Des fouilles pour éclairer le travail forcé du camp de concentration du Struthof

Et non !
Il suffit de voir le planning du voyage de HIMMLER dans le coin avec détour par Senones pour envisager l’exploitation du granit (et non du grès). Roco ou Orpo confirmeront.
Au final c’est Natzweiler qui est retenu car en Alsace. Par contre Senones est « rose » mais Natz est « gris clair » …
JD

Déjà, il s'agit, effectivement, de granit et non de grès. Ensuite, cette tournée de repérage du funeste incompétent notoire, quand avait-elle eu lieu ?

Déjà, il s'agit, effectivement, de granit et non de grès.

Tu as confondu avec le drame des mal grès nous ?
Je recherche pour la date en feuilletant l'agenda d'HIMMLER ...
JD

Trouvé sur un forum très sérieux : viewtopic.php?f=24&t=37228&p=471727&hilit=HIMMLER+Senones#p471727
On en parler à plusieurs reprises. Le déjeuner à Senones se situe à l'hôtel Bardol, maintenant "Au Bon Gîte". Une très bonne adresse.
Plus sérieusement la date de septembre est à situer avec la mise en place de la zone interdite, le mémorandum STUCKART, etc.
JD

Trouvé sur un forum très sérieux : viewtopic.php?f=24&t=37228&p=471727&hilit=HIMMLER+Senones#p471727
On en parler à plusieurs reprises. Le déjeuner à Senones se situe à l'hôtel Bardol, maintenant "Au Bon Gîte". Une très bonne adresse.
Plus sérieusement la date de septembre est à situer avec la mise en place de la zone interdite, le mémorandum STUCKART, etc.
JD

1940!... A l'époque, Albert Speer était architecte, car il n'avait succédé à Fritz Todt qu'en février 1942. Malgré ses liens patents avec le NSDAP et le régime, çà m'étonnerait fort qu'il était, déjà, au courant des turpitudes du malfaisant. Ultérieurement, c'est autre chose.

Illustration du bon resto : https://www.delcampe.net/en_GB/collecta ... 68748.html

Je ne suis pas du tout certain que SPEER était dans cette affaire ... c'est typiquement une réécriture de journaliste.
JD

Et concernant toujours le camp, sur l'aspect visite cette fois :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/09/05/l-onac-veut-lancer-l-amenagement-museographique-de-l-ancien-23297.html

Et concernant toujours le camp, sur l'aspect visite cette fois :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/09/05/l-onac-veut-lancer-l-amenagement-museographique-de-l-ancien-23297.html

C'est du grand "n'importe quoi"!

Quand on connait le site, ce n'est pas un "musée", mais un lieu de souvenir et recueillement. 50% des "visiteurs" sont des scolaires "locaux" - niveau secondaire de lycée, le plus souvent - en "excursion" dirigée et en compagnie de leurs professeurs d'histoire.

A moins d'être l'objet d'une curiosité malsaine, le camp ne se visite pas comme un musée. D'emblée, dès que, depuis le parking, on découvre ne serait-ce que l'alignement des baraques, on a froid dans le dos et on se sent très mal à l'aise, car, même, avec les efforts les plus sincères, on est en décalage total avec la désespérante misère mortelle qui continue d’imprégner le site, près de 80 ans plus tard!

En comparaison et en forçant intentionnellement le trait, la visite de l'Ossuaire de Douaumont est presque une "promenade touristique". Ceux qui y reposent sont, au moins, sensés être "morts au combat", rien de tel au Struthof, où il s'agissait d'assassinats "industriellement" programmés.

Quand on quitte le site, on a envie de prendre rapidement une douche pour essayer de se débarrasser de "l'odeur de mort", qui colle à la peau!

Qu'on entretienne le camp - tout au moins ce qu'il en reste! -, afin de pérenniser son sinistre symbole mémorial, aucun problème, mais quant à vouloir en faire un "musée", c'est une très grosse erreur! De toute manière, vu sa situation géographique relativement compliqué d'accès, le micro-climat qui y règne, même, à la belle saison, ce sera du pognon gaspillé pour rien, pour peu qu'il soit rassemblé!

N'envisageraient-ils pas, non plus, d'y installer un self et un hôtel, des fois ?! Cà pue la Mort dans un rayon de plus de 5 kilomètres!

[Prosper Vandenbroucke]

Je plussoie car pour avoir parcouru ce camp lors des journées du forum (enfin les journées d'hiver-Robert Lelard) en 2011, je peux vous dire que l'on est loin, mais alors très loin d'une visite muséale, ce fut un parcours mémorielle et lorsque l'on sort de l'enceinte, on t est en droit de se demander: Pourquoi tant de cruauté envers des humains?
Rien qu'à l'entrée, l'atmosphère y est sinistre et démoralisante


Photo personnelle d'Alsa.se

Mon épouse m'a certifié en à voir vu assez et que plus jamais elle ne mettrait les pieds dans un tel endroit, quant à moi je me suis vraiment retrouvé abasourdi et triste.

Par temps humide, en automne, avec les écharpes de brume qui s'accrochent aux sapins, l'endroit est spécialement sinistre, en effet. Après avoir visité le camp, mon ex-épouse a eu la même réaction : elle est restée dans la voiture tandis que j'allais visiter l'ancienne ferme où a été aménagée la chambre à gaz. D'ailleurs une dure épreuve que cette visite, alors que j'étais seul dans le bâtiment.

Je suis entièrement d'accord avec les ressentis ci-dessus.
C'est éprouvant et on en ressort avec un gros poids.
Une anecdote personnelle. Passant à proximité du camp en hiver, mon épouse et moi avons emmené nos ados le voir. Nous ne sommes restés que quelques minutes à la porte du camp. Au retour dans la voiture nous étions frigorifiés malgré nos épais vêtements d'hiver. Mes enfants (la cinquantaine) n'ont pas oublié.
Que de lire le nom sur les panneaux routiers, çà glace.