J'aime bien - mais c'est très relatif! - ce genre d'assertion médiatique, soit-disant confirmée, que, bien entendu, personne ne cherche à mettre en doute, surtout pas en France, avec l'aval du "Monde", quotidien, qui, pourtant, s'est révélé être le chantre de l'anti-poutisme systématique et obtus depuis un bail! Cela dit, je n'ai, toujours pas compris pourquoi, même s'il y avait eu l'attitude "ridicule" (et je suis poli!), guidée par Obama, de Flamby Ier, mais bon!
Par un simple communiqué du Comité d’enquête, la plus haute juridiction russe, Moscou vient d’ouvrir une nouvelle bataille mémorielle au sujet de la seconde guerre mondiale, visant cette fois la Finlande. Le texte diffusé par cet organe le 23 avril annonce l’ouverture d’une enquête pénale au sujet des crimes commis entre 1941 et 1944 par les troupes finlandaises occupant la Carélie, région septentrionale de la Russie alors soviétique. Chef d’accusation invoqué : « génocide ».
Combien pariez-vous pour que ce "
simple communiqué" finisse - si ce n'est, déjà, fait ! - à la poubelle.
Poutine et la Russie actuelle n'en ont strictement rien à secouer de ses ex-satellites et vieux voisins frontaliers ! Au pire, en 2010-2013, elle s'était opposée à la politique d'installation de bases de l'OTAN, pilotée par les USA, mais, depuis, la récupération définitive de la Crimée, une erreur de parcours de feu Khrouchtchev, en 1955, l'affaire du Dombas, qui, lui, s'était rallié spontanément à la Russie, sans que l'OTAN ne lève le petit doigt, et la déconfiture économique et politique de l'Ukraine, elle n'a pas de quoi à s'inquiéter, en disposant des principales ressources mondiales de pétrole, de gaz et d'or et que, dans les faits, elle ne menace personne, sauf les nostalgiques du "Rideau de Fer"!
En 2014, personne n'en a parlé, en France, vu que, par exemple les sites "Wiki" étaient contrôlés (et le sont toujours!) par "l’opposition" ( laquelle ?), mais le gouvernement ukrainien, nouvellement élu, avait jugé plus sage de faire une "allégeance" mal équilibrée, un petit coup, sans risque, du côté du Conseil de l'Europe des 40, qui siège à Strasbourg, mais qui n'a rien à voir avec l'Union Européenne à 27 (!), et un "gros coup", vers le Kremlin, parce qu'il ne faut pas rêver, l'évolution économique actuelle de la Russie est beaucoup plus proche - ne serait-ce qu'historiquement - des nécessaires besoins de 'l'évolution" ukrainienne, sortie des "mirages" américains - comme l'équipement militaire ... et, encore (Cf. la Géorgie!) -. Je rappelle, juste;, que Trump avait annoncé le retrait des forces armées américaines de l'OTAN, décision appliquée, qui avait, entre autres, touché de plein de fouet, les "quémandeurs" orientaux traditionnels (Pologne, Ukraine et partiellement, les Pays Balte).
Quant à la Finlande, depuis ses accords avec l'URSS, en 1944, comme cette dernière, elle n'en à rien à secouer, comme le confirment 76 ans de mitoyenneté, très globalement respectée et paisible, à l'exception, peut-être, de quelques très rares "erreurs" frontalières (sans répercussion), volontairement, non médiatisées.
La Russie n'a aucune raison sérieuse historique d'enquiquiner la Finlande et j'ai de très gros doutes sur une "'intervention poutinesque"., car, finalement, certains vont se rendre compte, à l'occasion de cette requète de la Commission d’Enquête , qu'il existe en Russie, une réelle opposition, y compris sur l'écriture de l'Histoire. Cela dit, prétendre vouloir accuser l'armée finlandaise de "génocide", durant la Guerre d'Hiver, me parait un motif des plus fumeux, voire inexistant ! L'armée finlandaise était, certes, parvenue à contenir l'Armée Rouge, mais, au final, lors des négociations diplomatiques, les politiques finlandais avaient été contraints de baisser culotte! Chaque état avait, alors, après l'accord, restitué ses prisonniers de guerre! Point-barre!