Dog Red a écrit:Excusez moi (je suis Belge
) mais je me perds dans les comtes...
Pardon.
Je
Un , deux, trois... Plouf! Il s'agit de Jean d'Orléans (1965....), dernier "avatar"... pardon, rejeton en titre de la branche orléanaise, qui se réclame être la vraie descendance directe de Louis XVI, antépénultième représentant, avant Louis XVIII, son frère, et Charles X, lui-aussi, frère des deux précédents, de la dynastie des Bourbons ayant accédé au trône de France.
Sachant qu'il y a, également, Louis-Alphonse de Bourbon, Prince d'Anjou, né, lui, en 1974, qui serait "dysnastiquement" parlant, plus conforme à ladite logique dynastique.
Là, çà devient très compliqué
, car ledit Prince d'Anjou est, à l'origine, de nationalité espagnole; or, à dater de la "poule au pot" de notre bon roi de Navarre, alias Henri IV, sa progéniture s'en était allée régner dans de nombreuses cours d'Europe, dont l'Espagne!
Du coup, entre les familles d'Orléans et Bourbon, alors qu'il n'y a plus de Trône de France disponible depuis l'avènement de la II
ème République, en 1848 - le dernier monarque régnant français, et accessoirement, seul et unique Président élu de la II
ème République, ayant été Badinguet, Napoléon III, fils de Louis Bonaparte (frère de Napoléon) et d'Hortense de Beauharnais (fifille,en premier lit, de la célèbre épouse créole de Napoléon Bonaparte et première impératrice des Français) -, çà coince sévère sur la primauté dynastique de l'un, côté Bourbon, de l'autre, côté Orléans!... Sauf que la "Maison d'Orléans" est, elle-même, l'une des branches cadettes de la maison capétienne de Bourbon!
Bzzz... que font les mouches avant d'être victimes des ultimes outrages contre-nature.
Sans être un républicain de "tous crins", ni un bonapartiste exacerbé, il s'agit, là, de vaines querelles inter-familiales, qui se résument, le plus souvent, à une course à l'échalote, pour être cité en premier, sur les listes d'invitations les plus prestigieuses.
Ici, en Alsace, çà me fait doucement marrer, car nos rares lignées de noblesse existantes locales, toutes, d'une discrétion de pucelle et ne la ramènent pas, sur le sujet, peuvent revendiquer, sans problème, une ascendance qui remonte aux tous premiers souverains allemands, après le partage de l'empire de Karl der Großer (Charlemagne), soit, en gros, les décennies du IX
ème ou du X
ème siècle. Certes, elles-aussi, se sont "mélangées" au fil du temps, se sont, également, commis en épousant de la roture, mais, tout en restant légitiment fières (en petit comité) de leur lignée, n'en font pas tout un plat!... Contrairement à certaines "rotures" françaises, qui, elles, avaient, à l'origine, acheté leur titre nobiliaire!
Quant à Pili, je peux me tromper, mais il ne cherche des cautions à ses théories sur le sort du Dauphin, officiellement décédé le 8 juin 1795, à la Prison du Temple et à l'âge de dix ans, d'une péritonite ulcéro-cancéreuse, insoignable à l'époque, qu'en se référant aux silences "assourdissants" de la famille d'Orléans!
Tu ne dis rien - quelle qu’en soit la justification! -, donc j'ai raison. Sauf que c'est un tantinet faiblard comme argumentation!
Modestement, je me targue d'avoir acquis quelques notions dans le domaine de la recherche historique. Or, dans le cadre de "l'énigme" de la mort du Dauphin, futur Louis XVII, il y a , au bas mot, deux siècles de recherches plus ou moins approfondies, menées aussi bien, par des experts sérieux, de toute nationalité, que par des fantaisistes. Par expérience, j'ai tendance à privilégier les résultats des travaux menés au plus près de la date de référence - en l'occurrence, les témoignages médicaux du lundi 8 juin 1795 (20 prairial an III) -, déjà, par la qualité de leur rapport, et celle des témoins présents.
Il convient de ne pas rêver, pour le Comité de Salut Public, alors en place, suite au décès du Dauphin, seul survivant de la dynastie, il n'avait, dès lors, plus aucune prise sur la résistance extérieure des "Immigrés" et intérieure, notamment la Guerre de Vendée, ce qui explique, d'ailleurs, au passage, son empressement - ce qui n'était guère son style - à publier, même si çà lui avait coûté, très officiellement, les rapports médicaux y relatifs, pour tenter de justifier une sorte de "
Attendez, sur ce coup-là, nous n'y sommes absolument pour rien, vu que le Dauphin (ce qui était largement connu) était, naturellement, de santé faiblarde! Si on oublie le contexte de la situation réelle de la France et de sa gouvernance, à cette époque, on peut se faire plaisir à raconter n'importe quoi!
Cà va, Daniel, tu as suivi ?