C'est du grand "n'importe quoi"!
Quand on connait le site, ce n'est pas un "musée", mais un lieu de souvenir et recueillement. 50% des "visiteurs" sont des scolaires "locaux" - niveau secondaire de lycée, le plus souvent - en "excursion" dirigée et en compagnie de leurs professeurs d'histoire.
A moins d'être l'objet d'une curiosité malsaine, le camp ne se visite pas comme un musée. D'emblée, dès que, depuis le parking, on découvre ne serait-ce que l'alignement des baraques, on a froid dans le dos et on se sent très mal à l'aise, car, même, avec les efforts les plus sincères, on est en décalage total avec la désespérante misère mortelle qui continue d’imprégner le site, près de 80 ans plus tard!
En comparaison et en forçant intentionnellement le trait, la visite de l'Ossuaire de Douaumont est presque une "promenade touristique". Ceux qui y reposent sont, au moins, sensés être "morts au combat", rien de tel au Struthof, où il s'agissait d'assassinats "industriellement" programmés.
Quand on quitte le site, on a envie de prendre rapidement une douche pour essayer de se débarrasser de "l'odeur de mort", qui colle à la peau!
Qu'on entretienne le camp - tout au moins ce qu'il en reste! -, afin de pérenniser son sinistre symbole mémorial, aucun problème, mais quant à vouloir en faire un "musée", c'est une très grosse erreur! De toute manière, vu sa situation géographique relativement compliqué d'accès, le micro-climat qui y règne, même, à la belle saison, ce sera du pognon gaspillé pour rien, pour peu qu'il soit rassemblé!
N'envisageraient-ils pas, non plus, d'y installer un self et un hôtel, des fois ?! Cà pue la Mort dans un rayon de plus de 5 kilomètres!