dynamo a écrit:Hé bien !.....
Selon l'adage : si je critique, je propose !
Un citoyen lambda vous écoute:
Quelles sont vos propositions ?
L'adage est trop facile, et irréaliste. Ce n'est pas au citoyen lambda de proposer : il n'a aucun pouvoir. Néanmoins, si je peux proposer quelques idées, ce serait :
-protéger les personnes à risques, puisqu'elles sont maintenant clairement connues,
-vu que la population a une confiance limitée dans les vaccins à ARNm, mais que maintenant celui d'AstraZeneca est disponible et que c'est un vaccin traditionnel, laisser à chacun le libre choix du produit qui lui sera injecté : par la confiance ainsi retrouvée, il sera possible d'intensifier et accélérer les campagnes de vaccination en cours,
-mesures "individuelles" seulement : distance inter-personnelle, hygiène, port du masque là où la distance n'est pas possible,
-prévention par la distribution de suppléments de vitamines et de minéraux pour renforcer le système immunitaire de chacun (je le fais depuis des années, et ça marche ! depuis que j'en prends, je ne suis quasiment jamais malade... et quand je le suis, c'est généralement pour des problèmes de dos, ou de digestion, mais rhumes et grippes, fini depuis longtemps !),
-quand une personne est contaminée, au lieu de lui dire de rester chez elle et attendre que ça passe, la soigner tout de suite en faisant diminuer puis disparaître la charge virale sans attendre les développements néfastes éventuels,
-pour les personnes vaccinées, leur rendre leur vie normale à 100 %, telle qu'elle était "avant" , sans aucune limitation ou restriction de quelque sorte que ce soit (ce n'est PAS de l'égoïsme, au contraire : c'est de la solidarité active, car en reprenant sa vie quotidienne 100 % normale, chacun pourra participer, avec ses petites actions habituelles, au sauvetage de dizaines de milliers d'entreprises et à celui de centaines de milliers d'emplois), et ce immédiatement après les injections. Evidemment, les mesures "individuels" demeurent.
Enfin, et de manière plus large... renverser la vapeur par rapport aux politiques qui ont détruit les systèmes hospitaliers pour les transformer en quelque chose de rentable alors qu'ils sont des services publics (restrictions budgétaires, politiques d'austérité, fonctionnements à flux tendus, limitations de personnel, privatisations), car la surcharge des hôpitaux ne date pas de l'arrivée de M. COVID. Ca fait des années qu'elle était récurrente ! COVID a juste rendu la chose plus spectaculaire, et de façon encore pas trop méchante, car je n'ose imaginer ce qui se serait passé en cas de vrai catastrophe, brutale et soudaine, comme par exemple un accident nucléaire de grande ampleur provoquant la contamination radio-active de centaines de milliers de personnes en quelques heures !
Et pour ce qui est des conseils d'experts qui conseillent les gouvernements, que ceux-ci ne soient plus composés que de médecins de bureau, mais aussi de médecins de terrain, avec en plus des experts en économie et en affaires sociales. On ne peut tout simplement pas, pour sauver un certain nombre de personnes, mettre 100 % de la population dans la précarité, car celle-ci a aussi un très lourd prix en matière de santé publique ! Là, les hôpitaux sont surchargés de malades COVID, mais dans quelques temps, ils seront 10 fois plus surchargés de malades qui souffriront de problèmes psychologiques, car actuellement, une très grande partie de la population souffre de désordres psy assimilables à du stress post-traumatique, de dépressions nerveuses... sans compter les tentatives de suicide en hausse (et bien sûr, les suicides "réussis") ! De l'empathie pour les patients COVID, je suis d'accord. Mais le reste de la population a aussi maintenant grand besoin d'empathie ! Et distribuer des aides, c'est bien joli... mais cela transforme les gens en assistés, et ce n'est pas tenable à long terme.
Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
M. Audiard