Post Numéro: 49
de GBW067
11 Jan 2021, 10:34
Ce sujet, bien que dans le bar, pue de plus en plus...
Chacun a son opinion et c'est normal, mais chacun réagit en fonction de ses propres affinités...ou craintes (justifiées ou non).
Chacun voit les médias parler ou bénir de certains événements, d'autres semblent les ignorer....Vous croyez encore que les médias sont neutres ???? Ils sont issus de courant de pensées et relatent...ou pas...les événements qui peuvent renforcer le courant de pensée qu'ils défendent et passant sous silence (ou du moins en en parlant le moins possible) ceux qui ne correspondent pas à leur courant.
Pour en revenir au sujet initial et en finir avec mon intervention, ce ne sont pas les événements du Capitole qui ont déclenché quelque chose mais bien l'élection (demi-surprise) de Trump en 2016 qui est le déclencheur, voire même son choix par la Convention Républicaine. Depuis lors, on a eu droit dans les premiers temps à des séances télévisées de signature d'actes présidentiels, des tweets incendiaires, certains du soir allant totalement à l'encontre de ceux publiés le matin sur le même sujet (apparemment Trump se méfiait des "menteurs de la presse" mais aussi de son propre service de communication, ils ont du apprécier...mais c'est leur problème), on a eu également droit à des évictions de conseillers simplement parce qu'ils avaient un avis différent de Donald ou qu'ils indiquaient que ce qu'il voulait faire n'était pas légal, je vais en rester là car son mandat n'a été émaillé que de situation de ce genre. Les démissionnaires ou les démis se sont assez répandus dans les médias, c'est normal ils doivent avoir une certaine rancoeur avec le tribun orange, mais certains qui peuvent difficilement passés pour des centristes se sont même affichés ouvertement contre Trump (p.ex. John Bolton). Ce qui est interpellant c'est la position des Républicains traditionnels qui pour s'assurer de rester au pouvoir qui à Washington, qui dans son état, qui dans sa circonscription, ont continué à soutenir Trump trop longtemps (nos élus de droite ou de gauche agissent de la même manière dans nos contrées européennes, nous n'avons pas de leçon à donner à nos amis américains sur ce plan). Le problème des USA, selon moi, n'est pas tant son système électoral un temps soit peu désuet mais plutôt son paysage politique essentiellement bi-partisan, laissant difficilement la place à d'autres alternatives. Il faut bien comprendre que les rémunérations et les avantages retirés de postes politiques nationaux sont tellement importants que certains ne veulent pas perdre ces positions juteuses et font tout et sont prets à toutes les compromissions pour s'y maintenir (nos démocraties ne sont que des particraties), bien peu de politiques, mêmes s'il en existe quelques uns, ont le bien public en première position de leurs préoccupations.
Pour le futur, il y a fort à parier que Trump restera un sacré épine dans le pieds de ceux qui gouverneront à l'avenir mais, ce n'est que mon avis, nous ferions bien de nous méfier du Junior qui a pris goût à la provocation et à la manipulation des foules (cfr. sa vidéo après le discours paternel qui a mis le feu aux poudres jeudi dernier).