ou fallut il attendre longtemps pour la conversion se fasse disons 20 ans avec la conversion de chanteurs français en chanteur de musique bougie, rock n' roll, jazz..?
On avait eu B. Vian certes mais Gréco était plutôt resté dans une chanson française traditionnelle , malgré sa connaissance M. Davies, comme Piaf, Brassens, Brell,... des chanteurs affiliés au P.C. ....

D'ailleurs comme s'est déroulé l'introduction de cette musique et de la culture us dans les campagnes et les petites ville (ce qui représentait la majorité du pays à cette époque)?