C'est très compliqué, voire indécent, vu le contexte, d'évoquer l'aspect "technique" de cette exécution sordide, mais ta réflexion est, hélas, fondée.
Lâcher une rafale de balles à quelques mètres ou, même, poignarder quelqu'un, est une chose, mais égorger ou, pire, décapiter une victime, une toute autre! Cà exige, un, l'emploi d'une arme nécessairement "adaptée" au forfait à perpétrer, deux, une connaissance du geste fatal, trois, une intention "irrévocable", soigneusement réfléchie et préparée, de la mener à bien, car il n'a, dès lors, plus rien à voir, par exemple, avec l'éventuel contexte d'un combat au corps à corps, où on cherche, avant tout, à sauver sa peau ou un acte criminel commis dans l'instant. La "décapitation" est un acte de bourreau, qui, hélas, s'apprend - de mémoire, l'une des épouses du Roi d'Angleterre, Henri VIII, avait été décapitée et son bourreau (expérimenté) avait du s'y reprendre à trois fois! ... d'où la "Machine du Docteur Guillotin", mise en service sous la Révolution Française -.
Il est plus que probable que notre Police a, déjà, pris en compte le contexte très-très particulier de cet assassinat. Même en admettant, - c'est une hypothèse de ma part - que "l’exécuteur" s'était bourré jusqu'aux trous de nez de drogues, pour perpétrer son crime, çà n'explique pas tout; de même, le fanatisme n'explique pas, non plus, tout. Il y a, par exemple,, la proximité immédiate de l'assassin et de sa victime, lors du forfait; l'égorgement -en principe, effectué dans un seul geste -, est très différent de la décapitation, qui, elle, exige une intention et des gestes calculés.
Soit ce jeune tchétchène de 18 ans a eu une "chance" extraordinaire soit il a bénéficié d'une forme "d'enseignement", d'une "formation" de tueur.
Je serais plutôt d'accord avec cette analyse et, à mon avis, dans ce seul contexte, l'avis éventuel de Nox, en tant que policier, pourrait s'avérer utile. Quelque part, çà pue, effectivement, l'entrainement au geste criminel et tendrait à écarter l'intention supposée "spontanée" du forfait. L'assassin avait été, à l'évidence, préparé pour perpétrer son crime et le problème sous-jactant est que sa préparation (et son entrainement) directe ou indirecte avait été menée en France!